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Les 100 jours… Pour Convaincre. By Karima Kaddouri©®

Les 100 jours… Pour Convaincre. By Karima Kaddouri©®

Je m’efforce de croire que l’individu est intelligent et que chacun saura qu’il est trop tôt pour un titre.

Nos «savants, sachants journalistes de la politique politicienne» prennent constamment un rôle de «belle-maman» soucieuse de l’apparat de la jeune mariée et de ses prestations affichables et qu’on déambule pour chacune des opportunités nécessaires et imposées.

Notre gouvernement, nouvellement formé, il y a trois mois fait l’objet de nombreuses «courtoisies journalistico-litteraires ou scientifiques ».

La question posée, dresser un premier bilan-avis au terme des 100 jours !

Il est certes légitime de pouvoir «entrevoir» l’efficacité des propositions concrètes pour lesquelles ils ont été «nommés-élus ».

Cette question demeure néanmoins très protocolaire car l’embryon gouvernemental a tout juste posé les pieux de son architecture !

Pouvons-nous traduire d’ores et déjà, les malfaçons ou les vices cachés d’une édification encore au stade des «refondations».

Nb : Je rassure certains lecteurs, je ne me veux nullement être consensuelle, ne l’ayant jamais été, je tente de préserver cette notion de liberté de jugement, quelles que soit les affinités intellectuelles et scientifiques ou supposées comme telles.

La nécessité de traduire ces fameux 100 jours au travers du scan d’une popularité ou impopularité devient presque de l’automatisme inconditionnel d’une «opposition» ou d’une caste de la société souvent inerte elle-même car plus propice à une prophétie que démonstrative dans une activité participative.

L’impopularité ou la popularité désignée revient presqu’à prendre cette «Lune de miel» comme un test obligatoire, un chemin miné, qu’il faut prendre à tâtons, car chaque faux pas fera l’objet de jugement contradictoire, évidemment préparé à l’avance.

Aussi ce baromètre des 100 jours pour convaincre n’est-il pas un moyen de rappeler à nos «gouvernants» qu’il y a une décomposition affinée du scan, car les «plans pluriannuels» exigés pour notre développement doivent être scrutés à la loupe, et, avec un suivi au «quasi quotidien» !

Ainsi ces «100 jours» ne sont pas si anodins car ces «100 premiers pas», dévoilent :

  1. Le style ,

  2. Les mises en place de lois,

  3. Les mise en place des structures inhérentes à l’efficacité du programme,

  4. À savoir les 100 jours sont aussi un moyen de juger la capacité pour convaincre.

Il faut certainement reprendre l’histoire qui nous rappelle que les trois premiers mois, ne prédisent pas forcément les effets d’un programme, d’une politique ou des stratégies futures.

Cela étant dit, on n’excusera aucunement, nos gouvernants de ne pas communiquer mieux, ou de communiquer vrai tout simplement car cette notion d’image prend un réel sens, dans nos sociétés de e-réseaux et de l’information instantanée.

J’entends, enfin je lis trop souvent, les critiques dites politico-journalistes, mettre en avant le caractère discret et réservé de telle ou telle personne politique, responsable du gouvernement :

Cette discrétion ne peut s’apparenter dans le registre du domaine des responsabilités publiques, où nous ne demandons pas à nos politiciens, artisans de notre toile de développement, de chanter sur une table, mais bien une transparence dans les réalisations, préparations, qui ne peuvent être perçues qu’au travers d’une communication qualitative et circonstancielle à leur fonction.

Les 100 jours de lune de miel ou les 100 jours pour convaincre, sont bien une nécessité pour rassurer mais également pour confirmer le langage et la communication de notre paysage politique.

C’est précisément durant ces 100 premiers jours que notre «gouvernement aura l’opportunité de nous délivrer une bonne ou une moins bonne impression».

Alors peut-on faire une synthèse des principales propositions et mises en place des 100 premiers jours du gouvernement de Mr A. Akhannouch, avec pour toile la pandémie Covid entre autres :

  1. Loi des réformes fiscales et les objectifs de «mettre des mesures nécessaires pour activer et réactiver les secteurs, privé et public». Crédit TVA pour encourager les investissements et instaurer et augmenter l’indice de rapport de confiance par cette mesure fiscale incitative et nécessaire en cette période de crise Covid, et notamment pour les secteurs particulièrement touchés;

  2. La protection sociale où l’assurance pass-maladie généralisée, vulgairement appelée «chantier de la protection sociale» est en progression pour une population plus large dont la frange la plus démunie et la plus fragile;

  3. Renforcement des programmes infrastructure, plans d’envergure pour les secteurs de l’énergie verte, les secteurs de l’agriculture avec un schéma Eco-Vert, pour notre ressource «or bleue» et augmenter le nombre de barrages (cf. plan de N. Barakat) pour une gestion de l’eau indispensable;

  4. Une politique «extérieure moins réservée» nous rassurant sur nos postures à l’international et magistralement représentées par notre ministres des affaires étrangères (M.N Bourita) et  notre représentant permanent du Maroc aux Nations unies (M. O. Hilal);

C’est assez encourageant mais encore trop abstrait pour une société qui expose encore de grandes disparités socio-économiques et spatiales.

Alors nos 100 jours ont-ils un effet «Lune de miel pour une Lune pour convaincre»

De la présentation aux résolutions visibles :

Bien plus qu’une confiance de la chambre des représentants, exprimée à la majorité absolue.

Il nous faut un indice de confiance mesurable et palpable par une expression populaire, que nous ne pouvons dénier dans nos tentatives d’analyses.

  1. Les 100 jours pour convaincre sont une courte période mais ils doivent permettre d’augmenter l’indice de confiance perdu ces dernières années, car il faut encourager les initiatives, les élans individuels, les élans collectifs, pour le développement du Maroc et être analyser comme les indispensables de notre posture à l’échelle marocaine, africaine mais aussi internationale.

  2. Les 100 jours pour convaincre sont les 100 jours de Lune de miel pour adoucir nos esprits « malades » par l’inaction politique antérieure.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a initié, encouragé, et mis sur les rails un programme de développement dont le déraillement social et économique est impensable car nous nous imposons tous la locomotive, « la e-locomotive, une smart locomotive marocaine » qui s’est modernisée, et qui prendra tout le monde en marche. (Cf. article sur Nmd) ®.  By Karima Kaddouri©®

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