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[Vidéo] L’Algérie a eu recours au mélisses armées du Polisario, pour réprimer les manifestants

L’Algérie a eu recours au mélisses armées du Polisario, pour réprimer les manifestants du « Hirak » .

Le pouvoir ne divorce toujours pas avec ses anciennes pratiques pour entraver la marche du peuple. Il les renforce même. A l’occasion de la mobilisation pour le départ du régime, il place la capitale, Alger, en état de siège.

Tous les accès y menant sont bouclés, dans le but d’empêcher l’arrivée des milliers de manifestants venant des wilayas limitrophes.

Le message est clair : les tenants du pouvoir ne veulent pas d’un raz-de-marée humain à Alger, qui disqualifierait définitivement leurs manœuvres. En effet, selon des témoins, les accès est, ouest et sud d’Alger étaient complètement fermés. Les forces antiémeute de la gendarmerie, selon eux, ont bloqué tous les accès et ont contraint des manifestants à rebrousser chemin.

Après des décennies d’éclatement, de repli sur soi, de surveillance accrue, de paix sociale achetée par des mesurettes destinées à segmenter toujours plus le corps social, le commun refait surface avec une force pour l’heure fédératrice. Dans ce temps de retrouvailles, il a surtout été question de renouer, collectivement et activement, avec un passé « volé ». Brandir « Un seul héros, le peuple » est une manière de s’inscrire pleinement dans un récit révolutionnaire, qui était devenu faible et s’était sclérosé en une forme de langue de bois captée par le régime.

Deux Algérie irréconciliables, celle des casernes (généraux (ex caporaux) et celle de la rue.

Il ne s’agit pas de deux Algérie. Il s’agit d’un régime qui, pour survivre, a délesté le navire en jetant par dessus bord les personnalités les plus impopulaires, à commencer par Bouteflika. La haute hiérarchie militaire a pensé pouvoir ainsi maintenir le navire au niveau de la ligne de flottaison. Or il se trouve que les gens ne veulent même plus du bateau. Ils veulent faire table rase du passé militaro-policier, ils réclament une transition vers une nouvelle Algérie avec une nouvelle élite dirigeante. On a affaire à un régime qui a été contraint de se démasquer et de montrer son visage militaire. Pour la première fois, l’armée est obligée d’ôter son costume civil et de descendre dans l’arène en uniforme.

Face aux manifestations anti-régime, l’armée divisée. Que vont faire les militaires : organiser la répression des manifestants ou, au contraire, rallier le mouvement de contestation ?

La méfiance poussée à l’extrême des généraux algériens (ex caporaux et plantons) de l’armée française les a poussé à envisager un plan B:

Plan B:

Les généraux algériens ont fait appel au soutien massif des mercenaires du Polisario:  Les mélisses armées du Polisario « sans foi ni loi » aurait été recruté  dans les rangs de l’ANP, la gendarmerie … Ainsi les généraux algériens (ex caporaux et plantons), ont faire d’une pierre deux coups,  infiltrer le corps militaire et para-militaire en même temps réprimer les manifestants du « Hirak ».

Vidéo:

Djeich, Chaab, khawa, khawa : se traduit en français par « Armée, peuple, en fraternité ». Dans l’esprit des révolté.e.s du 22 février, il s’agit de rappeler que le mouvement est pacifique, et c’est à l’armée d’en prendre acte et d’éviter toute réaction violente. En Afrique du Nord, « khawa khwa » est invoqué dans chaque situation conflictuelle pour en appeler à la raison et à l’esprit fraternel. De ce fait, le sens politique du slogan est un rappel de la mission constitutionnelle de l’armée qui consiste à protéger, et non à réprimer. Dans son rapport paradoxal à l’institution militaire, la société algérienne veut toujours accorder crédit à son armée, constituée en bonne partie de conscrits. Elle est de fait proche de la population, puisque chaque famille en compte ou comptera au moins un fils dans les rangs. Le rôle d’une armée n’est pas de gérer des élections ou de choisir les élus, mais d’élaborer une pensée stratégique propre et de se muer en armée du XXIe siècle une doctrine de la sécurité nationale et donc d’être une vraie armée. Une armée ne doit pas « imposer » le politique mais lui obéir, ce qui est le signe cardinal d’une armée moderne. Le slogan est, d’un autre point de vue, évocateur d’un imaginaire algérien traumatique, car chacun.e sait que si l’ANP est la garante ultime de la souveraineté, il lui est aussi arrivé de s’égarer, d’ouvrir le feu sur le peuple dont elle se réclame. Ce traumatisme hante notamment le souvenir d’Octobre 1988.Les Algériens se rappellent alors qu’elle a conduit des coups d’Etat, qu’en octobre 1988 elle a tiré à la mitrailleuse lourde sur des jeunes manifestants, et qu’aujourd’hui elle s’oppose aux demandes du peuple.

Rappel / Libye : 556 mercenaires du Polisario aux mains du CNT

Le sujet le plus embarrassant et qui a quasiment monopolisé les discussions est celui des combattants du Polisario arrêtés par les rebelles libyens. Ils sont à présent aux mains du Conseil National de Transition libyen (CNT). Des centaines d’entre eux, envoyés prêter main forte au colonel dès le début de l’insurrection libyenne, ont été faits prisonniers. Dans les campements de Tindouf, les familles de ces desperados assaillent les dirigeants du Polisario. Ils veulent à tout prix des nouvelles de leurs proches perdus dans le bourbier libyen. La marge de manœuvre est toutefois réduite pour la direction du Polisario. La possibilité de négocier leur libération n’est même pas envisagée, le CNT libyen ayant ouvertement affiché son hostilité au Polisario pour son soutien au dictateur déchu. geotribune: Après leur victoire éclair sur les troupes de Kadhafi à Tripoli, les rebelles libyens essayent à présent de gérer le problème des prisonniers. Selon une source haut placée au sein du CNT (Conseil National de Transition), des milliers de partisans de Kadhafi ont été arrêtés, parmi lesquels des centaines de mercenaires africains et 556 mercenaires du mouvement Front Polisario. Le CNT, désormais attentif à son image après avoir été reconnu presque unanimement à l’international, a ainsi donné des ordres stricts à ses troupes pour traiter convenablement les prisonniers, Moustapha Abdeljalil, Président de la transition, mettant même sa démission dans la balance. Dans le cas des mercenaires du Polisario-dont plusieurs ont été arrêtés dans la ville de Zawiya, mais également au sein du complexe militaire de Bab El Aziziah à Tripoli- le CNT a ordonné leur transfert vers Benghazi en attendant de « mettre la main sur le reste des éléments du Polisario se trouvant en Libye », selon la même source. La décision du CNT a été prise à la suite de l’attaque menée le 22 août par les rebelles contre l’ambassade d’Algérie à Tripoli. Dans les locaux de la chancellerie algérienne, les combattants anti-Kadhafi auraient trouvé des documents particulièrement compromettants pour Alger, révélant un soutien massif au colonel Kadhafi. Les dossiers ont révélé ce qui était en partie connu : une aide militaire et logistique algérienne à Kadhafi, outre la présence sur le sol libyen de plusieurs centaines de mercenaires du Polisario. Le CNT en a conclu que, mis à part les 556 éléments arrêtés, d’autres mercenaires du Polisario auraient été tués dans les combats ou bien se seraient évanouis dans la nature à la faveur de la confusion générale qui a suivi l’écroulement du régime. Pour en avoir le cœur net, le CNT a donné des ordres pour continuer à traquer les survivants afin de les arrêter et les traduire en justice, explique notre source libyenne. La présence de mercenaires du Polisario aux côtés du clan Kadhafi avait provoqué, dès le début de l’insurrection, une forte tension entre le CNT et Alger. Le premier accusant les responsables algériens de soutenir le dictateur libyen par l’envoi de mercenaires sahraouis du Polisario. En mars déjà, Ali Richi, ancien ministre libyen des migrations avant de rejoindre le camp de la rébellion, avait dénoncé la présence de mercenaires du Polisario aux côtés des troupes de Kadhafi. De leur côté, des rapports de l’OTAN avaient corroboré cette présence sur la base de révélations faites par d’anciens responsables libyens qui se sont joints à la rébellion.

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