top of page
  • Photo du rédacteurAA

L’Algérie importe tout, y compris sa constitution

L’Algérie importe tout, y compris sa constitution.

Le président du Conseil constitutionnel, Kamel Feniche, fait appel au Pr Dominique Rousseau en vue de «confectionner» la future Constitution.

Le président du Conseil constitutionnel, Kamel Feniche, a tenu mercredi par visioconférence une séance de travail avec le constitutionnaliste français, Pr Dominique Rousseau.

Cette rencontre s’est déroulé en présence des membres du Conseil constitutionnel, des directeurs d’études et de recherches du Centre des études et de recherches constitutionnelles, et des cadres de l’administration.

Nomination à la « cocotte-minute »

Kamel Feniche a été désigné mardi 16 avril 2020 comme président du Conseil Constitutionnel en remplacement de Tayeb Belaïz, qui avait présenté sa « démission », le même jour, à Monsieur Abdelkader Bensalah ex « Chef de l’Etat », Abdelkader Bensalah.

L’Algérie a adopté de nombreuses Constitutions et chaque « président » tisse sa constitution sur mesure.

Après son « installation » au « pouvoir », le « président  » algérien Abdelmadjid Tebboune (mal élu et décrié) a lancé son projet de réformes en rendant public, jeudi 7 mai, l’avant-projet de Constitution, supposé donner le point de départ d’un « vaste réaménagement politique et institutionnel » promis durant la campagne électorale.

Un chef peut en cacher un autre (la sous-préfecture)

Les « services rendus » à la mafia politico militaro financière algérienne, « ne datant pas d’aujourd’hui »…

Ahmed Laraba, connu sous le nom de « Monsieur le tailleur des Constitutions algériennes », n’est plus qu’une simple vitrine…

Le « président » de la République Abdelmadjid Tebboune a reçu mercredi 08 Janvier 2020 à Alger le professeur universitaire et membre de la Commission du droit international à l’Organisation des Nations Unies (ONU), Ahmed Laraba qu’il a chargé de « présider » le comité d’experts chargé de formuler des propositions pour une révision constitutionnelle.

Mais la commission Laraba n’a pas envisagé l’élaboration d’une nouvelle Constitution avec une philosophie différente et une nouvelle organisation des pouvoirs. Elle a gardé la matrice des anciennes Constitutions qui accordent une prééminence marquée au profit de l’exécutif.

Quand Ouyahia recevant Ahmed Laraba (révision ‘constitution’ à la sauce Bouteflika) [23/06/2014]

Ahmed Laraba va déposer plainte contre Farès Mesdour

Le « président » du Comité d’experts chargé de la révision constitutionnelle, Ahmed Laraba a démenti et dénoncé, ce dimanche 14 juin, les déclarations tenus à son égard par Farès Mesdour sur une chaîne de télévision privée. Ahmed Laraba a indiqué qu’il usera de son droit d’engager des poursuites judiciaires contre Mesdour. Dans un communiqué rendu public, Ahmed Laraba a indiqué : « Suite aux déclarations provocatrices et irresponsables faites par M. Farès Mesdour sur la chaîne Beur TV mardi 9 juin 2020 à 21h et qui touchent à ma personne et mon honneur en ma qualité de président de la commission d’experts pour la révision constitutionnelle, je démens formellement ses propos et dénonce son adhésion à la campagne qui me vise, avec la décision d’user de mon droit à engager des poursuites judiciaires à son encontre », a écrit Laraba dans son texte repris par TSA.

Dans une récente intervention en date du 9 juin sur la chaîne Beur TV, Farès Mesdour a durement critiqué le Comité d’experts, ses membres dont son président et ses propositions sur la révision de la Constitution, particulièrement, celles en relation avec la religion et l’identité.

Farès Mesdour avait alors déclaré : « Il (Ahmed Laraba, ndlr) est de ceux qui portent une hostilité à l’égard de l’identité algérienne arabe, musulmane et amazighe. Il est étonnant qu’à chaque fois, il leur est fait appel malgré leur hostilité envers tout ce qui symbolise l’identité de ce peuple. Le plus étonnant c’est qu’ils s’expriment ainsi sans que personne ne leur demande des comptes. Ces propos ne sont pas seulement provocateurs, mais méprisant envers tout un peuple. Ces gens-là, ne vivent pas avec les Algériens, ils parlent français tandis que la langue arabe est interdite dans leurs foyers. Cette personne est plus laïque que les laïcs. »

0 vue0 commentaire
bottom of page