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L’Algérie en 2012 avait prêté 5 milliards de dollars au FMI… La Banque Mondiale, complémentair

L’Algérie en 2012 avait prêté 5 milliards de dollars au FMI… La Banque Mondiale, complémentaire au Fonds monétaire International (le FMI)

La Banque mondiale, qu’est-ce que c’est ?

La Banque Mondiale résulte du regroupement de plusieurs organismes. Elle est destinée à aider les États confrontés à des difficultés économiques. Elle fait partie des différentes institutions spécialisées de l’Organisation des Nations Unies (l’ONU). Elle a été créée en Décembre 1945 durant les accords de Bretton Woods. Complémentaire au Fonds monétaire International (le FMI), sa création avait comme but initial d’aider l’Europe et le Japon à se reconstruire à l’issue de la seconde guerre mondiale.

La Banque mondiale est une institution spécialisée de l’ONU qui vise à aider les pays faisant face à des difficultés économiques.

Elle a été créée en Décembre 1945 durant les accords de Bretton Woods. Complémentaire au Fonds monétaire International (le FMI), sa création avait comme but initial d’aider l’Europe et le Japon à se reconstruire à l’issue de la seconde guerre mondiale. A l’origine, elle se confondait avec la BIRD: la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement. Mais, depuis que l’Europe et le Japon ont rattrapé leur retard économique, la Banque mondiale, aussi appelée la BM s’est intéressée à d’autres États. Elle aide donc les pays en développement (principalement en Afrique, en Asie et en Amérique Latine), et les pays post-communistes. Le siège de la Banque mondiale est à Washington aux États-Unis. Les actionnaires de la BM sont les 189 pays qui en sont membres. Tous les ans, ils se réunissent. Chaque représentant de pays possède une voix lors des votes des décisions que doit prendre l’entreprise. Ces voix sont pondérées par la participation financière de chaque pays à l’ONU.

“Que sont devenus les 5 milliards $ prêtés au FMI ?” : 9 ans après, des observateurs s’interrogent…

Le bruit fait par l’annonce de Tebboune d’un prêt de 300 millions de dollars octroyé à la Tunisie et un don de 100 millions de dollars au président palestinien…, ont relancé le débat sur l’usage qui est fait des ressources pétrolières par l’Etat d’un pays frappé par une crise économique et financière sans pareilles et une population qui manque de tout…  C’était en 2012. Alors que le pétrole avait atteint des sommets, Abdelaziz Bouteflika avait jugé judicieux de rembourser l’entièreté de la dette, croyant débarrasser le pays d’un lourd fardeau, mais il avait également pris la décision controversée d’effacer 3 Milliards de dollars de dette de nombreux pays africains et de prêter 5 milliards de dollars au Front monétaire international (FMI).

9 ans plus tard, l’Algérie reste détentrice de ces fameux DTS, mais aucune trace d’une quelconque démarche ayant trait à la récupération de ces 5 Milliards de dollars n’est enregistrée.« Que devient ce prêt ? ».

C’est là la question que posent désormais de nombreux observateurs dont les propos sont rapportés par Algérie Patriotique. Une question d’autant pertinente que de nombreux citoyens voient leur condition sociale se dégrader de jour en jour en raison d’une crise économique et financière latente qui risque, s’inquiètent de nombreux experts, de causer de sérieux problèmes au pays. De nombreux Algériens s’interrogent sur la capacité de l’Algérie à se conduire comme si elle n’était pas touchée de plein fouet par la baisse drastique des cours des hydrocarbures, une tendance baissière qui a repris, du reste, depuis l’apparition de l’épidémie du coronavirus en Chine.

En 2012: L’Algérie prête 5 milliards de dollars au FMI

L’Algérie a choisi d’opter pour la formule d’accord d’achat de titres, avec une participation à hauteur de 5 milliards de dollars, “un niveau intermédiaire” par rapport aux souscriptions des autres pays.

L’Algérie a décidé de participer à l’emprunt lancé par le Fonds monétaire international (FMI) avec un montant de 5 milliards de dollars en 2012, avait indiqué un communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie. La participation algérienne, précise le communiqué cité par l’APS, s’effectuera sous forme d’accord d’achat de titres libellés en droits de tirage spéciaux (DTS). Avec cette décision, l’Algérie répond, ainsi, favorablement à la sollicitation du FMI afin de lui permettre de renforcer ses capacités de prêts dans un contexte de crise économique mondiale.

Pour rappel, en marge de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale, le ministre des Finances, Karim Djoudi, avait révélé que l’Algérie, en tant que pays doté d’excédents financiers, a été sollicitée par le FMI pour qu’elle contribue au renforcement des capacités de prêt de cette institution financière internationale. Le grand argentier du pays avait indiqué que l’Algérie “va étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera proposée dans les détails”. “Nous avons besoin de savoir si le FMI envisage de réaliser cette opération de renforcement de ses capacités financières à partir de demandes de prêts ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement qu’il compte proposer”, précisait-il, annonçant que l’Algérie allait définir sa position avant la tenue de l’assemblée annuelle du FMI et de la BM à Tokyo (Japon). C’est chose faite. Mais le communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie ne précise pas les conditions d’octroi de ce prêt. Les pays membres du FMI, souhaitant souscrire à l’emprunt lancé par cette institution de Bretton Woods, peuvent le faire soit sous forme d’accord de prêt bilatéral ou d’accord d’achat de titres. L’Algérie a donc choisi d’opter pour la seconde formule, avec une participation pour un montant de 5 milliards de dollars, “un niveau intermédiaire” par rapport aux souscriptions annoncées par les autres pays. Techniquement, explique le communiqué, la participation à cet emprunt constitue une opération qui “s’inscrit dans le cadre de la gestion rationnelle des réserves de change”. La gestion des réserves de changes de l’Algérie repose sur des critères que sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change, par le maintien notamment d’un portefeuille diversifié, et leur liquidité. Selon les caractéristiques arrêtées par le FMI, les montants souscrits dans le cadre de cet emprunt font partie intégrante des réserves du pays participant. Le communiqué estime que cette opération constitue “une bonne opportunité pour l’Algérie de diversifier ses placements sous deux angles”. D’abord sous l’angle qualité de l’emprunteur, et donc qualité de l’instrument financier, le FMI étant une institution financière multilatérale et de premier ordre, ce qui permet “un niveau de sécurité élevé des placements”. Ensuite, sous l’angle monnaie de dénomination, puisque les titres dans le cadre de cet emprunt seront libellés en DTS (unité de compte du FMI déterminée sur la base d’un panier de devises largement utilisées dans les marchés financiers), ce qui élargira la composition par devises des réserves de changes, “atténuant davantage les risques de change sous-jacents”, souligne le communiqué. Les titres sont porteurs d’intérêts au taux DTS, tel que déterminé sur la base des taux de marché des taux de monnaies composant le DTS, à savoir le dollar, l’euro, le yen et la livre sterling. “Cette caractéristique atténue les risques de fluctuation des taux d’intérêt, et constitue donc un élément positif qui contribue à la stabilité des taux d’intérêt du DTS et leur confère un rendement équivalent, voire supérieur à celui d’un titre souverain de premier rang”, rassure le communiqué. Outre ces avantages financiers et le fait qu’elle place l’Algérie parmi les pays créanciers du FMI, l’acquisition de titres du Fonds “constitue une contribution aux actions de la communauté internationale, y compris du FMI, visant à endiguer l’impact de la crise économique et financière globale sur l’ensemble des pays, y compris l’Algérie”. L’acquisition des titres DTS, ajoute le communiqué, “participe positivement à l’image du pays au sein de la communauté internationale et contribue au renforcement des relations institutionnelles avec le FMI”. Cela signifie que l’Algérie est reconnue comme un pays prêteur net du reste du monde, après avoir été, dans les années 1990, un pays emprunteur. La demande de prêt du FMI est bien la preuve de l’excellente santé de l’économie algérienne. Le drame de la dette extérieure paraît, aujourd’hui, très loin. L’Algérie a renforcé, d’une manière soutenue, la stabilité macroéconomique ces dernières années, à en juger par la solidité marquée de sa position financière extérieure. Les très forts remboursements par anticipation de la dette extérieure conjugués à la poursuite de l’accumulation des réserves de changes ont fait émerger, depuis 2006, la position financière extérieure nette comme socle de la stabilité et de la croissance.

Et qu’est-ce que le groupe de la Banque mondiale ?

Depuis le mois de Juin 2007, une nouvelle appellation est apparue : « le groupe de la Banque mondiale ». Ce groupe rassemble en fait les cinq institutions qui agissent au sein de la BM.

  1. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), qui prête de l’argent aux États à faibles revenus mais qui sont tout de même solvables.

  2. L’Association internationale de développement (IDA), qui accorde des prêts et des fonds propres aux États les plus pauvres de la planète.

  3. La société financière internationale (IFC). Elle finance des prêts pour stimuler l’investissement privé dans les pays en voie de développement.

  4. L’agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui offre des garanties contre les pertes en cas de risques non commerciaux dans les pays en développement.

  5. Et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Ce dernier offre des mécanismes de conciliation d’arbitrage pour les différends liés à des investissements.

À quoi sert la Banque mondiale ?

Au travers de ses cinq institutions, la Banque mondiale assure plusieurs missions. Son rôle principal, pour lequel toutes œuvrent à leur manière, est la lutte contre la pauvreté dans le monde. Pour arriver à cela, la Banque mondiale, en son nom ou via ses institutions réalise les actions suivantes :

  1. Financement de projets alimentaires, de développement urbain ou liés à la santé,

  2. Financement de projets de constructions et d’infrastructures importantes et nécessaires (barrages, réseaux d’électricité, systèmes d’irrigation, routes…),

  3. Prêts avec des faibles taux d’intérêts pour les États solvables,

  4. Crédits sans intérêts ou dons pour les pays à fortes difficultés,

  5. Garantie en cas de défaut de paiement du service de la dette d’un État,

  6. Accompagnement, conseils stratégiques, études, analyses, assistances techniques, etc.

Chaque année, la Banque Mondiale accorde ainsi plusieurs dizaines de milliards de dollars de prêts, dons, prises de participation et garanties en faveur des pays qui nécessitent son aide.

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