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ET SI LE RÉEL TERRAIN DE JEU CONVOITÉ PAR POUTINE  ETAIT LA MEDITERRANÉE ! By K . Kaddouri©®

ET SI LE RÉEL TERRAIN DE JEU CONVOITÉ PAR POUTINE  ETAIT LA MEDITERRANÉE! By K . Kaddouri©®

 Ne vous perdez pas dans l’affect ou la dimension culturelle que nos communicants presse people laissent volontiers accessibles au bisounours de l’actualité !UN JEU D’ECHEC OUVERT OU JEU SEMI OUVERTDu jeu ouvert, l’offensif américain (Otan), au jeu semi ouvert «Russe» (soviet)

Les stratégies de la Russie tout au long de ses avancées militaires ou dites diplomatiques depuis une quinzaine d’années, laissent quelques grands points d’interrogations qui méritent bien plus que les «élections facebookiennes» du Pour ou du Contre Poutine, (du Pour ou Contre l’Otan).

Sur la table des négociations, Poutine se base sur un jeu où il mène deux postes de commandes en simultané :

Il opère une discussion de courtoisie, à une table de négociation et sur ce même temps, il frappe militairement avec des armes chimiques prohibée sur «ses cibles».

Rien ni personne ne déroge à sa feuille de route « échiquéenne ».

La Russie joue aux échecs avec l’Américain et l’Occident sur un échiquier qui comprend la Méditerranée, et son Europe de l’Est.

Ne pas perdre cette idée, que Poutine est obsédé par la gloire des Tsars, et transpose son jeu politique tel les jeux qui ont fait les gloires de Karpov et de Kasparov.

Pour rappel de cette dernière décennie, Poutine peut être présent ou représenté (Lavrov) à une table de négociation et en même temps il frappe avec armes chimiques, dans la banlieue de Damas, qui rappelons était la ligne rouge.

La Russie joue aux échecs avec l’Américain et l’Occident sur un échiquier qui comprend la Méditerranée, et son Europe de l’Est, car Poutine, est (comme de nombreux leader «fallo» de ce monde), obsédé par la gloire des Tsars, comme pour récupérer les gloires de Karpov et de Kasparov.

Poutine n’était pas loin de l’arène syrienne de Bachar le boucher dans l’extermination d’une partie de son peuple opposants, et il attendait sa chance.

Obama s’est retiré (pion étatsunien) de la scène syrienne de Bachar al-Assad, ce dernier responsable de l’utilisation d’armes chimiques en août 2013 sur son propre peuple.

C’est un signe de stratégie tactique qui s’avère être une faiblesse américaine, et une force pour Poutine qui acte, en même temps sur le terrain syrien et en même temps un versant de l’Europe et la Crimée !

Devant un recul, laissant entrevoir un affaiblissement de la position de son adversaire américain et occidental, la Russie continue son jeu offensif en semi «ouvert», et recadre bien  son jeu par une avancé de pion, autre attaque sur le front méditerranéen .

Poutine intervient donc militairement et construit ses bases en Syrie et a ainsi empêché son pion syrien Bachar de tomber en septembre 2015 !

Un pion en, avant, un autre pion en retrait. Une stratégie de défense et de confusion constante a poussé Poutine à poursuivre son attaque en Europe de l’Est pour faire tomber l’Ukraine !Il continue à déstabiliser l’adversaire !

Car il ne faut pas oublier que dans ce jeu, il veut renforcer ses capacités en Méditerranée orientale et envoie son ministre de la Défense le 15 février 2022 en Syrie, convoque son pion Bachar al-Assad sur la côte méditerranéenne syrienne pour le rencontrer, et c’est bien à ce moment de distraction évidente que la décision est prise d’envahir l’Ukraine !

Aux échecs, chaque mouvement de ses pions est un jeu où ses stratégies de mouvement de chacune des pièces maitresses du jeux sont réfléchies pour «anticiper» le jeu de son adversaire.

Il faut à cela, anticiper sur la capacité de son adversaire, de pouvoir calculer le plus de coups possibles, calculer les probabilités d’avancées. À un stade avancé du jeu, et dans l’attaque, les possibilités peuvent être nombreuses et difficiles à estimer car l’attaque peut se transformer en défense et peut faire perdre la partie.

Visiblement le Russe-Poutine peut encore avoir les capacités d’étendre ses fronts, même en Méditerranée, afin de continuer à tromper son adversaire sur le front européen.

  1. Pour continuer à déstabiliser son adversaire, il avance minutieusement sur des bases méditerranéennes, sachant qu’il est déjà fortement présent en Libye, en Algérie qui nous conduit sur une question importante.

  2. Et bientôt pourquoi pas le Liban, nord méditerranée pour y instaurer un espace vital économique, militaire, en continuation avec sa présence «ouverte» sur la cote syrienne !

La Russie fait partie du consortium pour l’exploitation du gaz du Liban, un intérêt économique et géostratégique au Liban de grande importance.

  1. Sur cette table de l’échiquier, il veut entraver l’action du cheval israélien en Syrie, et en méditerranée, qui ne peut acter sur le territoire syrien devenu à consonance militaire russe, franchissant ses barrières invisibles et surtout, en terre d’Europe mais :

L’Ukraine ne tombe pas aussi vite que prévu !

Le Russe (comme d’autres) négocie et suit la guerre pour atteindre ses objectifs, et ne se soucie pas des pertes.

Une « mini guerre nucléaire » en terre d’Ukraine, non européenne au sens politique du terme, est aussi une ligne rouge dont Poutine ne se soucie guère.

Son jeu en semi-ouvert est certainement ailleurs !

Il faut bien insister sur le fait que sur chacune des centaines de réunions avec Lavrov, traitant par exemple avec l’opposition syrienne, traitant avec Macron… nous constatons indéniablement, qu’après chaque réunion, toute solution politique, diplomatique s’éloignait, et qu’à chaque fois, dans la deuxième étape il y a eu une intervention militaire russe: pendant que les réunions se déroulaient, des avions russes bombardaient des écoles, des hôpitaux, et des civils…

Quand bien même Poutine, tombera, il y aura inévitablement une implosion de la Russie, implosion certainement préméditée par l’énergie étatsunienne, Otan, Europe.

Poutine a cependant gagné une guerre économique par laquelle le coût du gaz, du pétrole, du blé, qui à atteint un niveau record, avantageux pour la Russie, absorbant favorablement son budget de l’armée.

La résolution de l’Onu condamnant l’invasion russe de l’Ukraine demandant de mettre fin immédiatement à son agression » :

  1. Une résolution soutenue par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, la France …

  2. Par un vote « contre cette résolution », de certains pays embrassant le chemin de guerre de Poutine, comme la Syrie représentée par le régime de Bachar al-Assad, La Biélorussie, L’Érythrée, La Corée du Nord…

  3. L’Algérie, amie militaire de la Russie s’est abstenue, pourquoi ? peut-être veut elle renégocier et mieux vendre ses barils en Europe.

  4. Une abstention l’Iran : L’opposition à cette résolution est une réponse calculée qui s’explique au travers de son intervention financière, militaire et son implication dans la branche armée des Houthis. Ce silence et ce changement d’attitude sont en partie liés à la position iranienne après le vote par la Russie d’une résolution du Conseil de sécurité au titre du chapitre VII renouvelant les sanctions contre le Yémen et inscrivant les Houthis comme une entité sous embargo sur les armes ciblées et condamnant les attaques des Houthis contre les pays arabes. Et les décrit comme un groupe terroriste, ainsi que la fourniture d’armes et de composants au Yémen.

La résolution du Conseil de sécurité condamne indirectement la position iranienne sur le conflit au Yémen et son intervention directe et l’armement du groupe Houthi.

  1. La Chine, grande puissance mondiale, est la grande gagnante, car son jeu est plus fin, plus sous-marin que celui de la Russie.

Je reste convaincue, que le jeu Poutine est sur plusieurs fronts dont la méditerranée n’est pas une option, mais bien une pièce maitresse du calcul de Poutine.

Le positionnement et les enjeux stratégiques, militaires, économiques…  par implications d’alliances et par applications de double jeux de Poutine sont bien établis sur le front ukrainien-Crimée-Tchétchénie mais également bien installés sur l’espace méditerranéen. By Karima Kaddouri©®.

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