top of page

France: Le journaliste Rachid M'Barki suspendu par BFMTV des contenus jugés pro-Maroc? [Dossier]



Dans une de ses interventions, il a parlé du Maroc et de l’Espagne et plus précisément du "réchauffement des relations diplomatiques" entre les deux pays. S’il s’était arrêté là, il serait encore à son poste. Mais il a ajouté que ce réchauffement était facilité par la "reconnaissance espagnole du Sahara marocain ». Il ne faut pas chercher loin, pour la France officielle parler de Sahara Marocain n’est pas bon pour la promotion, surtout en ce moment. On sait ce qui se passe entre Macron et la junte militaire de l’ancien département français d’Afrique du Nord.

Selon un extrait encore visible sur les réseaux sociaux, M’Barki indique que ce forum a été « rendu possible par le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays depuis la reconnaissance par l’Espagne du Sahara marocain ».

« Une page importante entre le Maroc et l’Espagne s’est ouverte ce mardi. Un forum économique accueille des investisseurs espagnols dans la ville de Dakhla au sud du Maroc. Le président de la Région de Dakhla et le ministre marocain de l’Industrie et du commerce ont ouvert la rencontre. 250 acteurs économiques et financiers sont réunis jusqu’à mercredi pour investir dans de nombreux domaines comme l’industrie, les technologies ou encore dans le tourisme. Un forum rendu possible par le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays depuis la reconnaissance par l’Espagne du Sahara marocain », avait en effet dit le journaliste Rachid M’Barki, en référence au Forum d’investissement Maroc-Espagne qui s’était tenu le 22 juillet 2022.

La suspension de Rachid M’Barki, le 12 janvier, par la chaine télévisée au sein de laquelle il officiait depuis plus de 18 ans ne laisse personne indifférent, depuis que l’annonce en a été faite par les médias français le 2 février.

Depuis, les interrogations fusent de toutes parts. Que reproche-t-on en réalité à ce journaliste et rédacteur en chef, qui affiche plus de 30 ans de métier au compteur et présente le journal de la nuit sur BFMTV depuis son lancement en 2005? À en croire le journal Politico, premier média à faire des révélations –et des raccourcis douteux– sur cette mise à l’écart, un audit interne est actuellement mené au sein de la chaîne d’information française suite à la diffusion «dans des circonstances troubles», de contenus «non validés».

Rachid M'Barki nie ces accusations

Une enquête a été ouverte en interne. En attendant ses conclusions, le journaliste a été écarté de l’antenne. Joint par Le Parisien, Rachid M'Barki a donné sa version des faits . De sa part, Rachid M’Barki indique à la même source avoir "utilisé des infos qui [lui] venaient d’informateurs” et qui n’ont “pas forcément suivi le cursus habituel de la rédaction”. Le journaliste nie toutefois tout caractère intentionnel : “Elles étaient toutes réelles et vérifiées, je fais mon métier. (…) Je n’écarte rien, peut-être que je me suis fait avoir, je n’avais pas l’impression que c’était le cas ou que je participais à une opération de je ne sais quoi sinon je ne l’aurais pas fait".

La nouvelle de la mise en retrait du journaliste franco-marocain est curieusement tombée simultanément avec la tenue de la XIIe session de la Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne, hier jeudi 2 février, à Rabat.

Qui est Rachid M’Barki?

Né en février 1969 à Toulouse, Rachid M’Barki est un journaliste de télévision français. D’abord passionné par le droit, Rachid M’Barki se tourne finalement vers le journalisme pour épouser une carrière professionnelle. Journaliste à la radio France Toulouse, le local se forme à son nouveau métier sur le terrain. En 1997, il intègre les équipes de la chaîne Euronews puis, trois ans plus tard, celles de Bloomberg TV. Il intervient alors aux côtés de spécialistes de l’économie et des finances.

En 2006, la chaîne d’information en continu BFM TV voit le jour et propulse rapidement le journaliste à l’antenne. Depuis son arrivée à BFM TV, Rachid M’Barki navigue sur les différentes tranches horaires de la chaîne. Il y présente toujours les journaux télévisés, mais à des heures très différentes selon les périodes. Marié à la chroniqueuse Marie-Anne Soubré, Rachid M’Barki figure parmi les visages reconnus de l’information en France.

Ferhat Mehenni interdit de parole à la chaîne CNews

Il devait passé le 2 octobre 2022 sur les antennes de la chaîne française CNews, mais Ferhat Mehenni, président du MAK (Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie) a vu son passage déprogrammé à la dernière minute.

Un passage pourtant annoncé depuis plusieurs jours par la chaîne.

Selon nos sources, le président du groupe Canal+ Vincent Bolloré aurait, sur ordre de l'Elysée, donné cette directive suite à une pression du président Abdel Madjid Teboune, qui aurait menacer d'annuler la visite de la première ministre française Elisabeth Borne en Algérie si jamais Ferhat Mehenni prenait part à ce carrefour d'information.

Une nouvelle qui a pris de court le présentateur en personne. Preuve en images dans cette vidéo qui montre Ferhat Mehenni au moment où il apprend qu'il ne passera pas à l'antenne.

Mais par un étrange hasard, c’est ici, au Maroc, sur les réseaux sociaux du pays, que les autorités françaises ont décidé de réagir à cette information en publiant un démenti via leur ambassade, sur Twitter.

C’est donc ce 5 octobre au soir que l’ambassade de France au Maroc déclare avoir «pris connaissance de déclarations à la presse et de commentaires dans la presse laissant entendre que les autorités françaises seraient intervenues auprès d’une chaîne de télévision française pour qu’elle ne laisse pas s’exprimer l’un des invités d’une émission d’information».


Qu'appelle-t-on "droit d'ingérence"?

Le «droit d’ingérence» désigne la possibilité pour des acteurs d’intervenir dans un État, même sans son consentement.


Exemple: Geneviève Goëtzinger, une journaliste française.
  • "Fière d’avoir alerté sur situation @p_affi et contribué à sa libération; heureuse que @AOuattara_PRCI ait choisi le chemin du dialogue et apaisement; optimiste car cette alliance fera qu’il n’y aura plus jamais de Toussaint Koffi N’Guessan pour hanter nos cauchemars Vive #CIV225"

  • "En nov. 2020, Geneviève, la proche conseillère d'Affi N'guessan affirmait que la Côte d'Ivoire est une dictature soutenue à coups de machettes par le regime Ouattara dont l'élection est fictive et anticonstitutionnelle."





bottom of page