Une épizootie décime le cheptel ovin national algérien -Silence radio de la junte algérienne-... Je tire la sonnette d'alarme... [Les détails]
- gherrrabi
- 5 mai
- 8 min de lecture

Qu’est-ce que la quarantaine des animaux?
La quarantaine est un lieu où les animaux sont confinés afin de les mettre à l’écart du reste de la population. La quarantaine permet alors d’empêcher la transmission de maladies contagieuses. Cet isolement est imposé par les pays qui craignent la propagation de maladies contagieuses auprès de leurs animaux locaux.


Mise en quarantaine : pourquoi, comment ?
La nécessité d’effectuer une quarantaine pour les animaux introduits dans un troupeau est malheureusement sous estimée. Peu ou mal mise en œuvre, elle expose l’élevage d’accueil à de nombreux dangers...
Objectif
Éviter de contaminer son troupeau par l’introduction d’animaux extérieurs.
Favoriser l’adaptation des animaux introduits.
Risques
Il s’agit de risques infectieux (maladies abortives, echtyma, pietin...) et de risques parasitaires (gale...).
Un animal qui «paraît» sain n’est pas une garantie suffisante ! Attention au portage asymptomatique : les animaux peuvent être porteurs de pathologie sans en exprimer les symptômes (même concernant la gale).
Principe
Mettre à l’écart les animaux introduits pour éviter les contaminations croisées avec les animaux présents.
Avoir un temps d’observation pour la détection des maladies (temps d’incubation, existence de porteurs sains...).
Laisser aux animaux introduits un temps d’adaptation : au microbisme du troupeau d’accueil (développement de l’immunité par fabrication d’anticorps), au changement alimentaire, au changement de mode d’élevage...
Surveiller le comportement des animaux.
Pratiquer les analyses et traitements nécessaires lors de l’introduction.
Recommandations générales
Connaître l’historique des animaux introduits (statut sanitaire, pathologies existantes dans le cheptel d’origine, derniers traitements antiparasitaires effectués avant introduction, mode de vie, alimentation, vaccination éventuelle...)
Ne pas effectuer d’acquisition par téléphone : il est essentiel de voir les animaux avant achat.
Vérifier la conformité de l’identification des animaux.
Respecter les obligations réglementaires et administratives (documents de circulation, attestation sanitaire...)
Être particulièrement vigilant les premiers jours : le changement d’élevage, de mode de vie, le transport peuvent créer un stress et donc une baisse d’immunité qui fragilise les animaux.
Mise en œuvre de la quarantaine
Respecter une durée minimale d’isolement : au moins 15 jours (prolongée en cas d’attente de résultats d’analyses, d’apparition de signes cliniques...).
Avoir prévu un lieu de mise à l’écart : local distant de plus de 20 mètres des animaux déjà présents ou parc éloigné, pâturage isolé...
Procéder au nettoyage, récurage, et désinfection à l’aide de désinfectants agréés (un sol en béton peut être conseillé pour être dans les meilleures conditions d’hygiène et de désinfection possibles) avant l’introduction des animaux.
Mettre à disposition et faciliter l’accès à l’aliment et à l’eau. Être vigilant à la quantité et à la qualité.
Respecter une transition alimentaire progressive lors de l’arrivée dans l’exploitation.
Surveillance accrue par l’éleveur : plusieurs visites quotidiennes, observations des signes cliniques éventuels, observation du comportement des animaux, prise de température rectale...
Effectuer un paillage régulier, envisager l’emploi d’asséchant litière le cas échéant.
Respecter des normes de biosécurité :
- litière usagée et fumier du lieu de quarantaine déposés à distance des animaux et matériel de l’élevage,
- pédiluve à l’entrée ou bottes et vêtements réservés à l’accès de la zone d’isolement,
- nettoyage / désinfection des mains à l’entrée et à la sortie,
- nettoyage / désinfection du matériel utilisé à la fois pour la quarantaine et le cheptel d’accueil.
Isoler les animaux suspects et contacter le vétérinaire pour mettre en place les mesures appropriées.
Se renseigner auprès de son vétérinaire sanitaire pour les mesures de prophylaxie sanitaire éventuelles à mettre en place.
Effectuer un vide sanitaire correct entre deux lots.
Les prélèvements
Les prises de sang : se renseigner auprès de son vétérinaire sanitaire pour le dépistage éventuel de maladies.
Les analyses coproscopiques: elles permettent de vérifier le statut parasitaire du ou des animaux introduits par mise en évidence du niveau d’excrétion des oeufs de parasites. La décision de traitement
se fera en concertation avec son vétérinaire en fonction des résultats d’excrétion, de l’état des animaux et de leur statut physiologique et des traitements effectués dans le cheptel d’origine.
Aucune quarantaine n'a été envisagée pour empêcher la transmission de maladies contagieuses
En Algérie, un individu a été arrêté suite à la diffusion d’une vidéo sur les moutons importés de Roumanie pour l'Aïd-el-Adha 2025

A l’approche de l’Aïd El Adha, l’algérie a lancé une vaste opération d’importation de moutons pour répondre à la demande croissante et réguler les prix du marché.
La première étape de cette opération a été entamée, dans la nuit de samedi, avec l’accostage d’un navire Israelien [selon l'opposant au pouvoir Said Bensdira] transportant près de 15 000 moutons au port d’Alger, en provenance de Roumanie. Cette opération s’inscrit dans le cadre des instructions du président de la République visant à garantir la disponibilité de moutons à des prix abordables pour les citoyens.
Au petit matin, les moutons étaient déjà en route vers le consommateur.
Après un bain de foule {journalistes, officiels militaires et civiles} pour accueillir les moutons, durant lequel selfies, des discours s'enchaînaient.

Incroyable mais vrai: Un mouton « mâle » va mettre bas
Au Maroc la période de la quarantaine est de 15 jours

Application des mesures de police sanitaire vétérinaire
Les animaux importés sont soumis, aussitôt après le débarquement, au régime de la quarantaine dans le lazaret du poste frontière d'entrée ou, à défaut, dans une station de quarantaine préalablement agréée par l'office National de sécurité sanitaire des Produits Alimentaires.
Ils doivent rester sous douane jusqu'à ce que leur conformité aux normes sanitaires et zootechniques soit établie (cf XII 04.02.05 et XII 04.05.01 ci-après).
Les agents de l'ONSSA sont les seuls habilités à se prononcer sur la conformité du bétail importé aux caractéristiques zootechniques et sanitaires prescrites.
La levée de la quarantaine et l'admission définitive des animaux sur le territoire national ne peuvent être prononcées qu'après accord des services compétents de l'ONSSA.
Les importateurs des poussins dits d’un jour et des œufs à couver doivent disposer de locaux préalablement agréés par les services concernés de l'ONSSA dans les conditions fixées par cahier des charges. Ce dernier dispose, entre autres, que l’attestation d’agrément des locaux, dont la durée de validité est de 06 mois, doit être présentée au vétérinaire inspecteur responsable du poste frontière à l’occasion de chaque opération d’importation des marchandises de l’espèce.
Aucun enlèvement de poussins dits d’un jour et des œufs à couver ne doit être autorisé sans l’accord du service vétérinaire local.
Documents sanitaires devant accompagner les animaux vivants
Les animaux ne sont admis à l'importation que s'ils sont accompagnés d'un certificat sanitaire établi ou contresigné par un vétérinaire officiel du pays d'origine ou de provenance et éventuellement de transit, dans les trois jours précédant l'embarquement.
Ce certificat doit indiquer le nombre, le numéro d'identification et, le cas échéant, le signalement des animaux ainsi que le nom et l'adresse de l'expéditeur. Il doit attester en outre, que dans ladite localité il n'existe, au moment du départ, et il n'a existé pendant les six semaines précédentes, aucun cas de maladie contagieuse atteignant les animaux de l'espèce.
En outre, les animaux doivent être accompagnés d'une attestation délivrée par le vétérinaire officiel du poste frontière de sortie certifiant que les animaux authentifiés par le certificat sanitaire sus-visé sont reconnus sains au moment de leur embarquement.
Pour les animaux de l'espèce bovine, les documents sanitaires précités doivent certifier en outre :
que le pays d'origine est considéré comme indemne de fièvre aphteuse en application des normes édictées par le code zoosanitaire international,
que les animaux exportés ont été reconnus en bon état de santé lors d'un examen clinique subi durant les dix derniers jours précédant leur départ de la localité d'origine,
que les animaux ont subi, quinze jours au moins et six semaines au plus, avant leur exportation, la vaccination antiaphteuse effectuée à l'aide d'un vaccin trivalent AOC et selon une méthode agréée par les services officiels du pays d'origine,
que les animaux ont séjourné durant les six derniers mois ou depuis leur naissance, dans des étables reconnues indemnes de tuberculose et où il n'a été constaté aucun cas de brucellose, de trichomonose, de vibiose, de leucose ou d'IBR pendant cette période,
qu'aussi bien les moyens de transport des animaux que les étables qui les ont abrités dans la localité d'embarquement, ont été désinfectés au préalable.
Les documents sanitaires doivent en outre préciser, sur la base des résultats de tests et d'examens de laboratoire réalisés par un laboratoire agrée par les services vétérinaires officiels durant les trente jours précédant l'exportation, que les animaux ont été reconnus indemnes :
de tuberculose, suite à une intradermotuberculination simple négative ,
de brucellose suite a une fixation du complément négative,
d'IBR, suite à un examen sérologique négatif,
de leucose, suite à un examen hématologique négatif,
de péripneumonie contagieuse, suite à un examen sérologique négatif, lorsque le certificat n'atteste pas, par ailleurs, que le pays d'origine est reconnu indemne de cette maladie,
de blue tongue lorsque le certificat n'atteste pas que le pays est indemne de cette maladie, suite à une sérologie réalisée au cours des trente jours précédant l'exportation. Les animaux provenant de pays non déclarés indemnes de blue tongue doivent avoir été soumis pendant les quarante jours précédant leur exportation à un traitement permettant leur protection contre les insectes vecteurs.
Toutefois, lorsque la présence des insectes vecteurs dans le pays de provenance des animaux n'est pas signalée, seul l'examen de laboratoire avec résultat négatif, est exigé.
Les bulletins d'analyses de laboratoire concernant la brucellose, l'IBR, la leucose et Blue tongue doivent être obligatoirement joints aux documents sanitaires.
Pour les animaux de l'espèce ovine, les documents sanitaires doivent certifier en outre que :
les animaux sont en bonne santé et ont subi un examen clinique dans les trois (3) jours qui ont précédé leur départ.
le moyen de transport avant embarquement et les bergeries dans la localité d'embarquement avant peuplement, ont été désinfectés. Il faut indiquer la méthode employée pour cette désinfection,
les animaux proviennent de bergeries indemnes de Brucellose avec une sérologie négative par la méthode de fixation du complément de fièvre aphteuse depuis plus de 6 mois au moins,
les animaux sont indemnes de toute autre maladie infectueuse et avortive : clavelée avec
vaccination dans le cas où la maladie sévit dans le pays, chlamydiose avec résultat négatif et
d'autres maladies à incidence grave : entrerotoxemie, charbons.
Pour les animaux de l'espèce caprine, les documents sanitaires doivent indiquer en plus :
que le pays d'origine est considéré comme indemne de fièvre aphteuse, en application des normes du code zoosanitaire international,
que les animaux exportés ont été reconnus en bon état de santé lors d'un examen clinique subi au cours des dix derniers jours précédant leur départ de la localité d'origine,
que les animaux ont séjourné durant les six derniers mois ou depuis leur naissance, dans les chevrevies où il n'a été constaté aucun cas de brucellose de variole caprine, d'arthrite encéphalité caprine, d'agalaxie contagieuse ou de pleuropneumonie contagieuse caprine pendant cette période,
qu'aussi bien les moyens de transport des animaux que les locaux qui les ont abrités dans la localité d'embarquement ont été désinfectés au préalable.
Les documents sanitaires doivent préciser, sur la base des résultats de tests et d'examens de
laboratoire réalisés par un laboratoire agrée par les Services Officiels (les bulletins d'analyses de laboratoire doivent obligatoirement être joints aux documents sanitaires) que les animaux ont fait l'objet, au cours des 30 jours précédant l'exportation, avec résultat négatif :
d'une recherche de la brucellose, par l'épreuve de l'antigène tamponné ou séro-agglutination lente et à 10 UI pour la fixation du complément,
d'une recherche visna-maedi par l'épreuve d'immunodiffusion sur gélose avec résultat négatif,
de chalamydiose.
Pour les animaux de l'espèce cameline les documents sanitaires doivent attester en outre,
l'absence de toutes lésions au niveau des muqueuses, de gales, d'hygromas, de variole cameline et de trypanosomiase.




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