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Alger, isolé et encerclé: “Qui sème la division récolte l’isolement” Gherrabi Mohammed

“Qui sème la division récolte l’isolement”

Le régime au pouvoir a transformé l’Algérie en îlot subissant un tsunami de malédictions. La raison de cette solitude est à trouver dans son soutien aveugle à l’aventure séparatiste du Polisario. Crise structurelle avec le Maroc, crise diplomatique avec l’Espagne, crise sans précédent avec la France, crise sécuritaire avec la région du Sahel… le régime algérien calibre son humeur diplomatique sur le degré d’empathie que ces pays expriment à l’égard du Maroc. Or, c’était déjà une cause perdue dans le passé. Et c’est devenu aujourd’hui un cimetière diplomatique pour Alger.

Confrontée à un isolement géopolitique de plus en plus rude, L’Algérie se retrouve dans son propre piège. Les différents conflits régionaux, tels que la crise libyenne et l’instabilité croissante au Sahel, ont affaibli la position de l’Algérie dans la région et ont contribué à son éloignement de ses partenaires traditionnels. De plus, les relations tumultueuses qu’elle a créé avec le Maroc, ont également contribué à renforcer cet isolement. Le Polisario avec Alger fait bon gré mal gré, car ce soutien l’isole davantage sur la scène internationale.

La politique étrangère adoptée par le régime algérien n’a fait qu’accentuer cet isolement, caractérisée par une attitude irascible et hostile envers de nombreux pays. Cette approche a entraîné un antagonisme croissant avec des nations clés telles que les Émirats arabes unis, le Maroc… Les accusations de complot et de déstabilisation portées à l’encontre de ces pays ont terni les relations de l’Algérie avec eux. De plus, cette politique conflictuelle ne fait que renforcer les perceptions négatives de l’Algérie sur la scène internationale, limitant ses opportunités de coopération et d’investissement. Malgré tout les Etats-Unis tentent de le sortir du gouffre et l’invitent à reconsidérer sa haine contre le Maroc et de cesser d’être une menace pour la stabilité de la région, ce que Alger ne parvient pas à faire, car trop fière et très belliciste.

Cet isolement diplomatique a des répercussions économiques certaines pour l’Algérie. Les partenariats commerciaux et les investissements étrangers se font de plus en plus rares, limitant ainsi les perspectives de développement économique du pays. De plus, cette détérioration des relations internationales a un impact direct sur la position de l’Algérie au sein des instances internationales, réduisant son influence politique et diplomatique.

Les médias algériens pro-gouvernementaux ont mené une campagne acharnée ces derniers jours contre les Émirats, les accusant de financer une campagne médiatique visant à nuire aux liens historiques de l’Algérie avec les pays du Sahel. Selon certaines informations, cette campagne vise à faire croire aux autorités du Mali et du Niger que leurs pays sont la cible de terroristes soutenus par l’Algérie.

Les médias algériens incluent également la Libye, la Mauritanie et le Soudan dans leurs théories complotistes. Ils affirment que ces pays sont complices du plan « maroco-israélien-émirati » contre l’Algérie, sous influence émiratie. Le Maroc et les Émirats sont signataires des Accords d’Abraham depuis fin 2020. La presse algérienne accuse également les Emirats de soutenir une faction « terroriste » au Soudan, qui voudrait déstabiliser le pays pour ensuite attaquer l’Algérie.

Un ministre émirati au Mali, Niger et Burkina Faso

Les Emirats arabes unis accélèrent leur présence diplomatique, économique et sécuritaire dans le Sahel. En moins d’une semaine, le ministre d’Etat aux Affaires étrangères des Emirats, cheikh Chakhboot Ben Nahyan Al Nahyan, a effectué une tournée express à Bamako, Ouagadougou et Niamey.

Derrière les poignées de mains et les communiqués, cette offensive diplomatique émirati soulève des interrogations chez la junte militaire algérienne.

Mardi, un émissaire émirati s’est rendu au Mali, au Burkina Faso et au Niger, consolidant une stratégie d’influence au cœur d’un Sahel en pleine reconfiguration.

Dans un contexte régional marqué par la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communaute économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et leur engagement au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), les Émirats arabes unis intensifient leur présence stratégique dans la région.

En moins de 24 heures, le ministre d’État émirati, Sheikh Shakhboot Bin Nahyan Al Nahyan, a conduit une tournée diplomatique dans trois capitales sahéliennes dirigées par des régimes de transition : Bamako, Ouagadougou et Niamey.

L’étape malienne a ouvert cette séquence. Reçu par le président de la Transition, le général Assimi Goïta, Sheikh Shakhboot a scellé un renforcement du partenariat sécuritaire, avec l’extension du protocole de défense signé en 2019. La coopération s’étend également à des investissements stratégiques dans l’énergie solaire, avec notamment la centrale de Touna, ainsi que dans les secteurs agricole et sanitaire. Les deux parties ont par ailleurs confirmé leur engagement conjoint dans la lutte contre le terrorisme.

À Ouagadougou, la visite du ministre émirati a pris un tour plus discret, axé sur la relance économique. Reçu par le président Ibrahim Traoré, Sheikh Shakhboot a évoqué les moyens de redynamiser la coopération bilatérale, qualifiée d’ancienne et exemplaire, sans toutefois annoncer de nouveaux projets concrets. Cette étape met en avant cependant l’importance que les Émirats accordent au Burkina Faso dans leur stratégie d’influence régionale.

Enfin, c’est à Niamey que s’est conclue cette offensive diplomatique. Le président nigérien Abdourahamane Tiani a reçu en audience Sheikh Shakhboot Bin Nahyan Al Nahyan, entouré des principales figures du gouvernement, dont le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine et le ministre des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré. Cette rencontre traduit la volonté d’Abu Dhabi de consolider ses liens avec le Niger, en pleine transition politique et stratégique.

Cette dynamique intervient alors que la région sahélienne fait face à des défis sécuritaires croissants et à une recomposition géopolitique où les alliances traditionnelles sont redéfinies. Les Émirats arabes unis, à travers une combinaison de diplomatie, d’investissements structurants et de partenariats sécuritaires, cherchent à asseoir leur influence dans un espace stratégique clé.

Cette offensive diplomatique s’inscrit également dans un contexte global où les Émirats, plaque tournante majeure du commerce aurifère, s’engagent à assainir la filière en Afrique, notamment via des normes strictes et l’usage innovant de la blockchain pour garantir la traçabilité de l’or. Le Conseil mondial de l’or avait alerté en décembre 2024 sur les flux clandestins alimentant conflits et criminalité dans la région.

Après le Maroc, la Coalition islamique apporte son soutien à l’armée malienne

La Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CICMT), basée en Arabie saoudite, intensifie son soutien à l'armée malienne. Cette organisation, lancée en mars 2015 par le prince saoudien Mohamed Ben Salmane, a organisé à Bamako, du 22 au 24 mai, un programme visant à «renforcer les capacités nationales de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d'argent».

Ce programme comprenait notamment une conférence spécialisée intitulée «Enquêtes financières sur les crimes de financement du terrorisme et de blanchiment d'argent», réunissant plusieurs experts. Les discussions ont porté sur les méthodes de traçage financier, l'analyse des réseaux illicites et les expériences internationales pertinentes, a précisé la CICMT dans un communiqué.

Cette visite soulève des interrogations chez la junte militaire algérienne.

Parallèlement, le ministère malien de la Défense a annoncé que des experts de la Coalition ont dispensé cette formation. Le gouvernement de transition au Mali accuse les mouvements d'opposition armée, soutenus par l'Algérie, de «commettre des actes terroristes».

Sur le plan pratique, les Forces armées royales (FAR) du Maroc apportent également leur contribution au renforcement des capacités militaires maliennes. Une délégation d'experts des FAR, dirigée par le général de brigade Abdelghani Mouhib de l'Inspection générale des FAR, a été reçue le 17 février 2025 au ministère malien de la Défense et des Anciens Combattants. Cette rencontre avait pour but de tenir la première réunion de la Commission militaire mixte Mali-Maroc. Cette coopération s'est également manifestée par la formation, en avril, de 165 soldats maliens au parachutisme au Maroc.

Visite officielle de Saddam Haftar, fils du commandant en chef de l’armée libyenne, dans la capitale du Niger

Une gifle sévère pour l’Algérie… Visite officielle de Saddam Haftar, fils du commandant en chef de l’armée libyenne, dans la capitale du Niger

Le général Saddam Haftar, fils du commandant en chef de l’Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, est arrivé dans la capitale nigérienne Niamey pour une visite officielle. Il a été accueilli par le ministre nigérien de l’Intérieur, le général Mohamed Toumba, dans une atmosphère marquée par une grande chaleur et un vif intérêt.

Saddam Haftar dirige la « Brigade Tariq ben Ziyad », l’une des formations militaires les plus importantes dans l’est de la Libye, et bénéficie d’une influence considérable au sein de l’institution militaire libyenne. Sa visite à Niamey intervient dans un contexte régional caractérisé par une complexité sécuritaire croissante, notamment face à la montée des menaces transfrontalières dans la région du Sahel et en Afrique du Nord.

Les données indiquent que cette visite pourrait ouvrir la voie à un partenariat sécuritaire ou à des accords stratégiques entre la Libye et le Niger, en particulier dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, la sécurisation des frontières et le renforcement de la stabilité régionale. Les discussions entre les deux parties devraient porter sur la coordination sécuritaire conjointe, dans le but de construire une base de coopération durable contribuant à faire face aux défis sécuritaires croissants dans la région.

«Partons tous !» Ces Algériens en fuite vers l’Europe

En algérie, le vertige de l’arbitraire ne connaît pas de limites. Ce n’est pas seulement l’identité amazigh qui se trouve la cible des tenants du pouvoir, ce sont tous les segments vivants et créateurs d’intelligence et de dissidence qui se trouvent dans leur collimateur.

L’émigration algérienne s’est accélérée ces dernières semaines, signe de la crise profonde de la société et du ras-le-bol de la jeunesse. Elle vise désormais l’Espagne, grâce à des embarcations motorisées extrêmement rapides.

L'algérie, cette prison à ciel ouvert pour les Algériens
A l'Est
Au sud
Au Nord
A l'Ouest
Les murs des cimetières: ceux qui sont dedans ne peuvent pas en sortir, et ceux qui sont à l'extérieur ne veulent pas y entrer.

Le ministre de la Communication algérien, Mohamed Laâgab, a essayé de "clarifier" la situation concernant l’interdiction d’entrée en Algérie du journaliste Farid Alilat, soulignant que cette mesure ne concerne pas son statut de citoyen algérien, mais plutôt le média pour lequel il travaille, « Jeune Afrique », qui a adopté des positions considérées comme hostiles envers l’Algérie.

Le ministre a signalé, en fin de journée de ce jeudi 18 avril, que Farid Alilat est le bienvenu en algérie en tant que citoyen algérien, mais que le magazine pour lequel il travaille ne l’est pas, du moins tant qu’il maintient des positions considérées comme hostiles envers le pays. «Farid Alilat est le bienvenu en Algérie en tant que citoyen algérien, mais le magazine pour lequel il travaille n’est pas le bienvenu, et s’il change de position, il sera le bienvenu », a déclaré M. Laâgab.

Le responsable a souligné que l’algérie ne renonce jamais à ses citoyens, y compris à Farid Alilat s’il change de position, et a rappelé les efforts du pays pour rapatrier ses ressortissants pendant la pandémie de Covid-19, ainsi que son engagement envers la protection de ses intérêts nationaux.

Le ministre a également signalé le fait que l’algérie reste ouverte aux médias étrangers qui respectent ses lois et ses intérêts nationaux. Il a noté qu’un certain nombre de correspondants étrangers opèrent déjà en algérie, représentant un éventail de médias internationaux, et que les portes restent ouvertes à d’autres médias qui souhaitent nommer des correspondants dans le pays.

« Nous avons environ 56 correspondants pour 36 médias étrangers représentant 18 pays et dans le cadre de l’émission de tous les décrets d’application des nouvelles lois sur les médias, les portes restent ouvertes aux médias étrangers souhaitant nommer des correspondants en Algérie ou ouvrir des bureaux conformément à la loi algérienne et au respect mutuel », insiste le ministre de la communication.

Farid Alilat refoulé en algérie : le journaliste donne sa version des faits

Il est à signaler que, le journaliste a donné sa version des faits, par le biais d’une publication mise en ligne sur les réseaux sociaux. Voici le texte intégral de son Post:👇

"Moi, Farid Alilat, journaliste à Jeune Afrique, et citoyen algérien, j'ai été expulsé samedi 13 avril 2024 de l'aéroport international d'Alger après avoir passé plus de 11 heures dans les locaux de PAF et de la police judiciaire (PJ) de cet aéroport. Vendredi 12 avril, je me présente vers 18h30 au guichet de la PAF. Après une première vérification de mon identité, l'agent de service appelle son supérieur. Celui-ci prend mon passeport et donne des coups de fil. Au bout de cinq minutes, il me demande de le suivre avec mes bagages vers l'entrée des locaux de la PJ. Là, un autre officier prend les choses en main. Je demande ce qui se passe, on me dit qu'ils vont procéder à des vérifications d’usage. Sur ce, on me dirige vers une salle d'attente où se trouvent déjà des ressortissants chinois et subsahariens.

Au bout d'un moment, un officier se présente et me demande d'éteindre mes téléphones avant de me les confisquer. J'attends dans cette salle pendant des heures. Vers 22h, trois policiers se présentent et me demandent de les suivre avec mes bagages. Mes bagages sont passés au scanner et fouillés. Procédure classique. Je demande à l'un des officiers les motifs de tous ces contrôles, il me répond : " Contrôle de routine."

Là, un des officiers me demande de lui remettre mon ordinateur. Retour à la même salle d'attente. Vers 22h30, je suis conduit avec mes bagages vers les locaux de la PJ du même aéroport. On décide de placer mes bagages dans un bureau. Dans un autre bureau, on décide de me faire une audition. Les officiers me demandent de leur remettre ma carte de séjour, mon permis et ma carte de presse qu'ils font scanner. L'audition commence. On ne me présente aucun document judiciaire pouvant justifier cette audition. Pas plus qu'on m'explique l'objet de mon interpellation. Trois officiers se relaient pour m'interroger sur tout. Ma filiation, mon cursus scolaire, ma situation personnelle. On m'interroge sur mes voyages, sur les personnes que je rencontre quand je viens en Algérie, sur mes écrits, sur la ligne éditoriale de mon journal, sur l'objet de mon voyage, sur le MAK, sur les opposants algériens à l'étranger. Au bout d'un moment, on me demande d'ouvrir mon téléphone et mon portable pour qu’ils puissent y accéder. Je n’ai rien à cacher. On m'interroge encore sur mes écrits sur Jeune Afrique, sur mes publications sur Facebook et sur twitter, sur mes antécédents judiciaires en Algérie et en France.

Là encore, je n’ai rien à cacher. Tout ce que je publie est publié avec mon vrai nom. On me demande si j'ai la nationalité française. J'ai dit non. J'ai un seul passeport algérien. Je suis résident en France depuis 2004. On insiste encore sur mes articles. J'explique que je travaille sur l'Algérie pour le compte de Jeune Afrique depuis 2004. Pendant ces vingt dernières années, j'explique aux policiers, j'ai eu à rencontrer des centaines de personnes de responsables, des cadres civils ou militaires ou encore d'autres interlocuteurs sans être le moindre du monde inquiété par une quelconque autorité policière, judiciaire, sécuritaire ou politique.

Pendant 20 ans, on ne m'a jamais demandé une quelconque autorisation pour effectuer mon travail. Durant l'année 2023, je me suis rendu trois fois en Algérie dans le cadre de mon travail. Je n'ai jamais fait l'objet de la moindre interpellation de la part d'une quelconque autorité. Mon dernier séjour en Algérie remonte du 15 au 24 décembre 2023. Là encore je suis rentré et sorti du territoire sans le moindre souci. Je ne fais l'objet à cet instant présent d'aucune plainte ou d'aucune poursuite judiciaire. Auquel cas, on me l'aurait signifié.

Mon audition s'achève vers 4h du matin. On me fait signer le PV d'audience que je relis sommairement. Un officier me dit : " Vous ne nous faites pas confiance ?!". Mais si... Je relis quand même. Les policiers sont très courtois. Ils s'excusent même de cette situation. Là encore, personne n'est en mesure de me donner une explication pourquoi je suis retenu dans ces locaux et pourquoi mon téléphone et mon ordinateur font l'objet d'une fouille qui n'a pas été ordonnée par un juge. Au vu de la loi, seul un juge peut ordonner la saisie d’un ordinateur ou d’un téléphone. Vers 4 h du matin donc, on me dit que la procédure est terminée. Je demande si je peux récupérer mes affaires et mes documents pour partir librement, on me dit : Pas de soucis, mais qu'il faut attendre un peu. Encore une fois, les policiers sont courtois. Je n'ai subi aucun mauvais traitement, aucune pression de leur part, aucune forme d’intimidation.

Je collabore car je n'ai rien à me reprocher. J'attends dans les locaux de la PJ. Le temps passe. Personne n'est en mesure de m'expliquer l'objet de mon interpellation. Vers 5h du matin, un policier me demande de lui remettre ma carte de séjour. J'attends toujours. Vers 5h30, je demande à un policier ce qui se passe. Il m'annonce que je vais être refoulé dans l'avion de 7h du matin. Vers 6h30 du matin, deux officiers se présentent. Ils me remettre mes bagages, mes deux téléphones et mon ordinateur et me demandent de les suivre. Mes bagages repassent au scanner. Je demande à l'officier qui me raccompagne que je fais l'objet d'un refoulement. Il me dit : “Non, on vous reconduit dans l'avion.” Je lui dis que c'est une expulsion d'un citoyen algérien et d'un journaliste, il me dit : “Non, qu'il me reconduit juste à l'avion pour repartir.” Je lui demande pourquoi et qu'est-ce qui justifie cette exclusion. Il me dit : " Ce sont des instructions."

Je suis conduit par un policier devant la porte de l'avion de Air France. Mon passeport est confié au commandant de bord. Procédure normale. A mon arrivée à Roissy vers 10h30, deux policiers français m'attendent à la sortie. Ils vérifient mes documents. Tout est en règle. Ils me reconduisent vers la sortie en m’évitant la queue devant les guichets.

Je suis donc expulsé de mon pays sans aucune justification verbale ou écrite. Je n'ai reçu aucun document écrit d'une quelconque autorité algérienne pour justifier cette décision arbitraire, illégale et anti constitutionnelle comme le stipule l'article 49 de la Constitution. Je comprends parfaitement que mes articles dérangent. Je suis un journaliste libre. Je traite de l'actualité de mon pays en journaliste libre et indépendant. Je comprends tout aussi parfaitement qu'on ne souhaite pas me voir venir en Algérie pour effectuer mon travail de journaliste. Avec cette décision, ce ne sont plus mes articles qui dérangent. Ma présence demain en Algérie même pour des raisons privées et familiales est un risque majeur pour moi et pour mes proches. Aujourd'hui, on m'a expulsé de mon pays en tant que journaliste et citoyen algérien. Je le répète encore : le seul document de voyage que je possède est un passeport algérien. Je n’ai pas d’autre nationalité.

Demain, que va-t-il se passer si je décide d'y retourner ? Pendant toutes ces heures que j'ai passées dans les locaux de la PAF et de la PJ, j'ai imaginé le pire. Un mandat de dépôt à la prison d'El Harrach ou un retrait de mon passeport. Je me suis dit : la prison El Harrach? Je vais retrouver la cellule ou la salle où mon père a été arbitrairement jeté en 1980 quand j'avais 15 ans. Je me suis souvenu aussi de ce que ma mère m'a dit en août 2003 quand je lui ai annoncé que je risquais d'aller en prison pour mes écrits comme directeur de Liberté. Ma mère m'a dit ce jour-là : " Si tu vas en prison pour tes écrits, je viendrai te voir la tête haute " Voilà. J'ai été expulsé de mon pays samedi 13 avril 2024." Farid Alilat

Une algérienne de France a dû demander un visa pour aller en algérie

Dans le vaste monde du voyage, chaque déplacement est une histoire unique, un mélange d’attentes, de surprises et parfois, de défis inattendus. C’est dans ce tourbillon d’expériences que se trouve le récit captivant d’une jeune Algérienne de France, partageant son aventure sur les réseaux sociaux. Le voyage de l’Algérienne de France, pourtant simple en apparence, a été ponctué par un obstacle inhabituel: l’obligation de demander un visa pour retourner dans son pays d’origine, l’Algérie.

Arrivée à Annaba, face à un douanier perplexe, elle affirme avec fierté son identité algérienne. Mais sa déclaration est suivie d’une question surprenante : « Pourquoi tu voyages alors avec un visa ? » Elle partage avec une sincérité touchante les coulisses de cette situation inattendue.

Ce récit, bien que singulier, résonne avec ceux de nombreux "algériens" à travers le monde, confrontés à des obstacles inattendus sur le chemin du retour chez eux.

Ces harragas qui viennent de mettre à nu les graves failles sécuritaires dans les aéroports algériens… L’Incroyable Survie d’un jeune algérien dans le Train d’Atterrissage d’un Avion.
Ces harragas qui viennent de mettre à nu les graves failles sécuritaires dans les aéroports algériens.

Le récit incroyable, mais tragique, d’un jeune algérien de 20 ans qui a tenté de rejoindre la France en se cachant dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air algérie. Son histoire nous rappelle les sacrifices et les dangers auxquels sont confrontés de nombreux jeunes algériens en quête d’une vie meilleure.

La Tentative Insensée de Rejoindre la France

Tous les moyens sont-ils bons pour rejoindre la France? Pour tous les jeunes algériens, la réponse est un oui désespéré. C’est le cas de ce jeune homme, âgé d’à peine 20 ans, qui a choisi de se frayer un chemin clandestin vers la France en se cachant dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air algérie, assurant le vol entre Oran et Paris. Une décision désespérée qui aurait pu lui coûter la vie.

Le Voyage Glacial : Survie dans le Train d’Atterrissage

Le jeune homme a été découvert en état d’hypothermie sévère à l’aéroport de Paris-Orly après un vol éprouvant depuis Oran, en Algérie. Selon les informations disponibles, il était « en vie, mais en urgence absolue » à sa découverte. Imaginez un moment les conditions extrêmes auxquelles il a dû faire face pendant ce voyage clandestin.

Le train d’atterrissage, où le jeune Algérien s’était dissimulé, est l’une des parties les plus inhospitalières d’un avion. À l’altitude de croisière des avions commerciaux, qui peut atteindre 12 kilomètres, la température de l’air peut chuter bien en dessous de -50 °C. C’est dans cet environnement hostile que le jeune homme a voyagé pendant près de deux heures depuis Oran. Sa survie relève du miracle.

La découverte et l’intervention d’urgence

Le récit de cette tentative de migration désespérée a commencé à circuler après que le jeune homme ait été découvert à Paris-Orly en état d’hypothermie. Il aurait été repéré par des secouristes lors de « vérifications techniques » de l’appareil. Cependant, un témoin oculaire à l’aéroport a publié une vidéo sur les réseaux sociaux montrant le moment où le jeune passager clandestin a été découvert, soulignant la témérité et le danger de son entreprise.

Ce phénomène n’est pas nouveau en algérie.

Malheureusement, l’histoire de ce jeune algérien n’est pas un cas isolé. Les harragas, comme on les appelle en algérie, sont des migrants clandestins qui risquent leur vie pour tenter de rejoindre l’Europe par tous les moyens possibles.

La compagnie aérienne nationale Air algérie (Air Couscous) qui a l’habitude d’être au cœur de scandales

En mars 2022, un adolescent de 16 ans qui a mis la compagnie nationale au cœur de ce scandale. En effet le mardi 9 mars un garçon mineur fait le «buzz» sur les réseaux sociaux à travers une vidéo ou on le voyait clairement arrivé clandestinement sur le sol français, après avoir traversé la méditerranée de façon illégale à bord d’un avion d’Air algérie de Constantine jusqu’à Paris dissimulé dans la soute à bagages.

«Je me suis mis à plat ventre pour passer sous la clôture en barbelés. Je me suis caché un bon moment pour que le garde ne puisse pas me voir. Dès qu’il a quitté son poste, j’ai pu entrer», raconte-t-il.

Le jeune homme confie que ce n’est pas la première fois qu’il a pu accéder à la piste de l’aéroport de Constantine. Il a utilisé l’application Flight Radar pour connaître l’heure de départ des vols Air algérie vers Paris, car lors de la première tentative son entrée a coïncidé avec l’arrivée de l’avion de la capitale française.

Ce vendredi 13 mars, donc quelques jours après son périple Aymen qui rappelons-le, est mineur apparaît dans une vidéo diffusée sur une page Facebook dédiée aux émigrés qui vivent en France «les émigrés algériens en France», Aymen affirme clairement qu’il se trouve toujours en France, qu’il va bien et qu’il a été pris en charge là où il se trouve. il affirme même qu’il «vit la belle vie».

En juin de la même année, deux corps retrouvés dans le train d'atterrissage d'un avion 

Les employés de la Compagnie aérienne nationale Air algérie ont découvert, les corps de deux jeunes hommes dans le train d'atterrissage d'un avion.

Il s’agit de deux frères d’un jeune âge. Selon la même source, les deux frères ont réussi à s'introduire dans le train d'atterrissage de l'appareil clandestinement pour une « harga ». Sans nouvelles des deux jeunes hommes, leur frère a donné l'alerte, ce qui a mis les services de sécurité sur la piste. En effet, le frère a reçu une vidéo des victimes enregistrée depuis leur cache.

Ces jeunes sont la preuve irréfutable de la défaillance sécuritaire et politique en algérie

À cause de cette situation, devenue fréquente dans les aéroports algériens, les services de sécurité locaux en prennent pour leur grade et font courir à Air Algérie le risque d’être reversée dans la catégorie des compagnies aériennes poubelles et se voir ainsi interdite dans certains pays. Ce qui est certain, c’est que l’insécurité dans les aéroports et avions algériens va mettre du plomb dans les ailes de cette compagnie qui projette l’ouverture de plusieurs nouvelles lignes, dont des vols long-courriers.

 
 
 
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