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Financement libyen : Les syndicats de magistrats critiquent les « attaques » de Sarkozy contre les j

(Photo Olivier Laban-Mattei-AFP)


Financement libyen : Les syndicats de magistrats critiquent les « attaques » de Sarkozy contre les juges d’instruction

L’Union syndicale des magistrats et le Syndicat de la magistrature ont adressé un courrier au Conseil supérieur de la magistrature pour dénoncer « une forme de pression inacceptable et intolérable » sur les magistrats instructeurs.

Le bras de fer se poursuit. En effet, Les deux principaux syndicats de magistrats ont dénoncé vendredi 20 novembre les « attaques » de Nicolas Sarkozy, du président du Sénat et du patron des députés Les Républicains contre les juges d’instruction qui enquêtent sur les soupçons d’un financement libyen de la campagne de l’ex-chef de l’État. « Les attaques très fortes portées contre le Parquet national financier depuis l’été 2020, visant à le décrédibiliser (…) constituent aujourd’hui un marchepied pour porter une atteinte similaire à l’indépendance des juges d’instruction spécialisés en matière économique et financière », affirment les syndicats dans leur courrier. « Ces attaques émanant du pouvoir exécutif et d’élus de la représentation nationale (…) érodent encore un peu plus la confiance des citoyens dans la Justice » pensent les deux syndicats.

Retrait surprise d’accusations sur un présumé financement libyen

L’ancien président français a récemment bénéficié du rétropédalage de Ziad Takieddine. Ce témoin important dans le dossier du présumé financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 a retiré ses accusations. Assez suffisant pour que l’ex homme d’Etat entre dans une colère noire.

Nicolas Sarkozy accuse par ailleurs les juges d’instruction d’avoir « mené leurs missions en dehors de toute légalité ».

« Ce dossier n’est truffé que de faux », a affirmé sur BFM-TV M. Sarkozy, mis en examen le 12 octobre pour « association de malfaiteurs » dans cette affaire. « Je ne suis pas un pourri, et ce qui m’est infligé est un scandale qui finira dans les annales », a encore dit l’ancien président, qui sera jugé à partir du 23 novembre dans une autre affaire, celle des « écoutes ».

Dans la correspondance adressée au Conseil Supérieur de la magistrature (CSM) par le syndicat de la magistrature (SM) et l’Union syndicale des magistrats (USM). « Nicolas Sarkozy , mis en examen et prévenu dans plusieurs procédures judiciaires, a choisi d’organiser sa défense en portant une offensive médiatique contre les juges d’instruction, qu’il accuse d’avoir mené leurs missions en dehors de toute légalité » s’indignent les deux syndicats de magistrats. Ce qui les offusque encore plus, c’est le soutien apporté à l’ex président par Christian Jacob, le patron du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale et Gérard Larcher, le président du Sénat. Selon le procureur national financier, les charges contre M. Sarkozy « ne se limitent pas aux déclarations » de M. Takieddine et s’appuient « sur des indices graves ou concordants ».


Dans cette affaire, « je ne suis pas optimiste, simplement combatif, je n’ai pas l’intention qu’on me reproche des choses que je n’ai pas commises« , a-t-il assuré. « J’aime mon pays » et « tout ce que j’ai fait dans ma vie, c’est pour être aimé des Français« , a-t-il assuré, affirmant une nouvelle fois qu’il n’avait pas l’intention de revenir en politique. « J’ai tourné la page » et « je suis très heureux comme cela« , a-t-il affirmé, alors que les spéculations vont toujours bon train à droite sur l’hypothèse d’un retour, en cas de grave crise du pays.

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