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Coronavirus: Ce Maroc qui nous émerveille, Yes We Can, respirateurs, masques bavettes, ….«Made

Coronavirus: Ce Maroc qui nous émerveille, Yes We Can, respirateurs, masques bavettes, ….«Made in Morocco».

Le Maroc, qui a su réagir avec une “grande précocité” au Covid 19 tout en alimentant son marché en masques et en tests, “peut faire figure de modèle pour de nombreux pays européens“, affirme jeudi le site français “myeurop.info“, qui relève l’ampleur du plan de soutien économique et social mis en place par le Royaume pour faire face à l’impact de l’épidémie, un plan “sans équivalent en Afrique“. Dans une analyse sous le titre “Covid-19; un modèle marocain?“, le média français souligne que les autorités marocaines se sont montrées particulièrement réactives face à l’épidémie, notamment à travers la décision de fermer les écoles et les universités le 16 mars et l’établissement du confinement 4 jours plus tard.

SM Le Roi Mohammed VI ordonne l’intégration du personnel médical militaire dans les hôpitaux publics

SM Le roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour prendre soin des patients contaminés de coronavirus et leur fournir une alimentation appropriée et adéquate.

Des mesures sont mises en œuvre pour appliquer les instructions royales qui stipulent que les entreprises de restauration doivent fournir des hôpitaux publics et des cliniques privées, où les patients sont mis en quarantaine.

Le Souverain a également chargé les militaires d’accélérer l’intégration des équipes médicales et paramédicales des forces armées, avec le soutien d’équipes médicales civiles dans les hôpitaux et la fourniture d’un soutien et d’une assistance, pour apporter les soins nécessaires aux personnes contaminées de Corvid 19 et soulager ainsi la pression sur les ressources médicales. Ces unités médicales militaires opèrent sous la supervision de fonctionnaires des hôpitaux publics du ministère de la Santé.

La construction d’hôpitaux militaires mobiles à proximité des hôpitaux publics est en voie d’achèvement dans le cadre de la préparation à la prochaine étape de la lutte contre le coronavirus.

Le groupe Rahal se charge de la restauration dans les hôpitaux du Maroc

Le but est de minimiser les risques de contamination à travers l’utilisation d’une vaisselle jetable, aussi bien pour les patients que pour le personnel soignant et ceci, tout le long de l’état d’urgence sanitaire.

« Nous avons pris à notre charge l’amélioration des conditions de travail du corps médical dans les différents établissements hospitaliers, soit près de 1.000 personnes », a indiqué Karim Rahal, président-directeur général du groupe Rahal.

D’après La MAP les établissements concernés par ce nouveau dispositif de prévention sont le CHU Ibn Sina à Rabat (Hôpital Ibn Sina, Hôpital d’enfants, Maternité Souissi, Hôpital des spécialités, Institut National d’Oncologie, Centre National de santé reproductrice, Hôpital Moulay Youssef, Hôpital El Ayachi Salé, Internat des médecins internes et de la Ligue des cardiologues), le CHU Ibn Rochd à Casablanca (Hôpital Ibn Rochd, Hôpital d’enfants, Hôpital 20 Août, Centre Dentaire et Internat des médecins internes), le CHU Mohammed VI à Marrakech (Hôpital Arrazi, Hôpital Mère et Enfant, Hôpital Ibn Tofail et Hôpital Ibn Nafis), le CHU d’Oujda, le CHR Al Farabi d’Oujda et la polyclinique Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de la même ville.

Le Maroc a commencé la production de 500 respirateurs qui seront prêts dans deux semaines. Les propos du ministre de l’Industrie suscitent de l’intérêt mais également des questions sur la qualité de ces respirateurs et sur leur degré d’efficacité. Le Maroc a décidé de relever un défi de taille : La fabrication du premier « respirateur artificiel » 100% marocain. Le respirateur est un appareil indispensable en réanimation pour les cas graves de Covid-19.

« Dans le monde entier, les respirateurs se font rares. Même si on veut les acheter, ils sont indisponibles. De ce fait et sur instruction de Sa Majesté le Roi, toutes les compétences marocaines pouvant contribuer à mettre à la disposition du ministère de la santé cet équipement ont été sollicitées. Des médecins, des experts et des ingénieurs notamment du secteur aéronautique se sont mis à travailler pour concevoir une première version d’un respirateur qui a été améliorée suite aux recommandations des médecins (membres du groupement, ndlr) », a expliqué le ministre de l’Industrie et du Commerce Moulay Hafid Elalamy, dans une interview accordée le mardi 07 avril à une chaîne télé nationale. « Dans deux semaines, nous aurons 500 respirateurs prêts. Après, nous passerons à une production à plus grande échelle. Nous envisageons de produire toutes les quantités dont aura besoin le Maroc. Et si les conditions le permettent, pourquoi pas en exporter », ajoute le ministre.

Voici les membres de l’équipe projet – Le Professeur Faroudi, réanimateur, responsable du centre COVID19 Ibn Sina de Rabat, expert en instrumentation médicale. « Le Professeur Faroudi a intégré l’équipe des ingénieurs et travaille actuellement à leur côté sur la version invasive du respirateur », précise le ministère.

– L’équipe compte aussi Dr. Badir (PhD Biologiste), Dr. Fekkak (Dr. en médecine, en pharmacie et analyste laboratoire), Dr. Miloud (Réanimateur).

– Le professeur Azami de l’INPT ainsi que des chercheurs de l’UM6P, de MASCIR.

Le ministère a associé plusieurs acteurs dont des membres du GIMAS qui agrègent l’écosystème respirateur :

– Aviarail est une société marocaine spécialisée dans la conception et la réalisation d’outillages, bancs de tests et de machines ou équipements spéciaux. Elle intervient dans la phase du design et engineering.

– PilliotY, une société spécialisée dans le développement de solutions industrielles et la création de produits Deep-Tech à forte dominance électronique, mécatroniques et digitaux. Elle intervient dans la phase du design et engineering.

– SERMP (groupe LE PISTON Français) spécialisé dans la réalisation de pièces et ensembles mécaniques pour l’aéronautique. Opérant dans l’ingénierie de précision, il s’occupe de la production des socles et pièces de structure. L’acteur s’occupera également de l’assemblage.

– Valtronic est un acteur spécialisé dans l’industrialisation et fabrication de dispositifs complets, de sous-ensembles électroniques et mécaniques pour des applications médicales, automobiles, industrielles,… Il se chargera de la fabrication des cartes électroniques des respirateurs.

– Crouzet Maroc conçoit, fabrique et fournit des dispositifs d’automatisation et de contrôle pour une large gamme d’applications (mécatronique). Il interviendra pour la fabrication des moteurs.

– EFOA, une société spécialisée dans la fabrication d’outillages, pièces élémentaires chaudronnées et sous ensembles aéronautiques, ainsi que la chaudronnerie non aéronautique, traitement des surfaces, peinture et contrôle par ressuage.

– Halmes est un acteur spécialisé dans la mécanique de précision et l’usinage. EFOA et Halmes se chargeront du traitement des pièces usinées notamment, des traitements chimiques antibactériens.


La guerre des masques est déclarée

Comme l’épidémie de coronavirus, la compétition pour se procurer médicaments et équipements de protection est devenue mondiale. Ainsi, tous les pays s’arrachent les masques. Pas de quartier, les grandes puissances avec à leur tête les États-Unis, font monter les enchères en Chine où sont fabriqués ces masques. La concurrence est mondiale et la Chine vend au plus offrant. Ces derniers jours, des avions chargés de masques destinés à la France ont été détournés par des Américains, regrettent plusieurs présidents de région ici en France.

À Berlin, les autorités dénoncent également des actes de piraterie. La police allemande devra encore attendre avant de recevoir ses masques. La cargaison qui lui était destinée s’est volatilisée sur le tarmac d’un aéroport chinois.

La France n’est pas non plus qu’une victime

Derrière ces détournements de masques, des Américains avec leurs mallettes de billets verts. Ils payent en liquide, deux fois voire trois fois le prix. Oubliée la destination d’origine, les avions et leurs cargaisons sont alors envoyés aux États Unis.

A 0.80 DH l’unité, les masques bavettes dès ce lundi dans les épiceries et grandes surfaces

C’est ce lundi 6 avril que le Maroc a entamé la distribution de 3,3 millions de masques bavettes par jour, aux épiceries de proximité et aux Moyennes et Grandes surfaces à travers le Royaume, apprend-on de Moucharraf Taoufik, directeur de la communication au ministère de l’Industrie et du Commerce.

Cette opération menée par plusieurs distributeurs dont Centrale Danone, Copag et Dislog Group, dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la crise sanitaire due à la propagation du Covid-19, cible à la fois quelques 70 000 épiceries de proximité à travers le Maroc, ainsi que les moyennes et grandes surfaces comme Marjane et Carrefour.

« Nous produisons et distribuons 3,3 millions par jour et nous relevons le défi d’atteindre 5 millions de masques par jour, dès la semaine prochaine », précise Moutacharraf Taoufik.

La distribution des 3,3 millions de masques aujourd’hui ne signifie pas pour autant la couverture de tous les points de vente, tient à préciser Moutacharraf, assurant que le reste des vendeurs seront livrés crescendo durant les jours à venir.

Si le prix de vente aux consommateurs est fixé à 80 centimes l’unité, la différence sera compensé par le Fonds de gestion de la pandémie, assure toujours le responsable. Ainsi, les boites de 100 unités et 50 unités coûtent respectivement 80 DH et 40 DH.

Ces masques produits dans des usines au Maroc, par plusieurs entreprises dont Rotoprint et Soft Group, respectent les standards sanitaires et seront accompagnés d’une fiche renseignant sur les aspects du produit, dont la durée d’utilisation estimée à quatre heures, après une seule utilisation. « Ils assurent également les trois critères à savoir: la filtration des gouttelettes, la respiration ainsi que l’absorption », nous explique encore Moucharraf Taoufik.



Après avoir effectué 4 070 tests de dépistage depuis le début de l’épidémie du coronavirus, le Maroc se prépare, à partir de cette semaine, à élargir le champ d’action, avec l’acquisition de 200 000 dispositifs de diagnostic très rapide.

Arrivée vendredi dernier, à bord de trois avions à l’aéroport Mohamed V de Casablanca, la cargaison des 200 000 « tests rapides et fiables par biocapteurs numériques », en provenance de la Corée du Sud, sera acheminée dans un premier temps vers les CHU de Casablanca, Rabat et Fès.

Le dépistage massif de la population permettra ainsi de mesurer la prévalence du covid-19 et d’en réduire l’incidence dans la population durant cette phase cruciale de la pandémie. La formule, ayant fait ses preuves en Corée du Sud et en Chine, permet d’anticiper la gestion du risque sanitaire lié au coronavirus.

Aussi performants et fiables que les tests RT-PCR à prélèvement nasopharyngé utilisés dans les 3 centres pilotes, l’utilisation des nouveaux réactifs sera élargie à l’échelle nationale, à travers les nouvelles unités de dépistage aux CHU de Marrakech et d’Agadir.

Un hôpital de campagne de 700 lits en construction à la Foire de Casablanca

Le chantier a démarré samedi 4 avril selon un communiqué conjoint wilaya, Région, commune et conseil préfectoral de la région de Casablanca-Settat. L’hôpital sera prêt dans deux semaines. L’hôpital de campagne coûtera 45 millions de DH pris en charge par la région, la commune et le conseil préfectoral. La décision a été prise par les autorités, comprenez la wilaya et le ministère de l’Intérieur.

Il s’agit d’une mesure d’anticipation de la propagation du Covid-19.

L’hôpital lui-même, construit avec le concours du ministère de la Santé publique, comprendra 700 lits répartis en 4 zones séparées et complètement autonomes. Il couvrira 20.000 mètres carrés. Les chambres seront entières équipées pour faire face aux besoins d’hospitalisation des cas de Covid-19. Le parking sera réservé à la consultation.





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