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À l'heure actuelle, les «microbes» et les «ânes» se demandent partout: Où est passé l’argent collecté pour le "HAM-AS".?... "Much Loved"

À combien la cagnotte de Benkirane s'élève-t-elle?

S’adressant directement aux membres du parti, notamment les commerçants, agriculteurs et personnes financièrement aisées, le Secrétaire général du PJD a déclaré: «Vous êtes 20 000 individus, et si nous adoptons seulement 100 dirhams par personne, nous atteindrons deux millions de dirhams, sachant que certaines factures seront réglées après la fin du congrès.

Toute activité de collecte de fonds du public ou d’appel public à l’épargne sont des activités régies par un cadre légal. Celles-ci nécessitent l’obtention au préalable d’un agrément de la part d’une autorité habilitée.

Benkirane a également admis que le parti «fait face à un défi pour collecter le montant de 1,3 million de dirhams que le ministère de l’Intérieur doit lui fournir; ce dernier s’interroge s’il s’agit d’un congrès ordinaire ou extraordinaire, bien que la loi mentionne le congrès de manière générale», soulignant «l’engagement à organiser ce congrès tous les quatre ans».

Dans un contexte distinct, l’orateur a appelé les membres du Parti de la Justice et du Développement à «préserver la référence, soutenir la monarchie et éviter tout heurt avec le Roi, tout en veillant à lui accorder la place qu’il mérite; même si la politique peut être critiquée, cela doit se faire selon des principes».

Concernant la performance du PJD sur la scène politique nationale, Benkirane a souligné que « le parti est en mouvement et a retrouvé son âme », citant comme preuve sa victoire récente dans deux sièges lors des élections communales, notamment face au « parti du Chef du gouvernement ». Il a poursuivi: «C’est pour nous un indicateur important, et des signes de vie sont apparus dans le parti, même s’ils l’ont placé au huitième rang au Parlement».

Le responsable politique ne s’est pas arrêté là dans son discours; il a tenté de rappeler à nouveau le parcours du parti au cours des années précédentes, saluant ce qu’il a considéré comme «son rôle non dissimulé durant la période du 20 février 2011 et ce qui menaçait alors la patrie, l’État et le régime…; ce que l’État et la société ont reconnu en lui accordant (au parti) la première place dans la vie politique pendant dix ans », selon ses propos.

Des milliers de personnes ont mis les mains dans leurs poches, y compris des célébrités comme la comédienne marocaine Loubna Abidar, vedette de Much Loved.

Dans une démarche politique inédite, le Parti de la justice et du développement (PJD), qui a dirigé le gouvernement pendant dix ans, a lancé une campagne de collecte de fonds auprès des congressistes, des membres du parti et de ses sympathisants, afin de financer son neuvième congrès national prévu pour les samedi et dimanche 26 et 27 avril 2025.

Une réalité qui reflète l’ampleur du changement que traverse le parti, non seulement en termes de présence politique, mais aussi dans la structure de son autofinancement.

L’affaire controversée de la « Essinya », que certains ont jugée illégale, a été menée par Abdelilah Benkirane, secrétaire général du parti, à travers un appel ouvert à la contribution, avec un discours émotionnel mêlant religion et patriotisme, dans une tentative de lui donner un vernis de “volonté populaire”.

Mais les documents comptables racontent une autre histoire : les dysfonctionnements dans la gestion financière du PJD sont documentés par la Cour des comptes, allant du retard dans la présentation des documents jusqu’aux subventions à restituer.

La Cour des comptes avait recommandé, par le passé, au parti de veiller à présenter ses comptes annuels dans les délais prévus conformément à l’article 44 de la loi organique n°11.29 relative aux partis politiques, et de fournir tous les justificatifs nécessaires à l’appui des dépenses engagées sous forme de factures, de conventions, d’états d’honoraires ou de pièces conformes aux exigences légales et réglementaires.

Elle a également appelé le parti à restituer au Trésor public les montants des subventions indûment perçues lors des élections du 8 septembre 2021.

Ce qui intrigue encore davantage dans cette affaire de « Essinya », c’est que le recours à cette collecte de contributions volontaires pourrait sembler acceptable s’il s’agissait d’un petit parti peu connu, ou d’une structure éphémère créée pour les élections.

Mais lorsqu’il s’agit d’un parti qui a dirigé le gouvernement pendant dix ans, une question essentielle se pose : un parti qui prétend gouverner un pays peut-il échouer à gérer ses propres ressources ? Et les discours identitaires suffisent-ils à masquer la réalité d’une organisation en proie à une fragilité financière interne ?

Benkirane traite les partisans de «Taza avant Gaza» de «microbes» et «d’ânes»

Dans une nouvelle sortie polémique, Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), a de nouveau fait parler de lui pour les mauvaises raisons. À l’occasion d’un meeting organisé par le syndicat affilié à son parti, l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM), à l’occasion de la fête du Travail, l’ancien chef du gouvernement a violemment attaqué les Marocains qui prônent une hiérarchisation des priorités nationales sous le slogan « Taza avant Gaza ».

Fidèle à sa rhétorique populiste et clivante, Benkirane n’a pas hésité à qualifier ces citoyens de « microbes » et d’« ânes », des insultes choquantes et indignes d’un homme d’État. Ce dérapage verbal révèle une dérive inquiétante dans le discours politique d’un responsable dont la crédibilité a été sérieusement entamée par une décennie de promesses non tenues.

Est-il haram de comparer un humain à un animal ?
لا يجــــــــوز تـشـبـــيــه الانســــــان بالحــيــوان
قال تعالى : (وَ لَقَدْ كَرَّمْنَا بَنِي آَدَمَ وَ حَمَلْنَاهُمْ فِي الْبَرِّ وَ الْبَحْرِ وَ رَزَقْنَاهُمْ مِنَ الطَّيِّبَاتِ وَ فَضَّلْنَاهُمْ عَلَى كَثِيرٍ مِمَّنْ خَلَقْنَا تَفْضِيلاً)سورة الإسراء أية 70
وقال عزّ وَجَلّ : (لَقَدْ خَلَقْنَا الإِنْسَانَ فِي أَحْسَنِ تَقْوِيمٍ) . سورة التين

Et l'imâm An Nawawî a dit :

 "Parmi les odieuses expressions utilisées habituellement, il y a de dire à celui avec qui on est en conflit : "Espèce d'âne, espèce de chèvre, espèce de chien" ect.

Cela est abominable sous deux aspects :

-L'un d'eux est que c'est un mensonge.

-Et l'autre étant que cela est une nuisance."

  وقال الإمام النووي رحمه الله:

‎ من الألفاظ المذمومة المستعملة في العادة قوله لمن يخاصمه

‎يا حمار ، يا تيس ، يا كلب ، ونحو ذلك

‎فهذا قبيح لوجهين

‎ أحدهما : أنه كــذب

‎ والآخر : أنه إيــذاء

الأذكار ص/365

Mais le plus préoccupant reste sans doute son appel indirect au djihad en Palestine, reprenant un slogan scandé dans les stades de football– « Envoyez-nous en Palestine pour combattre les sionistes ». Une déclaration irresponsable, lancée depuis une tribune syndicale, qui flirte dangereusement avec l’incitation à la violence, à mille lieues des principes de responsabilité et de modération que l’on est en droit d’attendre d’un ancien chef de gouvernement.

Ce regain d’activisme politique semble obéir à une stratégie claire : tenter un retour en force du PJD sur le dos de la cause palestinienne, en jouant sur l’émotion collective, au lieu de proposer un programme sérieux et structuré répondant aux véritables préoccupations des Marocains. Emploi, santé, éducation, logement, pouvoir d’achat : sur tous ces fronts, le discours de Benkirane reste dramatiquement vide.

Après avoir été lourdement sanctionné dans les urnes en 2021, le PJD semble incapable de tirer les leçons de son échec. Le recyclage des slogans creux, l’indignation sélective et la posture victimaire ne suffisent plus à masquer l’absence d’un projet politique crédible. Benkirane, en s’arrogeant le monopole de la défense de la cause palestinienne, insulte non seulement ses concitoyens, mais aussi l’intelligence politique d’un peuple marocain de plus en plus exigeant en matière de transparence, de résultats, et de reddition des comptes.

La question demeure : combien de temps encore ce type de discours émotionnel et agressif pourra-t-il masquer l’absence de vision et de solutions concrètes ?

Où est passé l’argent collecté pour le "HAM-AS"?

Après un débat intense concernant la participation de Hamas au 9ᵉ congrès du Parti de la justice et du développement (PJD), Idriss Azami, président du comité préparatoire du congrès, avait annoncé que la délégation de la mouvance palestinienne ne sera pas présente à cet événement.

L’annonce de ce retrait a été faite par Azami dans une déclaration accordée au site officiel du PJD, soulignant que la participation de représentants de Hamas, confirmée plus tôt par le secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, a été annulée. Le porte-parole de Hamas, Fawzi Barhoum, qui était censé être présent, ne participera donc pas à la session inaugurale du congrès prévue demain, samedi. Azami a expliqué que les délégations de la Palestine, de la Jordanie et de la Libye, qui devaient participer à la cérémonie d’ouverture, ne pourront pas se rendre au Maroc pour diverses raisons. Il n’a toutefois pas fourni davantage de détails sur les raisons précises de ces absences.

Le beurre, l’argent du beurre, et le cul de la crémière
Tel père, telle fille.

Soumaya Benkirane, fille de l’ancien chef du gouvernement et secrétaire général du PJD, est connue pour son audace et ne manque pas de courage. Jeudi, elle en fait à nouveau la démonstration, en publiant un long post sur sa page Facebook. Un post percutant où, dans un mélange d’arabe classique et de darija, elle défend le droit de son père à la pension de retraite exceptionnelle, dont il vient d’avouer être le bénéficiaire.

Dieu, gardez-moi de mes amis...«Ce sont nos proches qui ont été les premiers à reprocher en secret cette retraite à, pourtant, celui qu’ils qualifient de leader de calibre mondial. Et c’est le montant de cette pension (90.000 dirhams par mois, ndlr) qui semble le plus les affecter», affirme ainsi, d’emblée, Soumaya Benkirane. Elle ajoute: «ceux qui véhiculent ce montant sont des menteurs. À ce que je sache, la retraite de mon père est bien moins conséquente et elle ne lui a été accordée qu’il y a à peu près trois mois».

Pour elle, Abdelilah Benkirane n’a jamais demandé à bénéficier d’une quelconque retraite ou autres privilèges. «Au contraire, il a abandonné son poste de parlementaire et sa retraite administrative, tout comme il a décliné de nombreux avantages. Il est resté pendant des mois sans ressources, prenant en charge sa maison, constamment fréquentée par des invités, grâce à l’argent de ma mère, que Dieu la gratifie».

Soumaya Benkirane ne s’arrête pas en si bon chemin. «Aurait-il voulu remplir sa maison d’or et d’argent, avant, pendant comme après son mandat en tant que chef du gouvernement, mon père aurait saisi un nombre infini d’occasions qui lui ont été offertes. Mais cela n’a jamais été son but dans la vie».

La fille Benkirane profite de cette tribune pour tirer à boulets rouges sur (tous) ces ministres, qu’elle ne nomme pas, qui ont «construit bien des demeures et amassé tant d’argent en profitant de salaires, d’indemnités de transport et d’autres privilèges».

«Mon père, lui, n’a même pas un appartement à lui et sa joie la plus grande est quand il réussit à bien recevoir ses invités et à aider ceux qui le sollicitent», plaide Soumaya Benkirane.

«Qui peut refuser un cadeau de Sidna?»Si Abdelilah Benkirane bénéficie aujourd’hui d’une pension de retraite exceptionnelle, c’est au vu des charges qu’il doit encore supporter, même s’il n’est plus chef de gouvernement. «Sa maison ne désemplit pas et cela nécessite des moyens conséquents. Et c’est là où le geste royal est intervenu», explique-t-elle.

«Informé de la situation que vit mon père, le roi, que Dieu lui accorde longue vie, a bien voulu l'entourer de sa sollicitude. Et qui peut oser retourner le don du généreux? Je défie quiconque de dire non à un cadeau de Sidna», s’exclame, visiblement indignée, Soumaya Benkirane.

Et de conclure par cette phrase lapidaire: «Sa Majesté le roi s’est montré bien plus clément à l’égard de Abdelilah Benkirane que ses frères… Et ceux qui lui envient cette retraite, je [leur] dis que vous ne méritez pas qu'il soit des vôtres. Si votre tête était haute et votre dignité préservée, c’est grâce à lui, et cela vaut tout l’argent du monde».

Sciemment dirigée contre les «frères», la phrase est effectivement une claque...et elle vaut son pesant en or.

Le recrutement de Soumaya Benkirane au Secretariat general du Gouvernement

Le recrutement, par concours, au sein du Secrétariat général du gouvernement de Soumaya Benkirane, une des filles du chef du Gouvernement Abdelilah Benkirane, a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux avec ceux qui dénoncent ce conflit d’intérêt, et d’autres qui considèrent qu’elle a le droit comme tout citoyen de prétendre à un emploi, fusse-t-il du Secrétariat général du gouvernement.

La fille de Benkirane a été admise au concours avec trois autres militants du Mouvement unicité et réforme (MUR, bras religieux du PJD) et de la jeunesse du PJD.


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