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Genève: Le CTM se penche sur la tragédie des Marocains déportés d’Algérie


Le silence assourdissant prend tout son sens en cette période où nous sommes tous spectateurs des agressions et du « génocide » envers nos marocains sinistrés et déportés.

Le sens des mots est aussi important que leurs histoires de vies individuelles, vies volées, violées par les opportunistes sanguinaires des militaro et représentants des gens voisins de l’Est.

Le sens de la mémoire collective prend un véritable sens en cette période où les atrocités émises à l’encontre de population sous prétexte qu’ils sont marocains.

La tragédie de milliers de citoyens marocains expulsés d’Algérie en 1975 figure parmi les questions évoquées par une experte internationale lors d’un dialogue interactif du Comité des travailleurs migrants, qui s’est tenu mardi à Genève, à l’occasion de l’examen du deuxième rapport périodique du Maroc sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Les séquelles s’accentuent encore aujourd’hui pour les rescapés de cette déportation et par leur enfants héritiers de cette histoire malheureuse et dégradée, qu’ils expriment comme une tragédie douloureuse et comme une blessure qui ne peut se refermer.

26/12/1975 Arrivée au Maroc de marocains déportés par l'algérie lors de la Marche Noire.
Les généraux ou autre gens de l’Est ont une absence de culture.

Hisser les étendards de l’islam ne fait pas d’eux des croyants si on juge fermement la déportation de toutes ces familles dont la seule faute est d’être d’origine marocaine.

Ils subissent une déportation le jour de «Aïd el Adha» en 1975, fête si importante, si symbolique et si lourde de sens !

L’ONU, L’Europe n’a pas insisté pour juger ces criminels devant les tribunaux d’instance internationale, pourquoi ?!

Il y a eu viols, vols, spoliations, déshumanisation, familles abandonnées sans même prendre leurs effets personnels, familles désolidarisées volontairement, jetées aux frontières du Maroc.

Genève: Le Comité des Travailleurs Migrants se penche sur la tragédie des Marocains déportés d’Algérie.

Lors de ce dialogue, qui s’inscrit dans le cadre de la 36è session du Comité, l’experte Fatima Diallo, s’est interrogée sur la question d’expulsion de milliers de marocains, résidant de manière régulière et depuis de longues années en Algérie, et sur les mesures prises pour la restitution de leurs biens spoliés et leur dédommagement.

Dans le même ordre d’idées, le directeur des questions globales au ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Ismail Chekkori, a relevé que cette question, qui constitue un drame humain et humanitaire, a vu l’Algérie expulser arbitrairement 45 mille familles en pleine fête religieuse de l’Aïd el Adha.

Le responsable marocain a ajouté que la réponse nationale s’est inscrite dans le cadre de la solidarité nationale, qui avait permis l’insertion professionnelle et l’accès des Marocains expulsés arbitrairement d’Algérie aux services sociaux.

Néanmoins, compte tenu du contexte actuel des relations du Maroc avec l’Algérie, marqué par la décision unilatérale algérienne de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, M. Chekkori a demandé au Comité onusien d’examiner cette question avec l’attention requise, pour que justice soit faite.

Une délégation marocaine multisectorielle, conduite par le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a participé à la rencontre, qui a permis de présenter la politique marocaine en matière d’immigration et d’asile.

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