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Algérie: le salut militaire s'invite dans les Jeux méditerranéens ...«État civil et non militaire»


Isolés du reste du monde, les caciques au pouvoir à Alger comptaient sur un événements pour redorer le blason d’un régime atone: les Jeux méditerranéens.

La mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne mise énormément sur cet événement sportif, pour redorer, ou plutôt se faire une image, bien salie au demeurant par une succession de déboires politico-diplomatico-économico-sportifs ayant fait suite au départ, du soulèvement du Hirak en février 2019. Cette manifestation, la première organisée par l’Algérie depuis des décennies, devait servir de cache-misère pour les Tebboune, Chengriha et autres chibanis qui cherchent à tout prix à cacher leurs déboires politico-économiques et tourner la page du Hirak, où ils étaient la cible favorite des slogans du peuple algérien. Mais au final, la montagne a accouché d’une souris.

« État civil et non militaire »

Lorsque le peuple algérien est sorti en février 2019 pour réclamer un changement politique et social pour son pays, un « État civil et non militaire » que des femmes et des hommes lors des marches hebdomadaires ont adopté. Il signifie que le pouvoir ne doit pas être dans les mains des militaires, mais doit revenir aux civils, ce qui explique que beaucoup ont considéré qu’il répondait à leur désir de démocratie. C’était le slogan qui a fait rêver nombre de femmes et d’hommes assoiffés de liberté, de dignité et de modernité en Algérie.

La junte militaire dénonce le slogan «Etat civil, pas militaire» des manifestants (Hirak)

Le salut militaire est un signe de respect et de fraternité qu'échangent deux soldats lorsqu'ils se rencontrent, ou une marque de subordination témoignée par les militaires à leurs supérieurs hiérarchiques (y compris les autorités civiles).

La junte militaire, exploite les Jeux méditerranéens pour faire passer des messages «Etat militairecivil, pas civil»

Un slogan revient avec insistance dans les manifs et sur les pancartes: «Dawla madania, machi askaria». «Pour un Etat civil, pas militaire». Difficile de ne pas y voir une réponse populaire au dernier discours de Gaïd Salah, où il s’en prenait à ceux qui scandent ce slogan. Voici le verbatim du passage en question: «[…] Cette présidentielle que nous considérons réellement comme la clé pour accéder à l’édification d’un Etat fort avec des fondements sains et solides. Un Etat que le commandement de l’Armée nationale populaire œuvre résolument à atteindre dans des conditions de sécurité et de stabilité, en dépit des embûches que sèment sur son chemin certains de ceux à qui répugne le bon déroulement de ce processus constitutionnel judicieux, à l’instar des slogans mensongers, aux intentions et objectifs démasqués comme réclamer un Etat civil et non militaire. Ce sont là des idées empoisonnées qui leur ont été dictées par des cercles hostiles à l’Algérie et à ses institutions constitutionnelles.»

Dénoncer un «Etat militaire» en Algérie, comme le font les manifestants antirégime avec le slogan «Etat civil, pas militaire», ne repose sur aucune réalité mais vise à «détruire les fondements de l'Etat», a accusé jeudi 7 novembre 2019 le chef d'état-major de l'armée.

Depuis l'indépendance, l'armée fait «l'objet de campagnes farouches, à travers des débats et des polémiques menés par des cercles suspects sur le rôle et la place de l'Armée dans la société», a déclaré le général Ahmed Gaïd Salah lors d'un colloque, selon une transcription publiée par le ministère de la Défense. Le haut commandement militaire est l'un des piliers du pouvoir depuis l'indépendance en 1962 et joue un rôle clé dans les mécanismes de décision, au sein d'un système extrêmement opaque. Certains observateurs lui attribuent même le «pouvoir réel». Depuis la démission en avril d'Abdelaziz Bouteflika, président depuis 20 ans, face à un mouvement inédit de contestation, le général Gaïd Salah apparaît au grand jour comme l'homme fort du pays, au détriment de l'effacé président par intérim Abdelkader Bensalah.

«Il est clair que l'enjeu aujourd'hui, comme ce fut hier, est (...) de tenter de présenter des alternatives visant à détruire le lien de confiance solide entre le peuple et son armée», a estimé le chef d'état-major. Il a pointé du doigt les tentatives «d'exploiter la conjoncture actuelle (...) pour détruire les fondements de l'Etat, à travers le slogan ''Etat civil et non militaire''». Ce slogan «vise à induire en erreur l'opinion publique nationale, en diffusant ces idées sournoises qui n'ont d'existence que dans l'esprit (...) de ceux qui les propagent», a-t-il dit. Ces derniers temps, l'armée «a accompagné le peuple algérien dans ses aspirations (...) tout comme elle a préservé l'Etat et ses institutions», guidée par «sa conviction immuable de la nécessité de sauvegarder la sécurité et la stabilité de l'Algérie», a justifié le général Gaïd Salah. Ce dernier a souligné ces derniers mois que lui ou l'armée n'avaient «aucune ambition politique».

Le recyclage de l’État algérien par l’ancien DRS du général Toufik (Escadron de la mort)

Les subalternes du général Mediene, dit Toufik, qui avait été à la tête de l’ex DRS et jusqu’à sa mise à l’écart en 2015 le vrai patron de l’Algérie, sont en train de reprendre le pouvoir au sein de l’appareil sécuritaire.

Le général Hocine Abdelhamid alias Boulahya

Il est originaire comme Djebbar Mehena de Larbaâ Nait Irathen en grande Kabylie. Il s’établit en Espagne en fuyant les purges entamées par Gaid Salah en 2019. Il revient pour prendre le poste du directeur des opérations du renseignement et d’analyse au sein de la DDSE (direction de la documentation de la sécurité extérieure) dépendant du général Ouled Zmirli.Sa mission est de neutraliser les militants actifs au sein de la diaspora (You tubeurs, journalistes indépendants, opposants politique au système). Le pratiques violentes ainsi que son passé le place parmi les officiers les plus violents des années 90.

Liste des compagnons de Hadad Abdelkader dit Nacer dit “El-Djen :

La liste des criminels du DSCA (elle ne comprend pas ceux du DCE qui suiveront) ; cette liste ne compte que les plus connus et n'est pas définitive:

  • Colonel Abdelhamid Hocine dit Hocine Boulahya, originaire de Larbaa-Nathiraten, directeur régional de la DSCA à Constantine où il torture toujours ! Hocine était directeur du service recherche au CPMI Benaknoun avant sa fermeture. Hocine s’est illustré par sa pénétration du réseau FIDA grâce entre autres aux agents: Merzouki Yacine dit Yacine le Kurde qui était membre du Bureau du FIS à Constantine. Après son arrestation par l’ex. directeur régional Ait ourabi Abdelkader dit Hacene (actuellement responsable de la lutte anti-terroriste au DRS et actuellement général), Merzouki Yacine dit le Kurde a accepté de collaborer et devient un agent très actif au service du DRS ; ses crimes sont innombrables…. ! En plus de cet agent Hocine réussit à recruter comme agent le nommé Guechi Abdellah originaire de Belcourt et Ben Zaghiba El-Hachemi dit le "Rougi" originaire de Ain Naaja. Ces deux agents ont été primordiaux pour Hocine et Tartague puisque ils étaient des Moudjahidines au sein des rangs du GIA tout le temps même pendant les renommés massacres….. !

  • Hamssi Amar dit Farid GIA, originaire de Sétif et habite Hydra Alger ; actuellement directeur régional des investigations à Blida. Cet officier était le plus proche de Hocine et membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Menassria Fathi dit Sami, originaire de Ouanza Tébessa et réside à Alger ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Brahimi Louanes dit Mourad, originaire de Larbaa-Nathiraten et habite Meissonnier Alger ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Hadad AbdelKader dit Nacer el Djen, membre de l’escadron de la mort du CPMI, certainement le plus sanguinaire et surnommé l’effaceur aussi comme déjà cité.

  • Barhou Ahmed dit Khaled Douchka originaire de Nedroma et habitant Ain Naaja ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Boutemine Omar dit Omar originaire de Skikda et Habitant Chevalley Alger ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Younes Zahir, originaire de BirKhadem et Habitant Chevalley Alger ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Meziani Mohamed, originaire de Tlemcen ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Tazir Mounir dit Zoubir, originaire d’Alger Hydra ; membre de l’escadron de la mort du CPMI, actuellement à Gouraya, Tipaza chargé de sécurité.

  • Messaoudi Fathi dit Lyés, originaire de Belcourt membre de l’escadron de la mort du CPMI ; il était entre autres chargé de la presse.

  • Kalem (Ghanem) Abdelkader dit Abbes, Habitant Cheraga et Zeralda ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Taboule El-Hajj, originaire de Reghaia ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Kerrouche Mohamed dit Ramzi, habitant Chevalley ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Bouchbat Moussa dit Samir, habitant Hydra Alger ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Raoui Abdelrazak et son frère Tayeb, originaire de Cheraga ; membres de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Souahi Razkine dit Mouadh, originaire de Tébessa ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

  • Medkour Brahim dit Habib, originaire de Batna ; membre de l’escadron de la mort du CPMI.

Tous ces officiers supérieurs étaient sous l’autorité de Abdelhamid Hocine dit Hocine Boulahya qui était lui sous l’autorité de Tartague Bachir. Les crimes liés à ces énergumènes sont impressionnant et certainement injustifiable. Ils ont tous fait un massacre parmi les rangs de l’ANP nous publions certain de leur crimes malgré leurs atrocités !



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