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Élections législatives algériennes de 2021 : Les urnes boudées une troisième fois dans une Algérie (

Élections législatives algériennes de 2021 : Les urnes boudées une troisième fois dans une Algérie (ancienne-nouvelle).

Les électeurs boudent une nouvelle fois les urnes, un scrutin rejeté par le mouvement contestataire du Hirak et une partie de l’opposition, le taux de participation national selon les officiels n’a atteint que 30,20 %, le score le plus faible depuis au moins 20 ans pour ce type de d’élection.

À titre de comparaison, il se situait à 35,70 % lors des dernières législatives de 2017 (42,90 % en 2012). La participation est même en recul par rapport à la présidentielle de 2019, qui avait vu Abdelmadjid Tebboune élu avec seulement 40 % des voix, soit une abstention record pour une telle élection.

Bourrage d’urnes entre hier et aujourd’hui Législatives 2021


Législatives 2009

Les résultats toujours inconnus

Les premiers résultats des élections législatives anticipées algériennes de samedi ne sont toujours pas connus. On sait seulement qu’elles ont été marquées par un fort taux d’abstention. Ce scrutin, le premier depuis le soulèvement populaire contre l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, a été boycotté par le mouvement contestataire du Hirak et par une partie de l’opposition, qui n’y voit qu’une « mascarade électorale« . Résultat, seuls 30% des électeurs se sont rendus aux urnes samedi, selon l’Autorité nationale indépendante des élections. C’est moins que lors des deux dernières législatives et moins que lors de la présidentielle de 2019, qui avait vu Abdelmadjid Tebboune être élu avec seulement 40% de participation.

La couleur de la prochaine assemblée devrait se dégager dimanche, mais les résultats officiels pourraient ne pas être annoncés avant quatre-vingt-seize heures, a précisé le président de l’ANIE.

Mais quoi qu’il arrive, le pouvoir s’en accommodera. « Pour moi, le taux de participation n’a pas d’importance. Ce qui m’importe, c’est que ceux pour lesquels le peuple vote aient une légitimité suffisante« , a d’ores et déjà expliqué le « président » [Mal élu et décrié], Abdelmadjid Tebboune.

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