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Incendies en Kabylie: Le pyromane, Saïd Chengriha peut pousser le jeu à l’extrême pour prouver sa supériorité

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Saïd Chengriha le pyromane
Les incendies qui ravagent la Kabylie ont montré comment les dirigeants algériens peuvent pousser leurs crimes jusqu’à l’abject . Mais la population n’est guère dupe. Dès le déclenchement des premiers départs de feu, beaucoup d’Algériens ont accusé nommément le Général Saïd Chengriha d’être derrière ces incendies qui ont fait des dizaines de morts.

Le peuple algérien n’est pas dupe. On peut lui raconter ce qu’on ce veut. Il sait qui est derrière les feux de forêts. Le peuple ne fait plus confiance ni à ses dirigeants ni à leurs relais médiatiques. Des activistes de la société civile, des gens du peuple et d’anciens militaires sortis des rangs mènent leurs propres enquêtes.

Tout le monde sait que le chef d’état major de l’armée algérienne est le principal incendiaire de la Kabylie. C’est désormais un secret de polichinelle. Les ordres de mettre le feu dans cette région de l’Algérie viennent de lui, nous a confié un ancien militaire qui a servi sous ses ordres quand celui-ci était encore colonel.

Au début des années 90, le colonel Saïd Chengriha, alors bras droit du Général Abdelaziz Medjahed, était chargé de mettre le feu aux forêts de la Kabylie, officiellement pour débusquer les terroristes. L’armée, pour rappel, commettait de nombreux crimes qu’elle attribuait ensuite aux islamistes.

L’excellent livre “ La sale guerre” signé par Habib Souadia ( un ancien militaire des forces spéciales algériennes) raconte dans un des passages de qui les soldats recevaient les ordres de déclencher le feu dans les forêts de la Kabylie.

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Le Général Medjahed, nous dit notre contact, était surnommé “ Mejazer”, entendez par là l’auteur des “boucheries” car celui-ci avait pour habitude de dire à ses soldats quand ils attrapaient un embusqué: “ Diy rabou lalwad” ( traduction de l’arabe : “Emmez-le à l’oued “ ).

“ Diy rabbou lalwad” était en fait un code entre lui et ses sous-officiers, nous confie notre contact. “ Cela voulait dire: Egorgez-le, c’est pour cela qu’il était surnommé “ Mejazer”.

L’actuel chef d’état major était chargé de transmettre les ordres donnés en haut-lieu par Abdelaziz Medjahed, celui qui était son supérieur hiérarchique. C’est Chengriha qui demandait à ses soldats d’allumer le feu. C’est aussi Chengriha qui semblait donner également l’ordre de tuer des gens en civil. Il imputait par la suite ces crimes aux barbus, nous confie notre contact.

“ Un jour, j’ai fait la remarque à mes supérieurs. Ils n’étaient pas contents. Et ils me l’ont fait comprendre... Plusieurs fois, on a essayé de m’assassiner. J’ai eu vraiment peur pour ma peau.”, me dit-il avant d’enchaîner: “ J’ai compris qu’il fallait que je parte avant que ce ne soit trop tard. J’ai réussi finalement à quitter le pays”

28 ans après Les années noires qui ont endeuillé l’Algérie, Saïd Chengriha a sorti ses vieilles méthodes d’incendiaire. Pourquoi s’en prendre à la Kabylie ?

À cela, deux raisons principales: Les Kabyles mènent le Hirak contre un pouvoir corrompu qui a pris en otage le peuple algérien et qui a détourné à son profit les richesses du pays. Il y a aussi une autre raison : La montée en puissance du Mak ( Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie ).

Le pouvoir en place cherche à faire peur aux Kabyles en leur envoyant des signaux. C’est une façon de leur dire : Voilà ce qu’on vous fera si vous cherchez à obtenir votre indépendance.

Pour discréditer et mater toute velléité d’indépendance, le Mak a été désigné par les généraux algériens comme une organisation terroriste et tous ceux qui soutiennent le Mak comme des “ terroristes”. Drôle de méthodes d’un régime qui prétend défendre le droit des peuples de disposer d’eux-mêmes et qui, en même temps, refuse aux Kabyles ce même droit d’être libres.

Feux déclenchés dans 7 wilayas

Les feux de forêt en nord de l'algérie, sont une série d'incendies qui se déroulent en juillet et août de chaque année au nord de l'Algérie, principalement dans les territoires de la Kabylie

À peine l’été entamé, l’Algérie se retrouve déjà confrontée à une série d’incendies touchant forêts, broussailles et cultures agricoles. Les services de la Protection civile sont en alerte, mobilisés sur plusieurs fronts pour contenir les flammes, pendant que le dispositif national de lutte contre les feux de forêts entre dans sa phase critique.


Un psychiatre explique comment un soldat peut devenir pyromane

Normalement, c'est le chef d'état-major de l'armée, qui est chargée de protéger le pays et assurer la sécurité de ses citoyens, allume des incendies, n'est-ce pas absurde? Qui du fameux «le chef d'état-major de l'armée pyromane»? «Ce sont des personnes qui idolâtrent le feu depuis leur enfance», explique à Blick le psychiatre médico-légal Thomas Knecht. L'hypothèse? Leur forte inclination pour cet élément les pousse à choisir, consciemment ou inconsciemment, une telle profession. Mais pour qu’un soldat ou autre simple quidam devienne pyromane, il faut bien plus qu’une simple fascination.

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Chaque enfant passe par une «phase du feu»

«Un pyromane veut voir le feu faire rage et veut vivre ce moment encore et encore. Cela devient une addiction, détaille le psychiatre de 64 ans. Dans de rares cas, il s’agit aussi de stimulation sexuelle. De nombreux pyromanes sont en outre ivres lors de leurs actes.»

D’après l’expert, un pyromane agit en premier lieu par plaisir et recherche une certaine attention. «Mais le pyromane typique n’est pas un narcissique, c’est plutôt quelqu’un qui souffre de ne pas être considéré à sa juste valeur, pointe Thomas Knecht. Il obtient alors l’attention souhaitée en jouant au chat et à la souris avec la police. Il n’est pas rare qu’il tente ensuite de pousser le jeu à l’extrême pour prouver sa supériorité.»

Historiquement, l’homme a toujours été fasciné par le feu. «Nous le maîtrisons depuis un demi-million d’années. Nous l’utilisons pour cuisiner ou comme arme, précise encore le psychiatre. Toutes proportions gardées, il est normal d’avoir un penchant positif pour cet élément. Presque tous les enfants traversent une phase d'attrait pour le feu, entre cinq et neuf ans, où la présence de celui-ci les stimule beaucoup», détaille Knecht.

Des pulsions qui prennent toute la place

Chez certains individus, jouer avec le feu finit par devenir pathologique et les pulsions deviennent incontrôlables. En psychiatrie, on parle de trouble du contrôle des impulsions (TCI). Cette difficulté de contrôle peut également être observée chez les personnes dépendantes aux jeux de hasard.

Le 21 juin, premier jour de l’été, n’aura pas tardé à rappeler l’urgence de la saison. Des foyers d’incendies ont été signalés dans sept wilayas du pays, du nord boisé à l’intérieur semi-aride. Des hectares de végétation sont déjà partis en fumée, et les opérations de lutte engagées depuis plusieurs semaines passent leur première épreuve concrète.

La Direction générale de la Protection civile, dans ses différents communiqués, confirme une recrudescence d’interventions liées aux feux de végétation ces derniers jours. Tandis que les équipes déployées au sol continuent d’affronter des conditions parfois extrêmes pour limiter la propagation des flammes.

Béjaïa, Tizi-Ouzou, Blida, Sétif… les premières flammes de l’été mettent à l’épreuve le dispositif anti-incendie en Algérie

Les régions les plus touchées pour l’instant sont les wilayas de Béjaïa, Blida, Sétif, Djelfa, Médéa et Tiaret. Où les feux se sont attaqués aussi bien aux forêts qu’aux zones agricoles.

  • À Béjaïa, deux incendies ont été recensés. L’un dans la localité de Tizi Aâdjissa (commune de Semaoun) et l’autre à Aâzounène (commune d’Ighrem). Tous deux situés dans des zones de maquis denses et de broussailles.

  • Wilaya de Tizi-Ouzou : un feu de broussailles et d’adjals a été maîtrisé dans la zone de Aïn Fassi, commune de Draa Ben Khedda, grâce à l’intervention rapide des équipes de la Protection civile.

  • Dans la wilaya de Blida, c’est la forêt d’El Karach, dans la commune de Chréa, qui a été touchée. Là encore, l’origine du feu reste indéterminée, mais les sapeurs-pompiers étaient rapidement à pied d’œuvre.

  • À Sétif, deux foyers agricoles ont été localisés. Dans le quartier Bilar (commune d’Amoucha) et dans la zone de Terouane El Mers (commune d’Aïn El Roua), où des cultures ont été endommagées.

  • Tiaret : un incendie a ravagé des champs céréaliers à Feraâ (Ksar Chellala), en pleine saison de moisson.

  • À Djelfa, le feu a touché des terres agricoles à Hassi Dehime (Bouira El-Ahdeb).

  • Enfin, à Médéa, les flammes ont détruit des parcelles d’arbres fruitiers et de broussailles. Avant de gagner la forêt d’El Menasria, dans la commune de Tizi El Mehdi.

Avec, autres presses

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