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Le Parlement marocain, parlement arabe et le Parlement panafricain dénoncent la dernière résolution

Le Parlement marocain, parlement arabe et le Parlement panafricain répondent à la dernière résolution du parlement européen sur le Maroc

Maroc: le Parlement dénonce la résolution européenne sur les migrants mineurs

Jeudi, le Parlement européen a adopté un texte proposé par des parlementaires espagnols, rejetant « l’utilisation par le Maroc des contrôles aux frontières et de la migration, notamment des mineurs non accompagnés, comme moyen de pression politique sur un Etat membre de l’Union » européenne (UE).

Rabat-Le Bureau de la Chambre des Représentants et les Présidents des groupes et le groupement parlementaire rejettent les dispositions inappropriées de la résolution non législative relative aux mineurs non accompagnés et la question migratoire adoptée par le Parlement européen.

Le Parlement marocain a dénoncé vendredi 11 juin la résolution du Parlement européen accusant le Maroc d’utiliser les migrants mineurs comme un «moyen de pression politique», après un récent afflux migratoire dans l’enclave espagnole de Ceuta. Le bureau du Parlement marocain «dénonce le contenu de cette résolution contenant de nombreuses contrevérités» et «réitère le statut juridique» de Ceuta, qu’il qualifie de «ville marocaine occupée», selon une déclaration après une réunion d’urgence jeudi soir à Rabat, reprise dans un communiqué. La résolution adoptée par le Parlement européen n’a pas de caractère contraignant pour le Maroc. Pour le ministère marocain des Affaires étrangères, cette résolution «ne change rien à la nature politique de la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne». «Le problème demeure avec l’Espagne, tant que les raisons de son déclenchement n’ont pas été résolues», a-t-il ajouté dans un communiqué.

Crise bilatérale

Pour le ministère marocain des Affaires étrangères, cette résolution ne change rien à la nature politique de la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne. « Le problème demeure avec l’Espagne, tant que les raisons de son déclenchement n’ont pas été résolu », a-t-il ajouté dans un communiqué.

🔴La résolution adoptée, ce 10 juin 2021, par le Parlement européen ne change rien à la nature politique de la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne. pic.twitter.com/Lxjds7Lsnh — Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) June 11, 2021

Résolution sur le Maroc : Réunion d’urgence du parlement arabe

Le Caire – Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes a exprimé, vendredi, son étonnement de la position du Parlement européen de tenir le Royaume du Maroc responsable dans la question de l’immigration et affirme que cette résolution constitue une «politisation indésirable» de cette question.

«Le suivi équitable des politiques marocaines confirme que le Royaume adopte des positions responsables sur la question de l’immigration dans la région de la Méditerranée occidentale, reflétant une volonté politique initiée sous les Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour faire face à la crise migratoire», a indiqué la Ligue arabe dans un communiqué.

Elle a rappelé, à cet égard, la récente décision Royale de faciliter le retour des mineurs marocains non accompagnés en situation irrégulière dans certains pays de l’Union européenne et dont l’identité a été clairement établie.

«La position du Parlement européen reflète une politisation indésirable de la question migratoire», a-t-elle regretté, soulignant que «les problèmes migratoires complexes exigent une coopération et des efforts concertés entre les différents pays, afin de les traiter dans un cadre global qui prend en considération leurs divers aspects».

La Ligue arabe a de même appelé la partie européenne à adopter des positions pratiques qui renforcent la coopération et la coordination conjointe entre les pays d’origine et d’accueil des migrants, soulignant que le Royaume du Maroc a toujours était pour les européens un partenaire responsable en la matière.

Le Parlement panafricain répond au Parlement européen pour le Maroc

Johannesburg-Afrique du Sud: Le Parlement européen ne doit pas s’impliquer dans la crise entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, car il s’agit d’une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques ou à l’aide d’une négociation directe, a affirmé ce jeudi le président sortant du Parlement panafricain (PAP).

«Le Parlement Panafricain appelle son homologue européen à s’abstenir de toute prise de position susceptible d’exacerber les tensions et appelle les deux parties à résoudre la crise dans un cadre purement bilatéral», souligne Nkodo Dang dans un communiqué.

Il s’est félicité de la décision du Roi Mohammed VI pour le retour de tous les mineurs marocains non accompagnés, entrés illégalement dans l’Union européenne. «Les faits prouvent que le Royaume du Maroc joue son rôle dans la lutte contre le terrorisme, l’immigration illégale et la traite des êtres humains, dans le respect des principes et des exigences du partenariat qui l’unit à l’Union européenne et à son environnement régional», a-t-il soutenu.

Le président sortant du PAP ajoute que le Maroc joue également un rôle important dans la gestion du dossier de la migration en Afrique, «ce qui a été félicité à maintes reprises par les Chefs d’Etat et de gouvernements africains, ayant désigné le Roi Mohammed VI Champion de la Migration en Afrique».

De même, et dans le cadre de sa politique de partage d’expérience, particulièrement en matière de migration, le Royaume du Maroc a pris l’initiative d’abriter le premier centre africain dédié à l’étude et à l’examen de ce fléau, désormais intitulé «l’Observatoire Africain des Migrations», s’est-il enorgueilli.

Nkodo Dang a rappelé, à cet égard, le strict respect des engagements pris par le Parlement européen et le Parlement Panafricain pendant le Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union Africaine et de l’Union européenne, tenu à Abidjan en 2017. Les deux parties avaient en effet convenu, entre autres, du fait que «tous problèmes opposant deux Etats relèvent des relations bilatérales entre ceux-ci et les deux Parlements ne peuvent intervenir qu’au cas où ceux-ci ont débattu de ce problème au préalable».

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