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"C’est pas Versailles ici" - Les "journalistes" français refoulés du Royaume du Maroc.. Décryptage


Les deux "journalistes" français refoulés du territoire national par les autorités administratives, mercredi 20 septembre, ont violé délibérément la loi marocaine sur la couverture médiatique d’évènements car «ils n’étaient porteurs d’aucune accréditation ni d’autorisation légale pour mener un quelconque reportage au Maroc», a expliqué ce jeudi le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.

S'exprimant en conférence de presse, jeudi, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, ne s'est pas attardé sur l'identité et la fonction des deux ressortissants français, soit les deux journalistes expulsés mercredi par les autorités locales.

"Les deux ressortissants français refoulés n’ont demandé aucune autorisation pour la couverture du séisme d’Al-Haouz", a souligné Baitas, précisant qu’ils sont entrés au Maroc pour faire du tourisme.

Dans ce sens, le ministre a indiqué qu’il est normal qu’ils fassent l’objet d’un refoulement administratif sur décision des autorités compétentes qui ont, à ce propos, appliqué les dispositions de la loi en la matière.

Baitas a, par ailleurs, fait savoir que pas moins de 312 journalistes étrangers, représentant 90 supports médiatiques, ont participé à la couverture de ce séisme, soulignant qu’ils ont travaillé dans un climat de liberté et de transparence dans toutes les régions affectées, rapporte la MAP.

"Sur ce total, 78 journalistes, soit le quart, étaient de nationalité française et représentaient 16 supports médiatiques, dont 13 ont été accrédités pour la couverture du séisme et trois disposaient d’accréditations permanentes", a expliqué le ministre.

"Notre pays a montré qu’il est un pays de la transparence et des libertés, qui a veillé à ce que tous les journalistes mènent leur mission dans une liberté totale", a-t-il souligné.

La confiance des Français envers les journalistes baisse encore !

En France la défiance du public vis-à-vis des médias d’information n’a jamais été aussi forte.

Il faut dire qu’il serait délicat de cacher l’information (maintenant disponible partout) et que tenter de puissants euphémismes pour la faire passer comme anodine ne marche pas mieux : en effet, 💨le rapport annuel du Reuters Institute montre que la confiance se dégrade un peu partout dans le monde, notamment en France où elle s’effondre de 11 points en un an… En 2019, les Français ne sont plus que 24 % des interrogés à croire aux médias hexagonaux.

Voyons, voyons, qu’est-ce qui pourrait bien avoir bousculé les Français dans leurs convictions pour leur faire croire que leur presse était à ce point si partiale ?
  • Serait-ce la présentation systématiquement manichéenne et caricaturales des positions des uns et des autres, dans laquelle le Camp du Bien, paré de mille vertus, combat âprement l’hydre hideuse du Camp du Mal qui est plus méchante et plus bête chaque jour qui passe ?

  • Serait-ce les titres putassiers et carrément faux qui provoqueraient un nuage de doutes sur la solidité des informations distribuées par la presse officielle, pourtant ointe du saint sacrement de la subvention publique ?

  • Serait-ce la grande qualité et l’approvisionnement régulier de fake news qui forcent les Français à accorder une confiance de plus en plus modérée en leurs médias qu’ils financent pourtant chaque année un peu plus de leur poche ?

  • Serait-ce enfin la tenue générale des débats médiatiques sur la plupart des sujets où il s’agit essentiellement de présenter des documentaires si chargés idéologiquement qu’il en devient difficile de ne pas voir les nombreux biais déployés ?

La production professionnelle de l’information implique une compétence
  • Un recyclage linguistique « la langue de Molière » des journalistes français s'impose: "son" est un adjectif possessif et peut être remplacé par le pluriel "ses". "sont" est le verbe "être" (conjugué au présent et à la 3e personne du pluriel)

  • Mustapha Baïtas, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement d'Aziz Akhannouch

Journalistes français refoulés:

Les explications du gouvernement «Ils sont entrés dans notre pays pour du tourisme, ils n’ont pas non plus sollicité d’accréditation, ni même déclaré qu’ils étaient journalistes comme l’exige la loi marocaine»

Accréditation des correspondants des médias étrangers au Maroc et en France

Une comparaison entre le Royaume du maroc et la France dans le cadre du dispositif d'accréditation des correspondants de la presse étrangère.

Pièces à fournir pour l’accréditation des correspondants de la presse étrangère au Maroc
  • Une demande d’accréditation délivrée par l’organe de presse.

  • Le Curriculum Vitae.

  • Une photocopie du passeport.

  • Une photocopie du contrat de travail ou une attestation bancaire justifiant le transfert du salaire.

  • Quatre photos.

  • Une photocopie de la carte de presse professionnelle.

  • Formulaire à remplir par le candidat

Pièces à fournir pour l’accréditation des correspondants de la presse étrangère en France

Conditions d’obtention

  1. Avant d’arriver en France, si vous êtes un journaliste étranger (hors Union européenne), vous devez demander auprès du consulat français le plus proche, un visa long séjour (type D).

  2. Arrivé en France, pour obtenir votre carte de presse, vous devez impérativement prendre rendez-vous auprès du bureau des correspondants de la presse étrangère du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères qui vous indiquera la procédure à suivre.

Pour constituer votre dossier, vous devez être muni des documents suivants :

  • Papiers d’identité: Passeport en cours de validité revêtu d’un visa de long séjour (type « D ») (pour les journalistes non résidents)

  • Lettre: Adressée au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères par l’organe de presse qui désigne le journaliste en qualité de correspondant permanent en France. Cette lettre précise la fonction et la rémunération (salaire ou pige) du correspondant nommé en France.

  • Justificatifs de rémunération de l’activité de presse

  • Deux photos d’identité

  • Curriculum vitae

ATTENTION : Toute pièce manquante retarde le dossier.

3. Si le dossier est complet, il vous est remis une attestation du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères qui pourra vous faciliter l’exercice de votre métier. Elle peut être demandée aux non-résidents constituant un dossier de demande de carte de séjour (carte provisoire de séjour.

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