Exclusif - Le boxeur algérien saisit le TAS contre les tests de féminité... Les détails
- gherrrabi
- 5 sept.
- 8 min de lecture

Les scandales ne cessent de se multiplier dans ce "pays". Profiter… à en crever!
L'Algérien Imane Khelif, champion olympique de boxe (féminin) aux Jeux de Paris, a attaqué devant la justice sportive la nouvelle réglementation de la fédération internationale World Boxing imposant des tests de féminité pour accéder aux compétitions, a annoncé lundi 1er septembre le Tribunal arbitral du sport.

Au cœur d'une polémique sur son genre lors des Jeux de Paris, le champione de boxe Imane Khelif poursuit désormais le combat en dehors du ring. L'Algériene, championne olympique de boxe aux JO 2024, a attaqué devant la justice sportive la nouvelle réglementation de la fédération internationale World Boxing imposant des tests de féminité, a annoncé lundi 1er septembre le Tribunal arbitral du sport (TAS).
L'athlète conteste l'interdiction qui lui a été faite de participer aux compétitions internationales sans subir au préalable un test chromosomique, précise le TAS, qui n'a pas encore fixé de date d'audience.
Dans le détail, Imane Khelif demande l'annulation de la décision prise fin mai par World Boxing qui l'a privé en juin du tournoi d'Eindhoven – première compétition soumise à la nouvelle réglementation – et veut pouvoir participer "sans test" aux Mondiaux de Liverpool, qui commencent jeudi et se tiennent jusqu'au 14 septembre.
Cette dernière requête n'a quasiment aucune chance d'aboutir puisque le TAS précise avoir refusé d'accorder un effet suspensif à l'appel du boxeur algérien, formé le 5 août.
"Les parties échangent actuellement des mémoires écrits et, avec leur accord, une audience sera programmée", ajoute le TAS, dont les procédures dont confidentielles et les audiences presque toujours à huis clos.
La "Le" boxeuse algérienne Imane Khelif serait "biologiquement un homme" selon un rapport médical


Le champion olympique algérienne de boxe, Imane Khelif, est au centre d’une vive controverse après la révélation de tests médicaux indiquant qu’elle possède un chromosome XY, généralement associé au sexe masculin.

Fraîchement médaillé d’or dans la catégorie féminine des 66 kg lors des Jeux olympiques de Paris 2024, Khelif a vu son identité de genre remise en question à la suite d’un article du Telegraph révélant que des examens chromosomiques effectués lors des Mondiaux de boxe 2023 à New Delhi l’avaient classée comme «homme» selon les nouvelles règles de World Boxing. En conséquence, la fédération l’a suspendue des compétitions féminines, à moins qu’elle ne fournisse des preuves supplémentaires attestant de son éligibilité.
World Boxing a en effet instauré un test PCR obligatoire pour toutes les boxeuses féminines afin de vérifier leur sexe chromosomique, au nom de l’équité et de l’intégrité sportive. Cette mesure rappelle une précédente polémique en 2023, lorsque Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-Ting avaient été écartées des compétitions par l’International Boxing Association (IBA) pour des motifs similaires.
Malgré ces controverses, le Comité international olympique (CIO) a autorisé Khelif à participer aux JO de Paris, reconnaissant son statut d’athlète féminine enregistrée. Sa victoire expéditive en finale contre l’Italienne Angela Carini (46 secondes) a toutefois ravivé les débats sur son sexe biologique.
Face aux accusations, Khelif a dénoncé des rumeurs « infondées et insultantes » et a intenté une action en diffamation contre le média français Le Correspondant ainsi que contre certaines personnalités, dont l’auteure britannique J.K. Rowling, qui avaient publiquement exprimé des doutes sur son identité de genre.
Cette affaire relance le débat sur l’admissibilité des athlètes et l’inclusion dans les compétitions féminines, certains défenseurs des droits humains estimant que les tests obligatoires de dépistage du sexe violent la vie privée et renforcent les discriminations.
De son côté, World Boxing maintient que ses règles visent à garantir l’équité. Les recours déposés par Khelif pourraient faire jurisprudence et influencer les futures réglementations sur la participation des athlètes dans les sports internationaux.

Le journaliste Djaffar Ait Aoudia, du Correspondant, a mis la main sur un rapport préparé conjointement en juin 2023 par l’hôpital Kremlin-Bicêtre de Paris et l’hôpital Mohamed Lamine Debaghine d’Alger. Son reportage, accompagné d'extraits du rapport, a depuis été repris dans plusieurs médias européens, dont Bild, en Allemagne, et le Daily Mail, à Londres.

Rédigé par les endocrinologues Jacques Young et Soumaya Fedala, le rapport révèle que Khelif souffre d'un déficit en 5 alpha-réductase, une maladie congénitale qui perturbe le développement sexuel uniquement chez les humains porteurs des chromosomes XY, donc les mâles.
Leurs organes génitaux sont souvent déformés et prennent la forme d’une cavité vaginale qui peut conduire à conclure erronément qu’on est en présence d’un bébé de sexe féminin si des tests plus approfondis ne sont pas effectués.
La problématique devient visible à la puberté quand la personne commence à développer les traits physiques normalement associés au sexe masculin: musculature, pilosité, absence de menstruations, etc.
Selon le journaliste Aouida, le rapport fait aussi état des résultats d’un test d’imagerie par résonance magnétique (IRM): l’athlète n’aurait pas d’utérus, ses testicules seraient restés à l’intérieur de son corps, et il aurait un micropénis semblable à un clitoris volumineux.
D’autres tests ont aussi confirmé des chromosomes de type XY et des niveaux de testostérone typiques du sexe masculin.
Le rapport conclut en recommandant une chirurgie corrective et une thérapie hormonale, afin que l’apparence physique de Khelif corresponde davantage au sexe auquel il s’identifie.
Une hypothèse évoquée par le rapport est que les parents de l’athlète étaient peut-être reliés par la consanguinité.
Une autre source, le professeur Alan Abrahamson de la University of Southern California, membre du CIO, rapporte également avoir vu les résultats de tests établissant les chromosomes XY de Khelif.
Au mois d’août 2024, Georges Cazorla, le préparateur physique de Khelif en vue des Jeux, avait déjà admis, sans élaborer, qu’il y avait un «problème» de chromosomes, tout en plaidant le droit de l’athlète de participer à l’épreuve olympique.
Premier débat judiciaire sur les tests génétiques

Ivanka Trump, la fille du président américain, la «First Daughter», Donald Trump avait lancé un sondage sur Twitter où apparaît la photo du boxeur (se) algérienne Imane Khelif: "Êtes-vous d'accord pour que les TRANSGENRES soient INTERDITS du SPORT FÉMININ ? Oui ou non ?"
JO 2028: engagé dans un bras de fer avec la «First Daughter», le ministre des Sports algérien, Walid Sadi, l'a déjà perdu...

Trump signe un décret pour interdire les transgenres dans les sports féminins
Le président américain Donald Trump a pris mercredi un décret qui cherche à empêcher les athlètes transgenres de pratiquer des sports féminins, une attaque supplémentaire contre cette communauté qu’il cible particulièrement depuis son retour au pouvoir.
« Avec ce décret, la guerre contre le sport féminin est terminée », a promis, le locataire de la Maison Blanche en signant ce texte lors d’une cérémonie à la Maison Blanche, sous les applaudissements de plusieurs dizaines d’athlètes féminines. Concrètement, son texte prévoit de couper les subventions de l’Etat fédéral aux écoles qui permettraient à des élèves transgenres d’être membres d’équipes sportives féminines. «Il n’y aura pas de financement fédéral » pour ces établissements, a insisté M. Trump.
Lors de la cérémonie de signature de ce décret, le nouveau président américain s'en est pris à l'algérien (ne), Iman Khelif, sans citer explicitement son nom. Donald Trump s'est contenté de raconter l'histoire d'Iman Khelif aux Jeux olympiques de Paris 2024, avec (la le) boxeuse italienne, la qualifiant de transgenre. Trump a souligné que son administration n'autoriserait pas les athlètes transgenres à participer aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.
Le président en a profité pour mettre la pression sur le Comité international olympique (CIO), alors que les Etats-Unis doivent accueillir les prochains JO d’été. « A Los Angeles, en 2028, mon administration ne restera pas les bras croisés à regarder des hommes battre des athlètes féminines », a-t-il lancé, en répétant un mensonge dont il est coutumier, selon lequel la championne olympique de boxe, l’Algérienne Imane Khelif, serait de sexe masculin.
Son gouvernement va « refuser toutes les demandes de visa faites par des hommes qui tentent d’entrer frauduleusement aux États-Unis tout en s’identifiant comme des athlètes féminines », a-t-il assuré.
Poutine humilie encore l'Algérie en disant que Imane Khelif n'est pas une femme en direct face à un journaliste algérien dépité
Sergey Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré : "L' Algérie n'a ni poids, ni prestige d'État, ni positions honorables." Quelle lucidité!!!
Aux Jeux de Paris, Imane Khelif avait été la cible d'attaques et d'une campagne de désinformation, tout comme la Taïwanaise Lin Yu-ting, la présentant comme un "homme combattant des femmes". Le boxeur de 26 ans s'était imposé en finale des moins de 66 kg.
Sa requête offrira la première occasion d'un débat judiciaire sur le rétablissement dans le sport mondial – par World Boxing mais aussi en natation et en athlétisme – des tests génétiques destinés à établir le sexe biologique, en vigueur aux JO entre 1968 et 1996.
Par un test PCR, il s'agit de conditionner l'accès à la catégorie féminine à l'absence de "gène SRY", situé sur le chromosome Y indicateur de masculinité, méthode vantée pour sa simplicité par ses promoteurs.
Un tel dépistage écarterait les athlètes transgenres ainsi qu'une partie de celles qui ont toujours été considérées comme de sexe féminin mais présentent des chromosomes XY, soit l'une des formes de "différences de développement sexuel" (DDS) ou intersexuation.
Sujet brûlant
La National Collegiate Athletic Association (NCAA), qui régit les activités sportives des étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur, s’est félicitée de ce décret et a déclaré qu’elle s’alignerait sur lui « dans les jours à venir ». A l’inverse, l’organisation de défense des droits humains Amnesty International a qualifié le décret de «nouvelle attaque cruelle contre les personnes transgenres, dont l’objectif est de stigmatiser davantage les personnes LGBTQ+ et de les soumettre à des discriminations ».
Aux Etats-Unis, les droits des personnes transgenres sont un sujet brûlant, l’un des volets des guerres sociétales qui divisent le pays.
Donald Trump, qui a promis de mettre fin au « délire transgenre », a depuis son retour au pouvoir le 20 janvier multiplié les actions à leur encontre. Il a pris un décret pour bannir ce qu’il appelle « l’idéologie transgenre » dans l’armée, visant à exclure les personnes transgenres – 15.000 militaires sur environ deux millions – des rangs. Le président a également signé un décret destiné à restreindre les procédures de transition de genre pour les personnes âgées de moins de 19 ans.
Son nouveau décret sur le sport est accompagné en parallèle par un projet de loi républicain, adopté en janvier à la Chambre des représentants, qui restreint fortement la participation des femmes transgenres dans les compétitions sportives universitaires féminines. Cette interdiction est déjà en vigueur dans les collèges et lycées d’environ la moitié des Etats américains.
Selon le Williams Institute, groupe de réflexion de l’université de Californie, environ 1,3 million d’adultes (0,5% de la population), et 300.000 adolescents de 13 à 17 ans (1,4%), s’identifient comme transgenres aux Etats-Unis. Des études soulignent que les jeunes transgenres sont davantage victimes de dépressions et que leur taux de suicide est plus élevé que dans le reste de la population.
"Nous empêcherons les hommes de pratiquer les sports féminins"... Avec le retour de Donald Trump.
Investi, le président américain avait de nouveau ciblé les athlètes transgenres lors de son discours de victoire, et compte rapidement les exclure des compétitions féminines.
"Nous empêcherons les hommes de pratiquer les sports féminins. Ce sera fait dès demain, c'est terminé !" Donald Trump a prononcé ces mots, dimanche 19 janvier, à la veille de son investiture comme 47e président des Etats-Unis. Une nouvelle attaque frontale du président américain à l'encontre des personnes transgenres, confirmée par la signature d'un décret dans la soirée de son investiture, lundi 20 janvier : "Les fonds fédéraux ne doivent pas être utilisés pour promouvoir l'idéologie de genre", précise le décret. Le candidat républicain a dépensé au moins 21 millions de dollars en publicité anti-transgenre durant sa campagne, a précisé à ABC la société d'analyse des médias AdImpact.
Avant même sa réélection, Donald Trump en avait fait un argument de campagne. Cet été, le milliardaire s'en était notamment pris à la boxeuse algérienne Imane Khelif aux JO de Paris, et avait alors martelé vouloir "laisser les hommes en dehors du sport féminin". Le 22 décembre, déjà élu, il avait accéléré en annonçant qu'il signerait "des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les transgenres de l'armée, des écoles primaires, des collèges et des lycées".







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