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L’Algérie (Air Algérie) est une plaque-tournante de l'exportation de la cocaïne vers l'Europe


L’Algérie est une plaque-tournante de l'exportation de la cocaïne vers l'Europe

L’Algérie est devenue une plaque-tournante émergente de la cocaïne à destination du Royaume-Uni, a alerté le journal britannique « The Independent ».

Le quotidien rappelle la découverte en juin dernier de près d’une demi-tonne de cocaïne dans des sacs qui flottaient au large de la ville portuaire d’Oran. Il s’agissait de la deuxième plus importante cargaison de cocaïne découverte en Algérie, souligne la publication, qui rappelle l’autre affaire de cocaïne qui avait éclaté en mai 2018, avec la saisie de plus de 700 kg de drogue sur un cargo censé transporter de la viande congelée en provenance de l’Amérique latine.

Cette saisie avait donné lieu à des arrestations massives en Algérie, fait remarquer le journal.

Ce scandale, connu plus tard sous le nom de « cocaïne-gate », avait éclaboussé les plus hautes sphères du régime algérien, rappelle-t-on.

Que signifie cette saisie pour l’Algérie, un pays qui jusqu’alors n’était pas perçu comme un acteur stratégique du commerce de la cocaïne en Afrique ? D’abord, il semble peu probable que la cocaïne soit destinée à la consommation locale. Bien que la taille du marché national reste inconnue, il est probablement trop étroit pour permettre d’écouler une telle quantité de stupéfiants. Par ailleurs, la cocaïne est très chère en Algérie puisqu’elle se vend entre 145 et 290 euros le gramme. Il est donc bien plus probable que la marchandise ait été en transit en Algérie, prévue pour être livrée sur les marchés européens.

Trafic de drogues : « Air Algérie » au cœur d’une vaste enquête en France

La compagnie aérienne Air Algérie est citée dans une vaste enquête sécuritaire menée par la police française et qui a été déclenchée au lendemain de l’arrestation à l’aéroport Paris- Orly d’un steward, membre d’un réseau de trafic de cocaïne opérant entre la France et l’Algérie, selon plusieurs sources sécuritaires françaises.

Citées par «Algérie part plus», ces sources relèvent que cette affaire a éclaté le 18 septembre 2021 lorsque ce steward a été arrêté par des agents de sécurité de l’aéroport Paris-Orly en possession d’une grande quantité de cocaïne.

D’après les mêmes sources, le steward, qui a été recruté récemment par Air Algérie, a été contrôlé à la suite de son passage sous le portique de sécurité. Elles précisent qu’un contrôle minutieux opéré par des policiers français a permis de débusquer plus de 400 grammes de cocaïne, dissimulés dans les chaussettes du steward d’Air Algérie, qui a été ensuite interpellé et placé en garde-à-vue par la Police française.

L’enquête diligentée a permis de découvrir que l’employé de la compagnie aérienne algérienne faisait uniquement la «mule» de tout un réseau sophistiqué de trafic de cocaïne qui a l’habitude d’envoyer d’importantes quantités de stupéfiants vers l’Algérie, détaillent les mêmes sources.

La presse internationale remet les choses en place… [Vidéo]

Après avoir accusé les banques marocaines de « blanchiment de l’argent du haschich », le chef de la diplomatie algérienne a déclaré hier que « Royal Air Maroc, elle transporte autre chose que des passagers », une déclaration révélatrice d’une ignorance totale du secteur de l’aérien, qui est un environnement très réglementé par des instances internationales hautement qualifiées.

La presse internationale remet le ministre algérien Messahel à sa place...

L’affaire remonte au 20 octobre dernier. A Alger, lors de l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Abdelkader Messahel a vanté l’attractivité de l’Algérie pour les affaires en la comparant aux autres pays du Maghreb. Il s’est d’abord attaqué aux banques marocaines : « trop souvent, on nous compare au Maroc, mais il n’y a rien. Les banques marocaines, c’est le blanchiment de l’argent du haschisch. Ça, tout le monde le sait. Ce sont des chefs d’État africains qui me le disent ». Ce faucon du régime algérien a ensuite visé la RAM. Sous les applaudissements, il renchérit : « Et la Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers, et cela tout le monde le sait ».


Le chef de la diplomatie algérienne avait cru pouvoir gravement diffamer la compagnie Royal Air Maroc en tenant des propos dénués de tout fondement. Ces déclarations ont été tenues incontestablement dans l’intention de nuire au rayonnement du Maroc à travers sa compagnie aérienne nationale.

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