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Espagne: le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont arrêté en Italie

Espagne: le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont arrêté en Italie…

L’ex-président catalan Carles Puigdemont, leader du mouvement indépendantiste de la région autonome espagnole, a été arrêté ce jeudi en Sardaigne. L’eurodéputé indépendantiste et ex-président catalan Carles Puigdemont, en exil en Belgique depuis 2017 après la tentative de sécession de la Catalogne, a été arrêté jeudi en Italie, faisant planer le risque d’une nouvelle crise entre Madrid et Barcelone.

L’eurodéputé indépendantiste et ex-président catalan Carles Puigdemont, en exil en Belgique depuis 2017 après la tentative de sécession de la Catalogne la même année, a été arrêté jeudi 23 septembre en Italie, a annoncé son avocat. «Le président Puigdemont a été arrêté à son arrivée en Sardaigne, où il se rendait en tant qu’eurodéputé», a affirmé son avocat, Gonzalo Boye, sur Twitter, expliquant que son arrestation avait eu lieu sur la base d’un mandat d’arrêt européen datant du 14 octobre 2019.

El President Puigdemont ha sido detenido a su llegada a Cerdeña donde acudía como eurodiputado; esta detención es en función de la euroorden de 14 de octubre de 2019 que, por imperativo legal -según establece el Estatuto del TJUE, se encuentra suspendida. — Gonzalo Boye (@boye_g) September 23, 2021

Carles Puigdemont a été transféré à la prison de Bancali à Sassari

El President Carles Puigdemont @KRLS ha estat traslladat a la presó de Bancali a Sàsser #FreePuigdemont pic.twitter.com/7tpF0k8QWA — Josep Lluís Alay (@josepalay) September 23, 2021

Arrestation à l’aéroport

Le leader catalan, âgé de 58 ans, a été arrêté à Alghero, a confirmé sur Twitter son chef de cabinet, Josep Lluis Alay.

El President Puigdemont @KRLS s’ha desplaçat aquesta tarda a l’Alguer, procedent de Brussel·les, per assistir a l’Aplec Internacional de l’Adifolk i per reunir-se amb el president de la regió autònoma de Sardenya i amb el síndic de l’Alguer. — Josep Lluís Alay (@josepalay) September 23, 2021

« À son arrivée à l’aéroport d’Alghero, il a été arrêté par la police aux frontières italienne. vendredi, le président sera présenté aux juges de la Cour d’appel de Sassari, qui est compétente pour décider de sa libération ou de son extradition » vers l’Espagne, a indiqué Josep Lluis Alay. Le nouveau président régional de la Catalogne, Pere Aragones, un séparatiste, mais de tendance plus modérée que Carles Puigdemont, a immédiatement réagi sur Twitter, « (condamnant) fermement la persécution et cette répression judiciaire ».

Davant de la persecució i repressió judicial, la més enèrgica condemna. S’ha d’aturar. L’amnistia és l’únic camí. L’autodeterminació, l’única solució. Al teu costat, president @krls. — Pere Aragonès i Garcia 🎗 (@perearagones) September 23, 2021

Immunité levée

Le Parlement européen avait levé l’immunité parlementaire de Carles Puigdemont et de deux autres eurodéputés indépendantistes le 9 mars à une large majorité, mesure qui avait été confirmée le 30 juillet par le Tribunal de l’UE.

Mais la décision du Parlement européen a fait l’objet d’un recours dont le jugement définitif sur le fond de la part de la justice de l’UE doit être prononcé « à une date ultérieure ».

Selon l’interprétation de l’avocat de Carles Puigdemont, Gonzalo Boye, la décision du Parlement est donc « suspendue ».

España informó al Tribunal General, y así se recoge en la resolución de 30 de julio pasado, que ningún país ejecutaría una orden de estas características; en la misma resolución el Vicepresidente del TGUE indicó que, de ser necesario, se solicitase una nueva medida cautelarísima. — Gonzalo Boye (@boye_g) September 23, 2021

Exilé en Belgique depuis la tentative de sécession manquée de 2017 afin d’échapper aux poursuites de la justice espagnole, Carles Puigdemont n’avait pas bénéficié de la grâce accordée fin juin à neuf indépendantistes incarcérés en Espagne, le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez souhaitant toujours qu’il soit jugé en Espagne.

Carles Puigdemont est poursuivi pour « sédition » et « détournements de fonds publics ».
  1. *A lire aussi: Une justice du « deux poids, deux mesures »


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