Enquête exclusive/L’expansionnisme, Convoitises sur les richesses: La junte militaire algérienne use de tous les moyens pour la déstabilisation du Mali... By- Mohammed Gherrabi
- gherrrabi
- 23 nov.
- 23 min de lecture

Quiproquo: le mali refuse que l'algérie continue à voler son gaz et son pétrole, alger s'enflamment pour rien!
Alger n'est pas du tout content de l'attitude panafricaniste et protectionniste du général Assimi Goïta. En effet, depuis l'arrivée au pouvoir de cet officier en date du 18 août 2020, il pourchasse les sécessionnistes Maliens naïvement accrocs à l'algérie. Pour les empêcher de partitionner l'ancien empire mandingue au profit des prédateurs cupides et voraces. Chemin faisant, il dénonce tous les 11 accords néocoloniaux d'avril 1961, chasse l'armée française et découvre, cerise sur le gâteau, que depuis plusieurs décennies, l'algérie voisine volait du gaz et du pétrole appartenant exclusivement au peuple malien. Au moyen de gazoduc.
Très mécontents de ce régime défendant les intérêts de son peuple, la junte militaire algérienne orchestre des attaques ciblées dans le septentrion malien, dès décembre 2024, avec le secret espoir d'en déloger les pouvoirs déconcentrés de l'État et de réinstaller les fous d'Allah affilés à Al-Qaïda, au JNIM et à l'État islamique.
Objectif inavoué: continuer à piller allègrement les matières premières maliennes. Bref, lecture vidéo...
L’expansionnisme algérien - Une partie de la région de Kidal vendue à l’Algérie, selon l’ancien ministre de l’Agriculture, Seydou Traoré.

La région de Kidal est la huitième région administrative du Mali depuis mars 2012. Elle s’étend sur 260 000 km2. Sa capitale est la ville de Kidal. Elle recouvre principalement le massif de l'Adrar des Ifoghas.

maliweb.net, le premier Portail de débat et d’actualité sur le Mali, avait dévoilé dans un article publié le 06 Février 2013, une déclaration (une confession) de l’ancien ministre Seydou Traoré [une partie de la région de Kidal a été vendue à l’Algérie.]👇

Comment peut-on vendre une partie d’un pays souverain à un autre pays ? Difficile d’y croire! Mais lorsque cela a été publiquement affirmé et par un ancien ministre de surcroît, cela donne vraiment matière à réflexion. En tout cas, l’ex-ministre Seydou Traoré l’a affirmé au cours des échanges sur la problématique de sortie de crise organisée par le COREN dans la salle de réunion du Haut conseil des collectivités.
Avec cette déclaration, on comprend aisément pourquoi l’Algérie n’a jamais voulu être au premier plan dans la crise malienne de peur de voir ses intérêts (fictifs) au Mali lui échapper. Au cours de son exposé, le ministre n’est pas passé par quatre chemins pour affirmer haut et fort qu’une partie de la région de Kidal a été vendue à l’Algérie et que cette partie regorge de ressources naturelles telles que le gaz et le pétrole. «Oui, je faisais partie de ce gouvernement et j’assume mes propos…», ajoute l’ancien ministre Seydou Traoré sans frémir. Mais de quoi s’agit-il en fait ?
Les patrons algériens se frottent les mains
Si la crise malienne prenait une autre tournure, l’Algérie allait simplement crier sur tous les toits que le Mali lui doit de l’argent, à défaut de dire qu’il a déboursé une faramineuse somme pour un deal avec l’ancien régime. Les Maliens doivent des milliards de FCFA à l’Algérie. Et comme aucun Malien ne sait exactement ce qui se passe dans les couloirs de la diplomatie, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer les dégâts. Malgré la présence des terroristes sur le sol malien, le régime déchu n’avait pas daigné mettre la pression sur l’Algérie afin que ce pays s’implique davantage dans la rébellion touarègue du MNLA et l’aider à combattre les éléments d’AQMI qui, en réalité, ne sont que des Algériens de l’ex-GSPC (Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat) et du FIS (Front Islamique pour le Salut). Le silence entre les deux Chefs d’Etat (malien et algérien) pourrait se résumer dans ces propos de l’Algérie : «Nous sommes très contents de la collaboration entre nos deux pays parce que le Mali va nous faire gagner beaucoup d’argent et en contrepartie, nous lui fournirons des aides dans le volet humanitaire et des prêts en échange d’une partie de la ville de Kidal».
Quand l’ancien régime vend le Mali
Lorsqu’un ancien ministre tient de tels propos, cela donne à réfléchir. Est-ce une confession de sa part ou est-ce parce qu’en son temps, il était obligé de se taire pour…recevoir lui aussi sa «part du gâteau» issue de cette vente ? Ou bien l’ex- ministre trouve-t-il que le moment est enfin venu pour lui de dénoncer la mauvaise gestion dudit régime dont il a pourtant fait partie? Ce qui ne lui confère ainsi aucune crédibilité: c’est plutôt une trahison envers le peuple malien.
Mais au fait, quelles sont les motivations réelles qui ont poussé les autorités d’alors à céder cette partie de Kidal à l’Algérie ? Quelle était l’origine de ce deal entre les deux Chefs d’Etat malien et algérien ? On ose croire que l’ex-ministre Seydou Traoré aura à fournir plus de détails sur ces questions car avec sa «confession» du ministre, il est indiqué de revoir à fond les contrats de partenariat signés entre les deux pays à l’époque. Si cette affirmation de l’ex-ministre de l’Agriculture s’avérait fondée, ATT et ses collaborateurs doivent rendre des comptes aux Maliens à qui, ils n’ont jamais fait le bilan des précédentes privatisations.
Pourquoi la junte algérienne s'accroche à kidal?

Abdelmadjid Tebboune, a annoncé le début de la réalisation par l’Agence algérienne de coopération internationale des premiers projets de développement en Afrique. S’exprimant lors d’une entrevue avec des patrons de certains médias algériens, enregistrée à l’occasion du 3 mai et diffusée samedi soir par la télévision publique, Abdelmadjid Tebboune a fait savoir que ces projets «seront lancés, dans un mois, au Nord du Mali et au Niger ». Il a indiqué, dans ce sens, «avoir nommé, il y a une semaine, un nouveau directeur de l’Agence ». « L’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement a pour mission de contribuer à résorber la pauvreté et lutter contre la soif et le manque d’infrastructures de soins et d’évacuation des eaux », a-t-il expliqué. Le Mali et le Niger, situés dans cette bande sahélienne frappée par la pauvreté, la sécheresse endémique et l’insécurité, verront le lancement, incessamment, des premiers projets pilotés par l’agence, est-il encore annoncé. «Dans un mois, les premiers chantiers seront lancés dans la ville de Kidal au Mali, avec la réalisation d’un dispensaire et d’une école, ainsi que le forage d’un puits pour assurer un approvisionnement en eau potable», a ainsi indiqué Abdelmadjid Tebboune.
Le chef de la diplomatie russe rappelle à l’Algérie ses frontières artificielles qu’elle doit à la colonisation française
Lors de la conférence de presse qu’il a tenue lundi dernier à Moscou, en présence de plusieurs journalistes arabes, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a ouvertement humilié, comme il le fit en août 2023, le régime algérien. Interpellé sur les dossiers régionaux, à savoir le Sahara et les pays du Sahel, le chef de la diplomatie russe a clairement pris ses distances avec Alger. Il a défendu aussi bien le plan marocain d’autonomie au Sahara, et a surtout pris fait et cause pour le Mali dans son bras de fer actuel avec Alger.
Il n’est certes pas étonnant d’entendre cette journaliste saisir l’occasion pour poser une question sur le Sahara. Ce qui l’est, au contraire, et qu’il est difficile de comprendre, c’est comment elle est allée jusqu’à accuser la Russie de commettre des crimes contre les civils maliens, qui auraient été tués par des éléments de l’Africa corp, une unité relevant de l’armée russe et qui a remplacé les paramilitaires de Wagner après leur dissolution.
Cette provocation a donné à Lavrov l’occasion de démasquer et d’humilier le régime algérien.
Pour Lavrov, la question sur le Mali, lue par la journaliste de la télévision publique AL24 News, lui a été rédigée depuis Alger. Et sur ce point, Lavrov n’a pas vraiment tort, puisque cette chaîne de télévision dépend directement de la direction de la communication de la présidence algérienne. Ce média a été lancé en novembre 2021, dans le seul but de lustrer l’image, les mots et gestes du président Tebboune, mais aussi de servir de fabrique de fake news visant à attaquer quotidiennement le Maroc. Une ligne éditoriale que les Russes n’ignorent pas, comme l’a clairement affirmé Lavrov à l’adresse de la journaliste algérienne.
«Votre question a été bien travaillée et vous l’avez lue de façon parfaite. Mais comme vous le savez, l’Africa corp est une unité militaire relevant du ministère de la Défense de la Fédération russe. Notre armée ne mène jamais d’opérations contre des civils ou contre des infrastructures civiles. Et cela est bien connu. Si votre rédaction ou ceux qui vous ont demandé de soulever ce sujet ont des preuves sur de telles accusations qu’ils les présentent, car la Russie est ainsi accusée sans fondement de graves et horribles crimes», a répondu Lavrov, devant les caméras.
«En ce qui concerne les craintes de l’Algérie sur la présence de l’Africa corp dans les pays du Sahel, je vous précise que notre présence militaire au Mali répond à une demande des autorités légitimes de ce pays», a encore précisé Lavrov.
"Notre sécurité est une priorité et nous refusons toute intervention étrangère à nos frontières", a rétorqué Sabri Boukadoum, ancien ministre des Affaires étrangères et actuel ambassadeur d’Alger à Washington
"Le nord du Mali est un prolongement naturel de l’Algérie, et pour le Mali, le sud algérien est aussi une extension" Sabri BoukadoumSabri Boukadoum, ambassadeur d’Alger à Washington, lors d’un échange avec le Stimson Center, a tenu de graves propos à caractère irrédentiste concernant le Mali, affirmant que le nord du Mali pourrait être considéré comme partie intégrante de l’Algérie, dans une logique de sécurisation des frontières: «Le nord du Mali est une extension naturelle de l’Algérie : mêmes tribus, mêmes peuples, même vision. Notre sécurité est prioritaire, il y a trop de gangsters et de terrorisme dans cette zone et nous refusons toute ingérence étrangère à nos portes (en référence au soutien paramilitaire russe).»
Il ajouta qu’il y a une "différence physique" entre le Nord et le sud en terme de développement.
Après l'échec de la junte militaire algérienne et le "JNIM" sur le front. Les généraux algérien via leur bras médiatique installé en France (Wassim Nasr [Porte parole d'AQMI]- Fr24) appellent les Maliens à manifester contre le pouvoir malien!!!

Apologie du terrorisme: Wassim Nasr [Porte parole d'AQMI]

Il monopolise les plateaux en expert du terrorisme ou du djihadisme. Au prix de bourdes et de dérapages. Et au détriment d'historiens, de politologues ou de journalistes légitimes... Enquête sur le règne de ce pseudo-spécialiste.
Le Mali est un et indivisible

Hier, “Je resterai imam…”
« Je resterai imam, Je ne serai candidat de rien… » l’influent imam malien Mahmoud Dicko.
Mission peut être accomplie pour l’influent imam malien Mahmoud Dicko, à l’origine d’un mouvement de contestation qui réclamait la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), depuis trois mois.
L’influent imam malien Mahmoud Dicko qui a dirigé pendant ces dernières semaines les mouvements de protestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta ne nourrit aucune ambition politique. Il l’a fait savoir à maintes reprises et dernièrement par le canal d’une interview qu’il a accordée à Radio France Internationale. De façon assez audible, il indique qu’il ne compte pas briguer un mandat présidentiel dans son pays..

L’imam se veut clair et n’entends pas briguer la magistrature suprême du pays. C’est ce qu’il a clairement signifié lors d’un entretien accordé à la Radio France Internationale (RFI).
« Ce n’est pas vraiment par malice que je le dis : je suis un imam, c’est ce que je sais faire de mieux. Inch’Allah ! Je resterai imam. Je ne serai candidat de rien » a-t-il dit.Aujourd'hui, L’imam Mahmoud Dicko, candidat
"-L’imam Mahmoud Dicko, candidat consensuel potentiel à la tête de la transition à Bamako après la chute d’Assimi Goïta. Figure clé de 2020, il pourrait rassembler factions et négocier avec la JNIM.-" Algeria GateAlgeria Gate, une plateforme d'information couvrant l'actualité régionale et internationale d'un point de vue algérien, avec ses dimensions maghrébines et sa profondeur africaine, et un regard algérien sur les enjeux arabes centraux.

«Pour trahir, il faut d'abord appartenir.» - Harold "Kim" Philby

"Les plaques "06541 309 11" sont algériennes, 11= immatriculation de la wilaya de Tamanrasset. Bande de terroristes que vous êtes"

Dans la galaxie des algériens "spécialistes" en matière de terrorisme en France
L'"exclusive" avec al-Annabi.... Le négociateur , Wassim Nasr

Le bandeau "exclusif" n'a que rarement été si justifié
"La chaîne d'"information" France 24 a diffusé une interview et une parole "rarissime". Au terme d'un an de discussions, leur "journaliste" et "expert" Wassim Nasr a obtenu l'interview d'Abou Obeida Youssef al-Annabi, l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Au total, 17 questions ont été envoyées par la chaîne d'information internationale. Menace terroriste en France, ou détention du journaliste Olivier Dubois, les sujets abordés sont vastes, "avec des réponses plus ou moins longues", explique le présentateur Julien Fanciulli.

Plutôt que de diffuser directement l'interview au format sonore, la rédaction a fait le choix de n'en conserver que quelques secondes en format brut, dans le seul but d'en prouver la véracité. Wassim Nasr a ensuite explicité les réponses, puis les a mises en contexte. Le journaliste a expliqué en préambule avoir été "très patient", afin que le groupe accepte de répondre aux questions dans leur entièreté, et d'"estampiller" leurs réponses." Tom Kerkour, Journaliste
Wassim Nasr est diplômé du Centre d'études diplomatiques et stratégiques (CEDS) en «Relations internationales approfondies» avec félicitations des jurés sur le thème «La France et le conflit israélo-arabe» (troisième cycle) et de l'IRIS sur le thème «Défense, Sécurité et Gestion de crise» (Master 2) entre 2010 et 2011. il rejoint France 24 en septembre 2011, et a travaillé à BFM TV, entre 2011 et 2012.
17 Questions pour un champion (Wassim Nasr)
Une interview "exclusive" avec le terroriste algérien, Abou Obeida Youssef al-Annabi, l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique accordée à Wassim Nasr, journaliste à France 24 suscite tout un émoi et une frustration de la communauté internationale.
Al-Aanabi avait répondu à 12 questions de France24 en 2019. (Wassim Nasr)
Ce n'était pas la première fois que France24 rentre pas en contact avec le chef terroriste Youssef al-Annabi. Cinq mois après l’élimination d’Abou Moussaab Abdel Wadoud par les forces françaises au nord Mali, AQMI annonce que son nouveau chef n’est autre qu’Abou Oubaïda Youssef al-Aanabi son chef du conseil consultatif depuis 2010. Aanabi avait répondu à 12 questions de France24 en 2019.
Apologie du terrorisme: Le Burkina Faso suspend France 24
Le gouvernement du Burkina Faso avait annoncé le 27 mars 2023 la suspension de la diffusion des programmes de France 24 sur l’ensemble du territoire national. A la suite d’un entretien avec le chef de la branche nord-africaine du groupe d’Al-Qaïda, Aqmi.

« France 24 n’est pas seulement le porte-parole de ces terroristes, mais pire, elle offre un espace de légitimation des actions terroristes et des discours de haine» , a déclaré le ministre burkinabé de la Communication, Jean-Emmanuel Ouedraogo, dans un communiqué.

Le média français France 24, en retour, «déplore vivement» cette décision de Ouagadougou et «conteste les accusations sans fondement qui mettent en cause le professionnalisme de la chaîne».
France 24 rappelle que « jamais la chaîne [n’a] donné la parole directement » au chef d’Aqmi.

L'histoire continue>>>> 13/04/2023: Les explications de Wassim Nasr, "journaliste" spécialiste des mouvements jihadistes à France24. Wassim Nasr vante le succès de la "stratégie" du groupe terroriste au Sahel
Les combattants [algériens] du groupe Etat islamique au grand sahara ont pris la localité malienne de Tidermène, isolant la ville de Ménaka dans une région du nord-est passée presque entièrement sous le contrôle de l'EIGS [algérien]. Qu'est-ce qui a mené à cette emprise?
Une interview "exclusive" avec le terroriste algérien, Abou Obeida Youssef al-Annabi, l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique accordée à Wassim Nasr, journaliste à France 24 suscite tout un émoi et une frustration de la communauté internationale.
Wassim Nasr, "spécialiste" des réseaux jihadistes à France 24, est parvenu à s'entretenir en "exclusivité" avec l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Obeida Youssef al-Annabi. publiée (lundi 6 mars 2023), dans cette interview, Youssef al-Annabi. a vanté le succès de la "stratégie de recrutement" du groupe terroriste au Sahel.
Al-Annabi est un terroriste algérien qui agit en tant qu'"émir" ou chef actuel d’AQMI, un groupe terroriste de la branche d’Al-Qaïda en Afrique du Nord. Ce groupe terroriste opère dans plusieurs pays, dont le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Libye, la Tunisie et la Mauritanie.
Le chef extrémiste a reconnu que le terrorisme constituait une menace dans la région, décrivant le Sahel comme “l’épicentre du djihad aujourd’hui”.
Provocations et apologie du terrorisme
Avant les attentats terroristes du début de janvier 2015 avait été adoptée la loi du 13 novembre 2014 «renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme». Certaines de ces mesures concernent les provocations et l’apologie du terrorisme, véhiculées par quelque moyen de communication que ce soit. Se trouvent ainsi complétées et modifiées quelques règles adoptées antérieurement.👇
Loi n°2014-1353 du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme. Décret n°2015-125 du 5 février 2015 relatif au blocage des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie.
L’interview a frustré de nombreux internautes, qui ont demandé des sanctions contre les médias français
“Alors @FRANCE24 continue de créer la peur et le chaos dans le but de pousser les citoyens étrangers à quitter Addis-Abeba ? Comment se fait-il que @FRANCE24 ait eu accès à une interview et ait diffusé la propagande d’un groupe terroriste ? Qui leur a donné la permission?”, a déclaré un utilisateur de Twitter.



Pourquoi la vérité fait-elle aussi peur?...Wassim Nasr nous a bloqué sur Twitter...
La vérité dérange ! Comme dans cette citation de Platon : « Personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité. » Certaines personnes préfèrent vivre dans l’ignorance. Elles ne veulent pas savoir pour ne pas souffrir, ne pas voir pour ne pas pleurer. Les personnes qui préfèrent vivre dans le mensonge ont peur d’assumer la vérité

Hasni Abidi, né en 1964 à Tébessa - Algérie, est un politologue algérien et suisse spécialiste du monde arabe. Il est directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève.

Enseignant au Global Studies Institute de l'Université de Genève, il est chercheur invité à Paris Panthéon-Sorbonne.
Politologue, spécialiste du monde arabe, Hasni Abidi est directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève et chercheur invité à Paris I La Sorbonne, chargé de cours au Global Studies Institute de l’Université de Genève Hasni intervient dans plusieurs formations universitaires sur les mutations actuelles dans le monde arabe. Il consacre ses travaux à l’évolution politique au Proche-Orient et au Maghreb ainsi que les rapports Nord-Sud. Titulaire d’un Doctorat en science politique de l’Université de Genève et diplômé en études européennes de l’IEUG, Hasni Abidi a travaillé comme consultant auprès de plusieurs institutions internationales dont le CICR, l’UNESCO, la CNUCED et l’UNAOC.
«Des cercles puissants et des groupes de pression sont à la manœuvre pour influencer les relations franco-algériennes » (Hasni Abidi)



Comme on pouvait s’y attendre, l'annonce du lancement, des manœuvres de l’African Lion n’est pas passée inaperçue en Algérie. Mais cette fois, la presse à la solde du département d’Ahmed Medine, patron du renseignement militaire algérien (DRS), a été chercher une «réaction» à Genève pour donner à sa thèse conspirationniste un vernis de légitimité. Le boulot a été confié au quotidien Al Khabar qui nous rapporte, à partir de la capitale suisse, une analyse pour le moins «fumeuse». Les manœuvres militaires, lancées à Agadir, par les états-majors des Forces armées royales et des armées américaines ne vaudraient rien sans la participation de l’Algérie, a fanfaronné Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam).


"Quant à la relation sécuritaire entre le Maroc et Israël, elle a atteint un niveau très avancé puisque le royaume marocain va acquérir un système de défense israélien sophistiqué et une unité de production militaire, notamment pour fabriquer des drones. Effectivement, l’accélération et la régularité dans les relations entre Rabat et Tel-Aviv n’est pas de nature à rassurer les autorités algériennes. En revanche, Ia relation entre Paris et Rabat traverse une importante crise, même si les relations entre les deux pays sont toujours jugées stratégiques et ne subissent pas de grands dommages. Contrairement à la relation entre la France et l’Algérie qui subit des coups tordus de certains cercles influents, Rabat bénéficie de la bienveillance des mêmes cercles. C’est la conséquence logique d’une politique active menée par le Maroc pendant une séquence de plusieurs années désertée par la diplomatie algérienne." (Hasni Abidi)



L'algérienne, Dbichi Akila, présidente du centre français de recherche et d’analyse des politiques internationales

L'écrivaine algérienne Dbichi Akila, présidente du centre Français de recherche et d’analyse des politiques internationales. Dbichi Akila, docteur en philosophie politique à l’Université de Paris.
Créé en 2019, le Centre français de recherche et d’analyse des politiques internationales (CFRP) a pour objectif de proposer des études et des analyses, tous domaines confondus, aussi bien au grand public qu’aux spécialistes et politiciens.
Le CFRP s’intéresse notamment aux questions sécuritaires, aux crises sous toutes les formes, aux conflits politiques et militaires, au terrorisme et au développement. En matière de coopération, le CFRP s’emploie à nouer des relations avec les think-thank, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, les médias, les organisations politiques et les institutions officielles.







Mohamed Sifaoui, Onze janvier


S’il a fallu vingt ans et un scandale d’État pour que l'algérien, Mohamed Sifaoui perde enfin son rond de serviette sur les plateaux télé (temporairement ?), c’est évidemment parce qu’une bonne partie de l’intelligentsia française, des journalistes vedettes et des responsables politiques partagent ses obsessions. L’argumentaire de Sifaoui n’a d’ailleurs rien d’original ni de nouveau : il était déjà omniprésent dans les années 1990 et n’a cessé de prospérer depuis lors
L'Association française des victimes du terrorisme (AfVT)
De 2015 à 2018, Mohamed Sifaoui a été salarié de l'Association française des victimes du terrorisme (AFVT), dont l'objectif est d'une grande noblesse, mais où il n'a pas laissé un formidable souvenir. En cause : une assiduité qui laisse à désirer et une mission remportée sur appel d'offres auprès de la mairie de Sarcelles qui a viré au " gâchis " avec la remise d'un rapport d'une grande légèreté. En somme, il y a là, déjà, tous les ingrédients de l'affaire du fonds Marianne...

Valérie Pécresse a pris la décision de retirer le Prix Simone Veil à Zineb El Rhazoui en raison des déclarations jugées choquantes de cette dernière sur les événements en Israël et en Palestine...

Affaire Estelle Mouzin, en 2008
Cette année-là, il avait fourni un « tuyau » bidon à la police judiciaire de Versailles, qui avait fait démolir un restaurant chinois en croyant, sur la foi de ce « renseignement », retrouver le corps d’Estelle Mouzin. Elle n’a retrouvé que des ossements d’animaux et l’État a dû verser plusieurs centaines de milliers d’euros de dédommagement au restaurateur lésé. Malgré ses affabulations, le fantassin de la lutte contre l’« islam politique » navigue, insubmersible, sur la vague conservatrice qui inonde la France depuis plusieurs années.
Mohamed Sifaoui naît le 4 juillet 1967 à Kouba, près d'Alger en Algérie. Il est diplômé de science politique à Alger en 1988. Avant de quitter l'Algérie pour s'installer définitivement en France en 1999, il était notamment le correspondant du journal Jeune Afrique.
Il travaillait aussi pour Horizons, Le Soir d'Algérie, L'Authentique, puis aurait participé à la campagne présidentielle d'Abdelaziz Bouteflika en 1999.
Mohamed Sifaoui a réalisé plusieurs enquêtes et reportages dont certains publiés dans la presse (notamment dans l'hebdomadaire Marianne) et à la télévision ou sous la forme d'ouvrages. Il a également témoigné pour Charlie Hebdo lors du procès intenté au journal satirique par des associations musulmanes à l'issue de l'affaire des caricatures de Mahomet. Il a soutenu Robert Redeker.
En 2003, il remporte le grand prix Jean-Louis Calderon, dans la catégorie vidéo du 17e Festival international du scoop et du journalisme, pour J'ai infiltré un réseau terroriste. En 2004, il remporte avec Manolo d'Arthuys le Prix « Grand Reporter-Patrick Bourrat » du nom du journaliste de TF1 mort en Irak, pour leur reportage diffusé sur M6 Sur la trace de Ben Laden.
Il est l'auteur d'une enquête sur Tariq Ramadan9. Le reportage, présenté sous la forme d'une excursion au centre du réseau islamiste français, suscitera la controverse au point d'être déprogrammé par la TSR. Il sera finalement diffusé sur France 2 le 2 décembre 2004.
Il est également l'auteur, avec Philippe Bercovici de deux bandes dessinées et a participé au scénario du film La Désintégration, réalisé par Philippe Faucon et sorti en salle le 15 février 2012.
En 2015, il fonde avec Rudy Reichstadt l’association Onze janvier, dont il devient le président. L’association se donne pour but de perpétuer « l’esprit Charlie » et de lutter contre le conspirationnisme et les idéologies extrémistes.

Depuis 2016, année de son adhésion, il est délégué à la lutte contre les extrémismes religieux et politique du bureau exécutif de la LICRA.
Il est depuis janvier 2018, directeur de la publication de Contre Terrorisme, un magazine spécialisé dans le terrorisme dont deux numéros ont paru en 2018.
En septembre 2020, il a fondé la chaîne islamoscope.tv, une plateforme qui propose des programmes et des documentaires au sujet de l'Islam, l'histoire de la civilisation musulmane, l'islamisme et les questions de terrorisme. En octobre 2022, il devient directeur de la communication du SCO d'Angers.
Accusations de proximité avec les services de sécurité de l’Algérie
En 2002, dans son livre La Mafia des généraux, Hichem Aboud, ancien militaire algérien devenu écrivain, soutient qu'il existe une proximité entre Sifaoui et les généraux algériens. Cependant, H. Aboud a été lui aussi, tout comme Sifaoui, soupçonné de connivence avec les services de renseignement.
En 2007, le journaliste Alain Gresh, du Monde diplomatique, écrit à propos d'un film documentaire réalisé par Antoine Vitkine : « On ne saura rien, bien évidemment, sur les relations qu’entretient le dénommé Sifaoui avec les généraux algériens, ni de son témoignage en faveur du général Khaled Nezzar dans un procès à Paris en juillet 2002 contre un ancien officier algérien Souaïdia, auteur d’un livre sur la sale guerre (La Sale Guerre, Paris, La Découverte), qui met en cause l’armée algérienne dans nombre d’exactions commises durant la décennie 1990. » Selon certaines sources, à son arrivée en France, Sifaoui serait immédiatement devenu l’ami de certains haut gradés algériens, au point de venir soutenir le général K. Nezzar lors d’un procès tenu à Paris en 2002 qui opposa K. Nezzar à H. Souaïdia.
Selon Sifaoui, l'origine de cette polémique se situe dans le conflit juridique l'opposant aux éditions La Découverte, à propos d'un livre de H. Souaïdia intitulé La Sale Guerre. Selon lui, il aurait dû être co-auteur de l'ouvrage, mais il se serait brouillé avec H.Souaïdia et avec l'éditeur dans des circonstances détaillées dans son livre Les Fossoyeurs de la République. Sifaoui revient en détail sur ce qu'il nomme « la rumeur » de sa collaboration supposée avec les militaires algériens, « rumeur que reprendront à leur compte tous les tenants de l'islamo-gauchisme, d'Alain Gresh à Tariq Ramadan ».
Initialement, deux versions s'opposent sur cette affaire : celle de Sifaoui, soutenue par Caroline Fourest, qui écrit que celui-ci est victime d'une « rumeur lancée par des journalistes français et les services secrets algériens contre [lui] pour le discréditer » et celle des contradicteurs de Sifaoui, qui questionnent sa proximité avec le général algérien K. Nezzar. Sur ce sujet, H. Souaïdia, dans une réponse à Fourest indique que, très peu de temps après avoir obtenu le statut de réfugié politique en France, « Mohamed Sifaoui a participé à deux reprises à deux longues émissions de l’ENTV, l’unique chaîne de télévision algérienne (le 14 avril 2001 et le 17 juin 2002) […] » et qu'il est légitime de s'interroger sur « les étonnantes coïncidences entre les analyses de ce journaliste très médiatisé en France [Mohamed Sifaoui] et la désinformation organisée par le régime algérien ». Sifaoui a également publié en Algérie, aux éditions Chihab, Histoire d’une imposture qui est différent de la version initiale de La Sale Guerre à laquelle il avait participé.
Angers SCO : Défiance envers la presse et les supporters
Le 19 octobre 2022, une semaine après son arrivée à Angers SCO en tant que directeur de la communication, Mohamed Sifaoui est l'auteur d'un communiqué polémique ciblant la presse, sur Twitter, déclarant notamment : « Si la plupart des journalistes font leur travail de manière consciencieuse […], d'autres se laissent entraîner parfois dans des manœuvres sournoises visant à déstabiliser le club. » Ce à quoi l'Union des journalistes de sport en France a tenu à lui répondre : « M. Sifaoui s’arroge le droit de distinguer les bons et les mauvais journalistes selon leurs écrits sur le club. […] M. Sifaoui a bien fait de changer de métier : il devrait se souvenir que les journalistes ne se contentent pas de diffuser l'information, mais la recherchent inlassablement, la vérifient, l'enrichissent, indifférents aux leçons de tous ceux qui tentent, en vain, de remplacer l'information par la communication. »
En novembre 2022, c'est aux supporters qu'il s'attaque. Dans un contexte tendu en raison des résultats en berne, il publie, toujours sur le réseau social Twitter : « Les vrais supporters, ceux de la vie réelle, sont positifs et viennent encourager nos joueurs lors d'une séance de dédicaces ». Les supporters, se sentant « méprisés » par l'attitude du directeur de la communication, demandent des comptes au président Saïd Chabane. Le 5 novembre, en marge de la réception du RC Lens (1-2), les supporters arborent une banderole réclamant son départ du club.

Mohamed Sifaoui, vingt ans de complicité médiatique
Mis en cause par la justice dans l’affaire du fonds Marianne, Mohamed Sifaoui était entendu le 15 juin 2023 par une commission d’enquête du Sénat. Le journaliste et éditeur Thomas Deltombe, qui avait démasqué les méthodes de Sifaoui dès 2005 dans L’Islam imaginaire, analyse la complaisance médiatique dont l’« expert » franco-algérien a bénéficié pendant deux décennies.
À la faveur de l’affaire du fonds Marianne, les portraits de Mohamed Sifaoui fleurissent dans les médias français. Mais ces papiers, ravageurs pour la plupart, esquivent généralement les premiers pas du journaliste sur la scène médiatique française, au début des années 2000. C’est pourtant à cette époque que se situe l’une des clés du scandale qui éclate aujourd’hui au grand jour. Car la mission que Mohamed Sifaoui s’est vu confier par les services de Marlène Schiappa au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty correspond peu ou prou à la tâche que lui avaient assignée les grands médias audiovisuels français deux décennies plus tôt : combattre un « islamisme » aux contours flous et traquer jusqu’au dernier ses supposés complices.
Profiteur de désastres
Les attentats du 11 septembre 2001 apparurent comme une aubaine pour Mohamed Sifaoui, journaliste algérien réfugié en France au terme de la guerre civile qui avait ravagé son pays au cours des années 1990. La sidération mondiale provoquée par l’attaque du World Trade Center et du Pentagone lui permit de vendre aux médias et aux éditeurs hexagonaux une analyse susceptible de lui ouvrir bien des portes : ce que l’Algérie a vécu pendant une décennie, et dont il fut, dit-il, un témoin privilégié, allait désormais s’étendre au monde entier (et à la France en particulier). Tel est le sous-texte de ses interventions télévisées qui se multiplient dans les mois suivant la parution en 2002 de son livre La France, malade de l’islamisme. Menaces terroristes sur l’Hexagone (Le Cherche-Midi éditeur, 2002).
Exploitant à fond son expérience de la « sale guerre » algérienne des années 1990, qui fait d’ailleurs l’objet de vives polémiques, Mohamed Sifaoui signe son premier coup d’éclat, sur France 2, le 27 janvier 2003 avec une « enquête » dans laquelle il affirme avoir filmé de l’intérieur, en caméra cachée, une « cellule d’Al-Qaida » en plein Paris. Diffusé dans l’émission « Complément d’enquête » et décliné dans un livre intitulé Mes « frères » assassins : comment j’ai infiltré une cellule d’Al-Qaïda (Le Cherche-Midi éditeur, 2003), ce « reportage » à sensation suscite l’admiration de bien des commentateurs. « Un coup de génie ! » s’extasie par exemple Thierry Ardisson, qui invite immédiatement le téméraire journaliste dans son émission « Tout le monde en parle ».
Mais l’« enquête » provoque également quelques remous. La journaliste Florence Bouquillat qui l’avait assisté dans cette curieuse « infiltration » souligne à demi-mot, dans l’émission «Arrêt sur images », sur France 5, les méthodes douteuses de son confrère algérien (9 février 2003). Cette infiltration à la barbe des services de renseignement paraît, pour de nombreuses raisons, totalement invraisemblable, comme nous le documentions dans L’Islam imaginaire2. Interrogé par « Complément d’enquête », Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, se montre lui-même incrédule. « Vous savez, des menaces, j’en reçois tous les jours », balaie-t-il d’un revers de main.
Ingérences flagrantes de l’algérie dans les affaires intérieures du Mali... Pourquoi l'imam Mahmoud Dicko?

“Les gens se laissent facilement manipuler. La religion est le moyen le plus efficace pour ça...” Michael Moore
L’audience accordée, le mardi 19 décembre, par Abdelmadjid Tebboune à l’imam quiétiste malien, Mahmoud Dicko, au siège de la présidence de la république en présence du général-major Mehenna Djebbar, patron des services de renseignements extérieurs.
Il est à souligner que l’mam Mahmoud Dicko a été reçu seul à El Mouradia alors qu’il avait en face de lui, outre le président de la république algérienne, son directeur de cabinet, son conseiller chargé des affaires religieuses et des relations avec les zaouïas et en présence, surtout, du Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure, le général-major Mehenna Djebbar.

La présence de ce dernier, à l’audience, signifie clairement qu’il y a une action menée par une structure de renseignements qui n’a rien à voir avec la diplomatie. D’où l’interprétation d’ingérence dans les affaires intérieures du Mali.

L'imam DICKO a reçu en audience El- Haouès RIACHE, Ambassadeur d'Algérie au Mali.

L'Imam Dicko parmi les invités due Tebboune
L’Imam Mahmoud Dicko figurait parmi les invités de Abdelmadjid Tebboune aux festivités commémoratives du 60ème anniversaire de l’Indépendance de la République démocratique et populaire de l’algérie. Dicko a assisté, le 5 juillet 2022, au défilé militaire organisé à cette occasion, installé à côté du chef de la milice séparatiste du polisario, Brahim Ghali alias Mohamed Benbatouche et du recteur de la Grande Mosquée de Paris, le franco-algérien Chems-Eddine Mohamed Hafiz.

L’audience accordée par l’imam quiétiste malien, Mahmoud Dicko à l'ex Ministre algérien des Affaires Étrangères, Ramtane Lamamra

Le Cheikh Imam Mahmoud DICKO a reçu, le 27 Août 2021, en audience le ministre Algérien des Affaires Étrangères. Le ministre est accompagné par une forte délégation dont l'ambassadeur de l'Algérie. L'audience s'est déroulée en présence des collaborateurs de l'imam DICKO.

Pourquoi l'imam Mahmoud Dicko?
L’Imam Mahmoud DICKO, ancien président du conseil supérieur islamique du Mali et animateur principal du mouvement M5.
Mahmoud Dicko n’est pas n’importe qui, puisque c’est lui qui a initié et pris la tête d’un vaste soulèvement populaire contre l’ancien président malien feu Ibrahim Boubacar Keita, finalement renversé en août 2020 par un coup d’État militaire.
Le très influent imam Mahmoud Dicko et ses ouailles, ont commencé le job en fragilisant, par de véritables raz-de-marée [les 5 et 19 juin 2020, à l’appel de l’imam, des dizaines de milliers de manifestants sortent dans les rues pour réclamer la démission d’IBK], le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keïta, ce qui a abouti de façon imparable à la chute de l’ancien président malien. [Il est arrêté le 18 août 2020 et, dès le lendemain, Assimi Goïta devient président du Comité national pour le salut du peuple.
Depuis le référendum de juin dernier sur la nouvelle Constitution malienne, à laquelle Mahmoud Dicko est vivement opposé, tout comme les mouvements Touaregs qui ont boycotté son vote, Mahmoud Dicko est devenu un adversaire farouche du régime militaire de son pays qu’il qualifie régulièrement d’«arrogant».
Manipulateur ou manipulé
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le chef religieux malien Mahmoud Dicko affirme être victime d'un complot visant à le discréditer. Dicko explique avoir été invité à se rendre en algérie par Abdelmadjid Tebboune pour l’ouverture de la grande mosquée. Il aurait d'abord refusé, puis accepté à la troisième sollicitation.

La Grande mosquée d'alger est un projet d'Abdelaziz Bouteflika









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