top of page
  • Facebook
  • X
  • Youtube

Crise Mali-algérie: Après avoir nié, la junte militaire algérienne reconnaît l’existence de la plainte du Mali auprès de la CIJ

ree
Après avoir nié, l’Algérie reconnait l’existence de la plainte du Mali auprès de la CIJ

Le ministre algérien des Affaires étrangères avait démenti, le 13 septembre, son existence, affirmant que «la Cour internationale de justice n’a jamais été saisie d’une demande d’introduction d’instance, comme on l’appelle dans le jargon de la CIJ. Elle n’existe pas», avait précisé Ahmed Attaf.

Le gouvernement Malien avait déjà annoncé le 6 septembre que «la République du Mali a déposé, ce jeudi 4 septembre 2025, une requête auprès de la Cour internationale de Justice contre la République Algérienne Démocratique et Populaire. Cette démarche fait suite à la destruction préméditée, par le régime algérien, d'un drone de reconnaissance immatriculé TZ-98D, appartenant aux Forces Armées et de Sécurité maliennes, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, à Tinzawaten, dans la région de Kidal».

L'Algérie, un incubateur du terrorisme
"Un orgueilleux a toujours le mensonge dans sa besace, un humble la vérité." Jacques Nteka Bokolo

L'affaire du drone malien abattu par l'armée algérienne le 1er avril dernier prend une nouvelle tournure. Ce vendredi 19 septembre, la Cour Internationale de Justice (CIJ) a confirmé avoir reçu une plainte déposée par le gouvernement malien contre l'Algérie.

ree

ree

«Le 16 septembre 2025, le Mali a saisi la Cour internationale de Justice d'une requête contre l'Algérie concernant un différend lié à la prétendue "destruction par les forces de défense de l'Algérie d'un drone de reconnaissance des Forces Armées et de Sécurité de la République du Mali lors d'une mission de surveillance sur le territoire malien" durant la nuit du 31 mars au 1er avril 2025», indique la CIJ dans un communiqué.

La Cour précise que «conformément au paragraphe 5 de l'article 38 de son Règlement, la requête du Mali a été transmise au Gouvernement algérien. Toutefois, aucune procédure ne sera engagée tant que l'Algérie n'aura pas accepté la compétence de la Cour dans cette affaire»

Le ministère algérien des Affaires étrangères a réagi, ce vendredi, à la requête introductive d’instance déposée par le Mali auprès de la Cour internationale de justice (CIJ).

L’Algérie a rejeté ces accusations, affirmant que les données radars de son ministère de la Défense «établissent clairement la violation de l’espace aérien de l’Algérie» par un drone de reconnaissance venu du Mali.

Cette plainte, prétendument introduite le 4 septembre par Bamako, reproche à l’Algérie d’avoir abattu, le 1er avril dernier près de Tinzaouatène, à l’intérieur du territoire algérien, un drone appartenant aux forces maliennes.

Alger a qualifié de « trop grossière » la requête de Bamako devant la Cour internationale de justice l’accusant d’avoir abattu un drone de l’armée malienne sur son propre territoire.

«Aucune mesure ne sera prise dans cette procédure tant que l’Algérie n’aura pas consenti la compétence de la Cour», a indiqué le porte parole de la junte militaire algérienne

ree
«Tentative d’instrumentalisation»

Créée en 1948, la CIJ examine les différends entre pays, généralement lorsqu’un État accuse un autre de violer un traité international. Le Mali souhaite «fonder la compétence» de la cour sur l’affaire, ce qui requiert le consentement du gouvernement algérien, auquel la requête a été transmise.

La requête malienne «procède manifestement d’une tentative d’instrumentalisation de cet auguste organe judiciaire des Nations unies», a estimé le ministère algérien des Affaires étrangères. «L’Algérie notifiera, en temps opportun, à la CIJ son refus de cette procédure», a ajouté la même source.

Cet épisode a donné lieu à une crise diplomatique entre les deux pays frontaliers. Depuis, le Mali et ses alliés du Niger et du Burkina Faso ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs en Algérie, qui a aussi annoncé le rappel de ses ambassadeurs au Mali et au Niger. Parallèlement, Bamako et Alger ont depuis fermé chacun leur espace aérien à l’autre.

Commentaires


bottom of page