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La nomination de M. Mohamed Adil Ihourane, à la tête de la province de Khénifra, l'a fait renaître de ses cendres... Elle se reconstruit, elle se fait belle!!!

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Imaginez une ville où les montagnes rencontrent l’histoire, où chaque pierre porte une légende ancienne. Khénifra, la mythique cité, est un livre ouvert sur l’histoire du Maroc et un symbole vivant de la persévérance humaine. Un carrefour florissant de cultures et de savoir, Khénifra a survécu aux caprices du temps et aux épreuves des conflits.

Elle est considérée comme une destination privilégiée du tourisme écologique par la beauté de ses montagnes aux couleurs rougeâtres, de ses lacs et de sa forêt majestueuse de cèdres.

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Berceau de la résistance, cette ville du Moyen Atlas a longtemps été délaissée. Elle l’est encore dans une certaine mesure parce qu’elle reste, avec Azilal, l’une des villes les plus pauvres de la région. Routes d’accès encore délicates, et par conséquent absence d’investissements et d’occasions créatrices d’emplois. les responsables en charge des affaires locales, choisis par les habitants, agissent toujours en ciblant quelques zones, jamais la ville dans son ensemble. beaucoup d’habitants admettent oublier jusqu’à l’existence des collectivités territoriales tant cette ville était vouée à l’abandon, croulant sous les problèmes et les manquements.

Aujourd’hui, Khénifra renaît de ses Cendres

Aujourd’hui, elle se dresse, telle un phœnix renaissant de ses cendres… Khénifra, la perle de l'Atlas est aujourd'hui un immense chantier à ciel ouvert où des projets économiques, sociaux, culturels et sportifs... avancent.

M. Mohamed Adil Ihourane, Gouverneur de la province de Khénifra, va ressusciter et remodeler Khénifra, ce grand bosseur fait l'unanimité autour des actes qu'il pose. C'est justement ce dont Khénifra a besoin.

Depuis l’installation du gouverneur de la province de Khénifra et qui n’est autre que l’infatigable M. Mohamed Adil Ihourane, M. Ihourane a pour ambition de positionner la province de Khénifra parmi les provinces les plus attractives du Royaume.

M. Ihourane a été confronté à plusieurs défis: rattraper le retard accumulé en matière d’investissement et d’entretien, répondre aux besoins croissants en matière d’infrastructures pour accompagner le développement économique et social.

Mohamed Adil Ihourane, gouverneur de la province de Khénifra récemment désignés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI se retrouve face à une multitude de défis sociaux et environnementaux complexes qui nécessitent une attention urgente et des actions concrètes. 
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Le nouveau gouverneur nommé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI doit faire face à divers défis majeurs. Parmi ceux-ci, on peut citer le développement économique, la lutte contre la pauvreté et l'inégalité, la gestion durable des ressources naturelles, le renforcement des institutions locales, la promotion de l'éducation et de la formation professionnelle, ainsi que la lutte contre le changement climatique.

Des problèmes qui impactent directement le bien-être des populations et le développement économique du pays.

La mission prioritaire du le gouverneur de la province de Khénifra, M. Mohamed Adil Ihourane serait de mettre en œuvre des solutions concrètes pour améliorer le quotidien des citoyens, tout en assurant un développement équilibré des régions.

Les Joyaux Architecturaux de Khénifra

La ville, après avoir traversé les tumultes de l’histoire et les épreuves des conflits, témoigne aujourd’hui d’une résilience remarquable. Éloignée de de Rabat, la capitale Marocaine, 4 h 26 min (231,9 km) via R407, 4 h 34 min (236,9 km) via N29 cette cité légendaire conserve une allure majestueuse et imposante.

Khénifra abrite un trésor de monuments historiques reflétant son passé glorieux. Parmi ceux-ci la Casbah de Mouha ou Hammou Zayani, bâtie par le sultan Almoravide Ibn Tachfine sur le bord d’Oum Errabii, restaurée par le sultan Alaouite Moulay Ismaïl en 1688, dans le cadre de la construction de l’axe stratégique allant de Meknès en passant par Azrou, Khénifra, jusqu’à Marrakech. L’autre monument historique est la Casbah d’Adakhssal. Elle est située à 15 km de la ville et du fameux pont sur l’Oum Errabii.

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Ce pont est toujours érigé malgré les nombreuses crues qu’il a dû subir. Une légende s’est forgée autour du vieux pont: on croit qu’il est bâti avec des œufs (selon la tradition orale).

Ces structures, sont des exemples remarquables de l’architecture traditionnelle. Chaque monument possède sa propre histoire et architecture unique, témoignant des différentes époques et influences culturelles qui ont façonné Khénifra.

Khénifra est redevenue une des villes les plus festives de Royaume

Khénifra a retrouvé son statut de destination festive. En effet, la 6e édition estivale du Festival international “Ajdir Izourane” s’est ouverte à Khénifra, dans le cadre des célébrations de la Fête du Trône, de la commémoration de la Révolution du Roi et du Peuple, ainsi que de la Fête de la Jeunesse.

Un hommage à un discours historique et une culture vivante

Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette manifestation s’inscrit également dans le sillage de la célébration du 24e anniversaire du discours historique prononcé par le Souverain à Ajdir le 17 octobre 2001.

Bien plus qu’une simple kermesse culturelle, Ajdir Izourane puise ses racines dans le célèbre discours royal d’octobre 2001 à Ajdir, qui avait consacré la reconnaissance de la langue et de la culture amazighes comme patrimoine commun de tous les Marocains. Cette édition a donc joué sur deux tableaux : festive et symbolique, entre traditions et modernité.

Comme le résume Mohamed Yassine, président de la Fondation Esprit Ajdir Atlas: «Khénifra n’est pas seulement un décor naturel magnifique, c’est un espace vivant où l’amazighité s’affirme dans la langue, l’art et la pensée.»

La région de Khénifra a toujours été considérée comme la grande réserve d’eau du Maroc car deux plus importants fleuves du Maroc y prennent naissance, notamment Oum Errabiaa et ses affluents Chtouka, la périphérie de cette ville recèle les sites touristiques les plus attractifs du Moyen Atlas notamment les sources de l'Oum Errabiaa, le Lac Aguelmame Aziza, le lac Tiguelmamine, le Lac Ouiouane, l'Aguelmame N'Miaami, le Lac Aguelmame Abakhane, le plan d'eau du barrage Tanafnit El Borj et le plateau d'Ajdir Izayane.

La bataille d’El Hri, une leçon de militantisme et une source d’inspiration pour les générations montantes
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A chaque 13 novembre, la mémoire collective marocaine revit la bataille historique d’El Hri à Khénifra durant laquelle l’occupant français a subi une cuisante défaite.

Cette bataille, qui restera gravée à jamais dans la mémoire nationale et dont le Maroc célèbre lundi le 103-ème anniversaire, est l’une des plus célèbres menées par les résistants marocains contre les autorités du protectorat durant le début de la résistance armée.

La bataille d’El Hri, menée par le vaillant militant Moha Ouhammou Zayani en compagnie des habitants de Zayane et des autres tribus avoisinantes, reflète l’une des meilleures valeurs de patriotisme, de bravoure et de sacrifice au service de la patrie, dont ont fait preuve les valeureux combattants marocains pour faire face aux visées expansionnistes sur le territoire national.

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Au cours de la bataille d’El Hri, les forces coloniales ont subi une grande défaite et des pertes énormes aussi bien en armements qu’en vies humaines. Ainsi l’armée d’occupation a recensé la perte de 580 soldats et 33 officiers, outre 176 blessés.

Les Moujahidines se sont emparés également d’une importante quantité d’armes, dont 8 canons, 10 mitrailleuses et une grande quantité de fusils.

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Cette bataille a été qualifiée de désastre par les colons français vu le nombre élevé des morts et des lourdes pertes matérielles qu’ils ont essuyés.

Outre ces dégâts et trois jours après la bataille d’El Hri, Moha Ou Hammou Zayani à la tête de 3.000 combattants a fait face à un autre assaut des colonnes françaises dépêchées depuis les plaines du Tadla pour venir en aide aux soldats enclavés à Khénifra.

S’agissant de ce désastre colonial, le Général Guillaume, un des officiers qui ont pris part à l’assaut sur le Moyen Atlas, a écrit dans un ouvrage intitulé ‘’les berbères marocains et la pacification de l’Atlas Central (1912-1933)’’ qu’il s’agit de la plus grande défaite essuyée par l’armée française durant toute sa campagne en Afrique du Nord.

La bataille d’El Heri a eu lieu dans un contexte où les forces d’occupation, ayant dominé ce que Lyautey appelait ‘’le Maroc utile’’, ont envahi les régions Est et Ouest du Maroc à travers Taza (1914), avant de s’intéresser au Moyen-Atlas et plus particulièrement Khénifra, l’objectif étant de resserrer l’étau autour de cette ville qui constituait un avant-poste pour la résistance.

Ainsi, les premières opérations de l’armée d’occupation visaient la ville de Khénifra en mai 1914, préparant le terrain pour l’occupation des régions avoisinantes, notamment le village d’El Heri, alors fief des tribus Zayane et un point de départ des attaques menées par les Moujahidine du Moyen-Atlas contre les troupes étrangères.

La résistance farouche des tribus Zayane a poussé l’occupant à confier la mission de repousser les attaques de la résistance aux plus hauts gradés de l’armée. Les combattants, dirigés par le héros Moha Ou Hammou, se sont rassemblés sur la rive Est du Oued Chebouka à El Heri avant d’être attaqués par la force occupante qui ciblait des innocents sans défense.

Par la suite, Moha ou Hammou et ses hommes poursuivirent la lutte, attaquant l’occupant dans plusieurs autres secteurs et livrant d’autres batailles jusqu’à ce que le héros de l’Atlas tombe au champ d’honneur lors de la bataille de Taoujkalt, le 27 mars 1921. Il fut inhumé à Tamelaket, près de Taoujkalet, afin que sa tombe continue d’immortaliser le souvenir de cette bataille et de la lutte des résistants du Moyen-Atlas qui restera à jamais gravée dans la mémoire nationale.

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