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RDC : le nouveau gouvernement bientôt investi par les députés ?

RDC : le nouveau gouvernement bientôt investi par les députés ?

Après la nomination, il y a un mois, du Premier ministre Sama Lukonde, la session parlementaire qui s’est ouverte hier sera l’occasion d’investir le nouveau gouvernement.

Ouverture ce lundi à Kinshasa de la session parlementaire du mois de mars, alors que la RDC est sans gouvernement depuis maintenant deux mois.

Une session parlementaire s’est ouverte ce lundi 15 mars en République démocratique du Congo (RDC). C’est la première de l’ère « Union sacrée », la nouvelle majorité parlementaire qui s’est constituée à l’initiative du chef de l’Etat Félix Tshisekedi. C’est aussi pendant cette session que sera investi le nouveau gouvernement, après la nomination, il y a un mois, du Premier ministre Sama Lukonde.


Dans son discours, Christophe Mboso, nouveau président de l’Assemblée nationale, a présenté les chantiers et les réformes à venir. Ainsi, la priorité sera donnée à la loi électorale et la loi organique portant l’organisation et le fonctionnement de la centrale électorale.


La Constitution pourra aussi être touchée étant donné que certaines options de réforme, envisagées dans une proposition de loi déjà déposée, impliquent forcément la révision de certaines dispositions constitutionnelles.

L’examen du rapport général de la Céni

L’autre élément capital sera l’examen du rapport général de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Ce document est déjà sur la table du bureau de l’Assemblée nationale.

Cette session se penchera aussi sur la désignation des animateurs de la centrale électorale. Christophe Mboso souhaite que, cette fois-ci, « les chefs des confessions religieuses dépasseront désormais leur ego et parviendront à désigner, dans le meilleur délai, leurs délégués », a-t-il dit.

L’Assemblée nationale est « totalement mobilisée pour accélérer l’entérinement de tous les membres, une fois désignés, afin que soit irrémédiablement levé cet obstacle à la poursuite du processus électoral », a-t-il ajouté.

Des réformes électorales

Les confessions religieuses et les autres membres de la société civile préfèrent que soit évacuée d’abord la question des réformes électorales avant d’entamer les choix des dirigeants de la Céni.

Du côté de Moïse Katumbi, les choses ne sont pas si prévisibles. Certains de ses proches assurent que la dernière liste n’est pas encore transmise au Premier ministre. Certains reprochent même l’UDPS, le parti de Félix Tshisekedi, d’avoir directement sondé certains membres d’Ensemble pour la République.

Avec, mondeactuel

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