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Le Père, le Fils et le Mauvais Esprit: Les Zommes du président


Que contient l’accord de 1968 entre la France et l’Algérie?

Signé en 1968, six ans après la fin de la guerre d’Algérie et la signature des accords d’Evian, cet accord international instaure un régime favorable aux ressortissants algériens pour s’installer en France, mais concrètement, que contient cet accord ?

La classe politique française semble s’être passé le mot. L’immigration algérienne vers la France doit être ralentie. Pour ce faire, il est temps de remettre en question des années de politique migratoire, notamment l’accord de 1968.

Après l’ancien ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, c’est au tour de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe de vilipender l’immigration algérienne.

Celui qui a dirigé le gouvernement d’Emmanuel Macron (mai 2017 – juillet 2020) est intervenu dans le média L’Express pour pointer du doigt le fameux accord de 1968 signé par l’Algérie et la France pour fluidifier la circulation des Algériens vers la France. Pour Édouard Philippe, «il est temps de remettre en cause l’accord de 1968 avec l’Algérie».

Des facilités pour l’obtention des titres de séjour

Ce traité international régit les conditions d’entrée et de séjour des ressortissants algériens sur le territoire français et pose donc un régime dérogatoire du droit commun en matière d’asile. Les conditions du regroupement familial sont assouplies. En effet, en cas de regroupement familial, les membres de la famille reçoivent également un certificat de résidence de 10 ans lorsque la personne qu’ils rejoignent dispose de ce titre. D’autres facilités relatives aux titres de séjour existent comme la possibilité de demander un certificat de 10 ans après trois ans de séjour. Le droit commun impose aux ressortissants d’autres nationalités un délai de cinq ans. Par ailleurs, l’accord permet de s’installer librement en France pour exercer une profession indépendante ou de commerçant.

Un traité visant à “favoriser le plein emploi”

Ce traité vieux de 55 ans et signé par le général de Gaulle et Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des affaires étrangères algérien, permettait à la France de pouvoir compter sur une main d’œuvre importante, en échange de quoi les installations des travailleurs algériens bénéficient d’un régime juridique spécial. Ces facilités d’installation et d’exercice d’une activité professionnelle étaient avant tout destinées à régulariser certaines situations, mais aussi à assurer le plein emploi. Le préambule de l’accord précise que les deux Etats sont “conscients de la nécessité de maintenir un courant régulier de travailleurs”. L’objectif est de “favoriser le plein emploi de ces travailleurs qui résident déjà en France ou qui s’y rendent par le canal de l’Office national de la main d’œuvre”. Si le caractère caduque de l’accord est mis en avant par ses détracteurs, trois modifications du traité ont été réalisées en 1985, 1994 et 2001. Selon l’Insee, en 2021, 887 000 ressortissants algériens vivaient en France.

La Caricature précise le titre: «La Pensée immuable distribuant des croix d’honneur aux épiciers qui ont bien voté pendant les élections».

La planche présente le roi Louis-Philippe de profil distribuant des croix d’honneur et des feuilles représentant un dessin de poire à face humaine (portrait caricaturé du roi des Français) à trois hommes sortant d’une «SALLE DES ELECTIONS». A droite de la composition, la réserve de croix d’honneur, dans un tonneau, et les piles de liasses de feuilles caricaturales. De la salle sortent d’autres hommes, à l’arrière-plan à gauche, se dirigeant vers le roi. Ces hommes sont venus chercher les récompenses qui leur ont été promises par le roi en échange de leur vote favorable aux positions politiques du gouvernement. La Planche. dénonce ce qu’elle estime être de la corruption du gouvernement envers les électeurs. Il s’agit certainement d’une allusion aux élections législatives du 21 juin 1834, faisant suite à la dissolution de la chambre des députés prononcée par Louis-Philippe afin de réduire la représentation de l'opposition républicaine. C’est le parti des conservateurs qui sortit largement majoritaire de ces élections. La Planche. montre le roi des Français récompenser les «épiciers», les «tamerlans», comme La Caricature désigne fréquemment les petits bourgeois favorables au juste-milieu, et il devient lui-même une sorte de gros épicier, avec son petit étalage disposé dans la rue. Dans la lettre, une indication en bas au centre précise que la pierre lithographique, due à Chevalier et compagnie (in explication), qui a permis de réaliser la Planche. est d’origine française. Cela représente une avancée d’après les contributeurs du journal, car cela permettrait de n’être plus dépendant des pierres venant de l’étranger.

Les Zommes du président
L'algérophile Jean-Yves Le Drian
Le Père, Jean-Yves Le Drian, ministre de la "mafia" bretonne
« Papa-m’a-dit »

« Tout le monde imagine la main de Jean-Yves Le Drian derrière lui. En Afrique, on le voit un peu comme un “Papa-m’a-dit” », nous explique un homme d’affaires familier des réseaux d’affaires -franco-africains (ou françafricains). La référence à Jean-Christophe Mitterrand, surnommé ainsi par Le Canard enchaîné dans les années 1980, n’est pas, a priori, des plus flatteuses.

Jack Lang, le pacha à l’Institut du monde arabe

A 83 ans, l’hyperactif président de l’IMA se verrait bien rempiler pour un nouveau mandat après une décennie en poste. Mais il doit faire face à la concurrence de neuf candidats, dont l’ancien ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

« Je ne veux pas avoir l’air de m’accrocher. Mais c’est vrai que j’ai envie de poursuivre ce que j’ai commencé. Pas forcément tout un mandat, peut-être un ou deux ans », dit Jack Lang, avant de souligner que, « en même temps, trois ans, ce n’est pas l’éternité ». Il a donc demandé par écrit une audience à l’Elysée, sans obtenir de réponse, avant d’être reçu par la ministre de la culture, Rima Abdul Malak.

L'algérophile Jean-Yves Le Drian pour succéder à Jack Lang, « ami » du Maroc, Jean-Yves Le Drian reçu par Abdelmadjid Tebboune à Alger

"Est-ce la nomination de l’ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères, (70 ans), Jean-Yves Le Drian, à la tête de l’Institut du monde arabe en place Jack Lang (83 ans) en mars prochain par le président Macron, avec la recommandation du Conseil d’administration de l’IMA, l’Institut, une continuation de la consolidation d’une même idéologie politico-militaire dans ses relations avec les pays arabes et ses anciennes colonies?" Dr. Boussouf Abdellah, Secrétaire Général du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME).

Jean-Yves Le Drian, le second Jacques Foccart

Depuis son entrée au Gouvernement en qualité de ministre de la défense sous François Hollande puis de ministre des affaires étrangères sous Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian, le patron du Quai d’Orsay, par ses faits d’armes sur le continent, rappelle le «Monsieur Afrique» de De Gaulle, le fameux Jacques Focart.

La méthode Le Drian, le second Foccart

Sous Hollande, Jean-Yves Le Drian s’est retrouvé souvent à couteaux tirés avec Laurent Fabuis qui occupait le poste de ministre des Affaires Etrangères. C’est à partir de l’ opération Serval puis, plus tard, de Barkhane, lors de l’intervention de l’armée Française au Mali, que Jean- Yves Le Drian a commencé à tisser sa toile. Il a réussi en son temps à convaincre Hollande à prioriser la construction de programmes sécuritaires régionaux.

C’est à cet instant précis que le ministère français de la Défense a pris l’ascendant sur le Quai d’Orsay sur les questions africaines. Ce tournant géopolitique et géostratégique militaire a fondamentalement permis, qui plus est, à Jean-Yves Le Drian de bâtir son réseau tout au long du quinquennat en s’appuyant sur ses fonctions de ministre de la Défense où il jouait de façon informelle, le rôle de ministre de l’Afrique. D’ailleurs, les dirigeants nostalgiques de la Françafrique, opposants et rebelles centrafricains, Tchadiens et autres de passage à Paris, marquaient régulièrement une escale technique chez Cédric Lewandowski, le directeur du cabinet de Jean-Yves Le Drian.

Le Drian, à l’instar de Jacques Foccart, gère ses réseaux en toute discrétion. «L’équipe Le Drian n’était pas préparée à l’Afrique, mais elle a su très vite s’appuyer sur le savoir-faire militaire français pour gérer les affaires d’otages et l’intervention au Sahel», explique une bonne source introduite dans les arcanes Françaises en Afrique . Devenu ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian expérimente son multilatéralisme sécuritaire et la philosophie de la promotion scabreuse de préférer «un Diable que la France maîtrise qu’un ange inconnu», quoique porté par les aspirations et la volonté des peuples du continent. Ainsi les pouvoirs en Afrique et les nostalgiques de la Françafrique utilisent le canal Le Drian pour atteindre Macron.

La crise Malienne qui a semblé surprendre plus d’un n’a pas, selon nos sources, surpris Jean Yves Le Drian qui commençait à être exacerbé par l’attitude du président IBK. Il n’a pas hésité dans un tweet de dire sans gants: « Au Mali, le président IBK n’a pas été au rendez-vous des aspirations du peuple, il y avait une crise de confiance réelle dans ce pays, qui a abouti à ce coup d’État. » Resté quelque peu en retrait sur le dossier malien, préférant laisser la main à la CEDEAO afin de mener la pression sur la junte, Jean-Yves Le Drian a néanmoins gardé les yeux grandement ouverts sur le Mali où la Turquie la Russie et l’Algérie multiplient les ballets diplomatiques.

"compromis à l'africaine"

Le président français était aussi attendu à Kinshasa sur des propos de son ancien ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui avait qualifié l'élection controversée de Félix Tshisekedi de "compromis à l'africaine" en janvier 2019.

Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, avait déclaré les résultats des élections en République Démocratique du Congo (RDC) ne semblent pas « conformes aux résultats que l'on a pu constater ici ou là »

Si Emmanuel Macron a tenté d'attribuer l’erreur diplomatique de Jean-Yves Le Drian, à la presse française, Félix Tshisékédi a lui exprimer pleinement son désaccord.

Jeu de ping-pong très limite entre le président français et son homologue congolais ce samedi lors de la conférence de presse à Kinshasa.

Tout est parti d’une question d’une journaliste de l’Agence française de presse (AFP) à Emmanuel Macron rappelant la célèbre phrase de Jean-Yves le Drian en 2019, à la suite de la proclamation des résultats controversés de la présidentielle.

Le ministre des Affaires étrangères de la France à l’époque avait évoqué « un compromis à l’africaine » comme pour soutenir que les résultats annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) étaient le fruit d’un arrangement politique entre le président sortant Joseph Kabila et Félix-Antoine Tshisekedi et rien n’a voir avec la vérité des urnes.

Alors que le président Emmanuel Macron a répondu succintement qu’il n’y avait « aucune raison » que les prochaines élections en RDC ne soient pas bien organisées, Félix Tshisekedi a rebondi sur le sujet.

« Votre façon de voir les choses, Madame, lorsqu’elles se passent en Afrique, c’est ce qui doit justement changer dans nos rapports avec la France en particulier l’Occident en général. Lorsqu’il y a des irrégularités aux élections américaines, on ne parle pas de “compromis à l’américaine”. Lorsqu’en France, dans les années Chirac, il y a eu le scandale sur des électeurs décédés qu’on a fait voter, on ne parlait pas de “compromis à la française”. Il doit y avoir du respect dans la considération que nous avons les uns envers les autres… Regardez nous autrement en nous considérant comme de vrais partenaires et non pas toujours avec un regard paternaliste », a affirmé le chef l’État congolais.

Une intervention qu’Emmanuel Macron n’a pas voulu faire passer, apportant son «commentaire au commentaire ».

« Beaucoup de malentendu avec ce jeu de ping-pong. Quand il y a des problèmes électoraux Aux États-Unis ou en France, la presse française en parle, elle les dénonce, elle les explique, elle s’en saisit. Elle en parle de manière aussi intraitable qu’elle le fait lorsqu’elle parle de vous. Donc, il n’y a pas de double standard », rétorque Emmanuel Macron.

Et d’enchaîner :

« Ne croyez pas que c’est l’irrespect, ce n’est pas vrai… Quand un ou des journalistes français posent des questions, ce n’est pas le gouvernement français. Il ne faudrait pas tout confondre. »

Pour Emmanuel Macron, il n’y avait pas de caractère de mépris dans la formule de Jean-Yves le Dryan.

Issu de l’opposition, Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de la présidentielle de 2018. Des résultats que continuent à contester Martin Fayulu annoncé deuxième, s’appuyant sur des missions d’observation dont celle de l’église catholique.

Le Mauvais Esprit..."Soit c’est moi, soit c’est rien!" Chems-eddine Mohamed Hafiz, recteur de la grande mosquée de Paris

Furieux de ne pas avoir été invité à la cérémonie du 11 novembre 2021 par le président français Emmanuel Macron, selon ses dires, le recteur de la mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a noyé son vif ressentiment dans un flot de mensonges et d’insultes.

Dans un communiqué officiel, le recteur “déplore vivement de ne pas avoir participé à la cérémonie de commémoration du 103e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, se déroulant ce jeudi matin sous le patronage du Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron”.

Pour Me Hafiz, seul le recteur de la mosquée de Paris a donc droit à cet honneur parce que "sa mosquée" serait “le seul représentant légitime” de l’islam en France, alors qu’il suffit d’un seul micro-trottoir pour réaffirmer la défaillance de la communauté musulmane de France à l’égard de la mosquée de Paris.

Pour traduire sa frustration, le recteur Hafiz, qui doit rendre des comptes à Alger, a recours à l’insulte contre ceux qui le contredisent et contribue ainsi à rabaisser la fonction du recteur d’une mosquée qui se doit d’avoir un comportement digne.

Soit c’est moi, soit c’est rien !

Sauf qu’un représentant du culte musulman a bien été convié à la cérémonie en la personne de M. Mohammed Moussaoui, président du Conseil National du Culte Musulman (CFCM).

"Récompense honnêtes aux électeurs obéissants"
Réponses👉 AGE du CFCM du 12 mars 2023: Le CFCM adopte à l’unanimité de nouveaux statuts.
Le CFCM adopte de nouveaux statuts.

Le fils

Gérald Moussa Darmanin naît le 11 octobre 1982. Son grand-père paternel, Rocco Darmanin, né en 1902 à Béja en Tunisie, mineur de profession, est issu d'une famille maltaise catholique, ayant peut-être une lointaine origine arménienne. Son grand-père maternel, Moussa Ouakid, né en 1907 en Algérie dans le douar d'Ouled Ghalia (ex-commune mixte d'Orléansville dans l'Ouarsenis) a été tirailleur algérien, résistant dans les Forces françaises de l'intérieur (FFI) en 1944.

A suivre...

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