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LA CRISE LIBYENNE ET L’ACTION DU MAROC (L’Opinione delle Libertà)

LA CRISE LIBYENNE ET L’ACTION DU MAROC (L’Opinione delle Libertà).

L’Opinione delle Libertà, (The Opinion of Freedoms) est un journal d’orientation libérale de diffusion nationale basé à Rome . Fondé en 1992 , sous la direction d’ Arturo Diaconale , L’Opinione delle Libertà est devenu un journal depuis le 14 décembre 1993 .

Dans un article intitulé « la crisi libica e l’azione del marocco » publié dans le journal Italien « L’Opinione delle Libertà », en date du 11 février 2020, l’auteur de l’article Domenico Letizia nous parle du rôle de la diplomatie marocaine pour trouver une solution à la crise libyen.

Traduction:

D’innombrables conférences, réunions et propositions de résolutions pour la crise libyenne semblent de moins en moins efficaces. Parmi les différentes approches, celle le Royaume du Maroc est intéressante . Le seul accord accepté d’un point de vue juridique dans le pays d’Afrique du Nord, et qui sert de base au dispositif institutionnel actuel, est celui signé dans la ville marocaine de Skhirate vers la fin de 2015. Les accords conclus, à cette occasion, entre les différentes parties libyennes , constituent encore aujourd’hui une sorte d ‘ » accord juridique  » qui reconnaît la légitimité du gouvernement d’ al-Sarraj, ainsi que l’autorité de Tobrouk, et donc de Haftar , et du Conseil d’État attribué à Tripoli. Cet accord permet au Maroc aujourd’hui de pouvoir réintégrer la scène libyenne et d’accueillir une nouvelle conférence africaine pour tenter de renforcer le dialogue politique entre les différentes forces à l’intérieur de la Libye. La diplomatie marocaine, renforcée par l’accord de Skhirate conclu au Maroc en 2015 et reconnu par l’ ONU, revient sur la scène internationale pour arbitrer une solution partagée par les parties au conflit libyen, après l’échec de Berlin.

Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a récemment reçu à Rabat l’émissaire du président du Parlement libyen, allié du général Haftar, et le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Tobrouk, Abdelhadi Lahouij .

La réunion constitue un signal fort du retour du Royaume à la crise libyenne après son exclusion de la Conférence de Berlin . Un choix qui avait suscité des doutes et surpris les pays occidentaux pour attirer l’ attention de l’ Europe sur les politiques étrangères du Royaume. Le président français, Emmanuel Macron , avait téléphoné au roi du Maroc pour réitérer sa position en faveur du rôle marocain dans la crise libyenne, tout en rappelant que l’Italie avait inclus le Maroc dans toutes les initiatives ministérielles, tenues à Rome et à Palerme, avec les pays voisins de la Libye.

La rencontre avec le représentant de Haftar est la deuxième en quelques jours, après celle qui a eu lieu au Congo , la semaine dernière, lors de la réunion de la Commission de l’Union africaine sur la Libye. L’envoyé libyen a rappelé l’accord de Skhirate, saluant les efforts du Maroc pour mettre fin à la crise libyenne et relançant le rôle de la diplomatie marocaine pour trouver une solution à la crise.

Le ministre marocain a déclaré qu’il avait eu une conversation téléphonique avec le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Mechri, pour discuter de la situation en Libye et réitérer l’importance de l’accord de Skhirate. Ces développements semblent indiquer que les parties libyennes pourraient opter pour une deuxième tentative de résolution du conflit en demandant au Maroc d’organiser un nouveau cycle de dialogue centré sur les objectifs et points fixés par l’accord de Skhirate, considéré comme une  » référence juridique reconnue « . et accepté pour toute solution politique à la crise.

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