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Un vaste éventail de preuves irréfutables sur l’enrôlement militaire des enfants par le "polisario"


Tout cela se passe dans le territoire d’un Etat membre qui a signé tous les traités, conventions et textes des Nations Unies sur les enfants

Selon le Statut de la Cour pénale internationale, «le fait de procéder à la conscription ou à l’enrôlement d’enfants» dans des forces ou des groupes armés constitue un crime de guerre dans les conflits armés internationaux et non internationaux.

Le chef des milices du polisario, Brahim Ghali alias Mohamed Benbatouche, lance un appel au recrutement des enfants soldats

Le droit international est clair dans ce sens. Le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés stipule dans les articles 1 et 2, que les Etats veillent à ce que les enfants de moins de 18 ans « ne participent pas directement aux hostilités» et qu’ils ne soient pas enrôlés dans leurs forces armées. L’étude menée par l’ONG World Vision, intitulé, ”It takes a World to End the Use of Child Soldiers : A Research Report” (2019), qualifie l’enrôlement des enfants dans les conflits armés comme l’une des plus graves violations des droits de l’enfant.

L’impact sur l’enfant et son développement, sur sa famille et sa communité, peut être tragique, souligne les auteurs du rapport.

Un vaste éventail de preuves irréfutables sur l’enrôlement militaire des enfants par le “polisario” avec la bénédiction d'Alger

Personne ne sait combien d’enfants se battent on sont impliqués dans des conflits armés à travers le monde. Les enfants qui sont confrontés à la guerre, pris au piège dans une zone de conflit et dont les proches sont dispersés, ont plus de risques d’être amenés à participer aux combats, en particulier en Afrique. Certains prennent les armes, d’autres peuvent être utilisés comme espions, terroristes ou esclaves sexuels. Quels que soient leurs rôles et qu’ils soient ou non recrutés de force, ces enfants sont séparés de leur famille, privés d’éducation et susceptibles d’être emprisonnés, blessés ou tués.

Chaque enfant a le droit de grandir dans un environnement qui le protège de la maltraitance et de l’exploitation et a le droit de ne pas faire la guerre, ni de la subir. C’est le droit à la protection dont doivent bénéficier tous les enfants et c’est l’un des droits de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) : les enfants ont le droit de grandir dans un cadre qui leur garantisse la protection (art. 19, 22, 32 à 35, 39 et 40).

Des ONG dénoncent la militarisation des enfants par le Polisario avec la bénédiction de l’algérie

Le Conseil des Droits de l'Homme de l’ONU, qui tient sa la plus longue session de son histoire à Genève, a reçu une multitude d’alertes sur les crimes contre l’humanité perpétrés par le Polisario avec la complicité du régime algérien. La militarisation des enfants en est un. Il vient encore une fois d’être dénoncé par des défenseurs des droits humains.

L’enrôlement militaire des enfants par la milice armée du “polisario” dans les camps de Tindouf, au Sud-ouest de l’Algérie, est un “crime de guerre”, a affirmé, l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale.

"L’Algérie et le «polisario» prétendent qu’il n’y a pas d’enroulement militaire (…) Mais quand le Maroc avance quelque chose, il ne l’avance jamais sans preuve", explique Omar Hilale, en montrant des photos accablantes d’enfants du «polisario» en tenue militaire et maniant des kalachnikovs. Cette réponse intervient après qu’une journaliste ait demandé à l’ambassadeur des preuves au sujet des accusations qu’il avait tenues au sujet de l’Algérie et du «polisario». "Lorsque vous comparez les photos d’Al-Qaïda et du «polisario», vous avez les mêmes armes, la ressemblance, l’âge, la posture, l’entraînement, le treillis militaire", ajoute Omar Hilale. Des images qui, selon l’ambassadeur, montrent ce qu’apprennent le «polisario» et l’Algérie aux jeunes.

L’Algérie doit honorer ses engagements internationaux, surtout que ce pays nord-africain avait ratifié les conventions et les protocoles sur les droits de l’enfant (voir la revue faite par le gouvernement algérien auprès du Conseil des Droits de l’Homme, «Le Comité examine le rapport soumis par l’Algérie au titre du Protocole sur l’implication d’enfants dans les conflits armés», Genève, 17 mai 2018). La responsabilité de la gestion des camps de Tindouf doit revenir à l’Etat algérien et pas au polisario, puisque le lieu de refuge est le sol algérien, dont le seul responsable devant la communauté internationale demeure l’Etat algérien.

Cette pratique est également interdite en vertu de la Convention internationale sur les droits de l’enfant de 1989, les principes de Vancouver et les principes de Paris, a-t-il indiqué, ajoutant qu’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité (2601), qui parle des enfants dans les conflits, condamne l’enrôlement militaire des enfants.

Hilale a fait également observer que cette même résolution demande aux Etats de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cet enrôlement et protéger les enfants pour leur donner l’éducation dont ils ont besoin, notant toutefois qu’“au lieu de donner aux enfants des stylos, des pinceaux et de leur apprendre à chanter, le +polisario+ leur apprend l’atrocité, l’assassinat” et la façon de manier une kalashnikov ou une machette et “le martyr” tout comme Daech et Al-Qaïda.

Tout cela se passe dans le territoire d’un Etat membre qui a signé tous les traités, conventions et textes des Nations Unies sur les enfants”, a souligné l’ambassadeur, relevant que l’Algérie “devra rendre des comptes en ce qui concerne l’enrôlement des enfants dans les camps”.

Qu’est-ce qu’un enfant soldat ?

Les enfants soldats sont toutes les personnes de moins de 18 ans qui, à travers le monde, sont recrutées et utilisées illégalement par des groupes ou des forces armés. Ce sont aussi bien des filles que des garçons, et certains ont à peine 7 ans.

Que font les enfants soldats ?

Ils sont utilisés comme combattants, mais aussi comme espions, soigneurs, porteurs, cuisiniers, messagers ou encore « esclaves » sexuel(e)s, particulièrement dans le cas des filles.

Quelques chiffres…
  1. On estime à 250 000, le nombre d’enfants soldats dans le monde, dont environ 40 % de jeunes filles. La plupart de ces enfants sont enrôlés sur le continent africain.

  2. Grâce à l’Unicef depuis 1998, plus de 100 000 enfants ont été libérés et réinsérés dans leurs communautés, dans plus de 15 pays du monde affectés par des conflits armés. Pour la seule année 2010, l’Unicef a permis la réinsertion de quelque 11 400 anciens enfants soldats.

Pourquoi un enfant devient-il enfant soldat ?

Un enfant ne choisit pas nécessairement de devenir enfant soldat. Les enfants sont le plus souvent enlevés et recrutés de force dans les groupes/forces armés. Ils se joignent parfois volontairement lorsqu’ils sont séparés de leur famille, déplacés pour des raisons de pauvreté, habitent des zones de conflit ou n’ont plus aucune opportunité d’emplois, d’éducation, etc.

Pourquoi les milices armées et les groupes armés recrutent-ils des enfants ?
  1. Ils sont plus facilement influençables et dociles.

  2. Ils sont moins susceptibles de fuir.

  3. Ils peuvent être des espions et des messagers discrets.

  4. Ils coûtent moins cher.

Pourquoi faut-il protéger les enfants soldats ?

Quand un enfant est recruté illégalement dans un groupe armé, il est également très souvent exploité, abusé, violenté et n’est donc plus protégé. Ces enfants enrôlés par les groupes ou les forces armés ne vont plus à l’école (pour se développer et se construire un avenir meilleur) et ils risquent dramatiquement leur vie.




Le phénomène d’enrôlement d’enfants soldats par le polisario sous la supervision de l’armée algérienne, tant dénoncé par les organisations internationales notamment l’ONU, s’est invité au Parlement européen à travers une question avec demande de réponse écrite adressée par un groupe d’eurodéputés au Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.

Cette interpellation intervient peu de temps après la tenue à Genève de la 46ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui a été l’occasion pour plusieurs militants et organisations des droits humains de dénoncer les violations commises à l’encontre des enfants dans les camps de Tindouf, en Algérie et leur enrôlement de force dans les milices du polisario.

Selon le groupe d’eurodéputés, les sbires du polisario n’hésitent pas à recruter des enfants âgés de 12 et 13 ans en tant que soldats et à les faire parader.

Sur la base de ces preuves irréfutables, les députés européens interrogent M. Borrell sur les mesures que le Service européen pour l’action extérieure entend prendre pour protéger les droits de ces enfants dans les camps militaires et empêcher leur exploitation à l’avenir.

Les eurodéputés interpellent également le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur les mesures qu’il compte prendre pour contraindre l’Algérie à respecter ses engagements internationaux pour ce qui est des violations des droits de l’enfant commises sur son sol.

Depuis le début du différend régional autour du Sahara, près de 8.000 enfants auraient été enlevés et déportés pour des entraînements militaires à l’étranger, notamment en Algérie, à Cuba, en Libye, en Syrie et au Venezuela, avait rappelé l’expert en relations internationales, Matteo Dominici devant le Conseil des droits de l’homme à Genève.

M. Dominici s’était élevé contre les vidéos publiées par la machine de la propagande du polisario et de l’Algérie montrant des enfants embrigadés et formés à la guerre, lesquelles images ont été tournées dans les camps de Tindouf sur le sol algérien après avoir rompu le cessez-le-feu onusien, le 13 novembre 2020.

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