Faire toute la lumière sur la violence et l'insécurité quotidiennes dont sont victimes les migrants subsahariens en algérie
- gherrrabi
- 30 nov. 2024
- 4 min de lecture

Le calvaire des migrants subsahariens...
Dans l'Algérie, ce pays du Maghreb, les migrants sont victimes de traitements inhumains et dégradants. Racisme, privation, expulsion forcée. Les témoignages chocs de migrants font légion.
Les migrants subsahariens dénoncent la manière dont ils sont traités.
La situation dramatique que vivent les réfugiés subsahariens en Algérie atteint un niveau insupportable. Confronté à un racisme ambiant, qui devient de plus en plus banal au sein de la société algérienne, ces migrants africains vivent le double drame de leur exile forcé et de la maltraitance qu’ils subissent de la part des Algériens.
Arrivés par la route depuis plusieurs pays subsahariens, ils ont préféré rejoindre l’Algérie plutôt que la Libye, dans l’espoir d’y travailler, d’y construire un meilleur avenir ou en attendant de passer en Europe.
Il n'y a toujours pas eu d'enquête crédible ni de justice pour les victimes des horribles violences et pour les demandeurs d’asile et migrants tués en algérie
La loi n° 08-11 qui organise les conditions d’entrée, de séjour et de circulation des étrangers en Algérie, pénalise lourdement l’immigration illégale, ce qui rend les migrants clandestins encore plus vulnérables aux discriminations et aux abus éventuels en matière d’emploi.
Ni les restrictions, ni les sanctions prévues par la loi n’ont empêché les flux migratoires subsahariens, sans compter celui des réfugiés syriens, de prendre des proportions qui ont alarmé les autorités et éveillé l’hostilité d’une partie de la population. Faute de régularisation, ces migrations contribuent au secteur informel, notamment dans la région du sud, et plus particulièrement dans le domaine de l’agriculture où la pénibilité du travail fait fuir les nationaux.
Les migrants clandestins en Algérie forment un réseau important de travail dissimulé, qu’ils exercent dans des conditions propices à l’exploitation et aux pratiques discriminatoires par certains employeurs profitant de la situation précaire de cette population vulnérable.
Faire toute la lumière sur la violence et l'insécurité quotidiennes dont sont victimes les migrants subsahariens en algérie
Contrairement à ce qui a été véhiculé par certains médias (vert-kaki) proches de la junte militaire algérienne, que des migrants subsahariens avaient tenté de s'emparer des logements dans un quartier en cours de construction a Alger....
Il en découle que nous devons faire toute la lumière sur cette affaire le plus vite possible
Les Entreprises Turcs en Algérie - La plupart des raids effectués par la gendarmerie nationale ont été effectués à la demande des Turcs eux-mêmes afin qu'ils ne paient pas les cotisations et les salaires des subsahariens, qui se chiffrent en milliards.
Pour la petite histoire, il y a eu plusieurs descentes de la gendarmerie nationale dans les chantiers turcs, où elle a découvert des centaines de subsahariens sans papiers, dont des mineurs. Des descentes qui se sont soldé par des affrontements, comme celle qui s'est récemment passé à Zaataria à Mahelma près de la capitale.
Les entreprises turques n'ont pas été sanctionnées car devenues incontournables, alors que ce sont les travailleurs subsahariens qui sont persécutés par les Turcs qui les renvoient vers les États frontaliers. Mentionnons ici un point important. La plupart des raids effectués par la gendarmerie nationale ont été effectués à la demande des Turcs eux-mêmes afin qu'ils ne paient pas les cotisations et les salaires des subsahariens, qui se chiffrent en milliards.
Des pots-de-vin sont versés au commandant de la gendarmerie nationale pour opérer des descentes dans ces chantiers afin de procéder à l’arrestation de travailleurs subsahariens et l’expulsion d'autres, comme mentionné précédemment.
Il y a lieu de rappeler que la loi algérienne sur les marchés publics interdit à toute entreprise étrangère de confier les travaux qu'elle a acquis à une autre entreprise étrangère. Cette opération doit être confiée à une entreprise algérienne et prévoit l'emploi de travailleurs algériens. Mais le ministère du Travail ne fait aucun contrôle et n'applique pas la loi aux entreprises turques, parce qu’il a été corrompu et a surtout reçu des recommandations de très haut.
Remarque : Il convient de noter que de nombreux travailleurs subsahariens ont été tués et ont été enterrés dans le plus grand secret.
Réaction de l'Entreprise Turque Atlas Génie Civil Company SPA, juste après la publication de ses révélations

En droit algérien, l’immigration clandestine est strictement contrôlée et sévèrement punie par la loi 08-11 relative aux conditions d’entrée, de séjour et de circulation des étrangers en Algérie, de même que l’emploi des étrangers est soumis à des conditions strictes telles que l’absence de qualification de la main-d’œuvre nationale et la délivrance d’un permis de travail ou d’une autorisation temporaire de travail.
La Loi n° 81-10 relative aux conditions d’emploi des travailleurs étrangers organise strictement l’employabilité des étrangers sur le territoire national.
À ce titre, il est possible de distinguer trois catégories de travailleurs étrangers :
Les travailleurs étrangers protégés par une Convention ou un Traité conclu entre l’Algérie et un pays étrangers : ceux-là ne sont pas soumis à la condition de disposer d’un quelconque permis pour exercer un travail sur le territoire du pays d’accueil ;
Les personnes ayant le statut de réfugié politique : ces personnes sont dotées de la protection que leur confère le statut de réfugiés conformément au droit international humanitaire ;
Les autres travailleurs, recrutés en raison de leur qualification dont ne disposent pas les nationaux : ceux-là doivent être en possession d’un permis ou d’une autorisation temporaire de travail, délivrés sur des conditions strictes, par l’autorité compétente, conformément à la loi.
En vertu d’une Directive européenne de 2009, les sanctions contre l’emploi des migrants en situation irrégulière vont plutôt dans le sens de la régularisation de la situation des travailleurs migrants, tel le paiement obligatoire de toute rémunération due aux travailleurs et de toutes les taxes et cotisations de sécurité sociale dont l’employeur se serait acquitté si le ressortissant du pays tiers avait été employé légalement. Des sanctions pénales peuvent néanmoins être prononcées dans certains cas.





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