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Algérie: le polisario organise des manifestations sur le sol algérien en toute impunité, bravant l’interdiction de rassemblement annoncée par le « président » Tebboune.

Deux poids, deux mesures

Au moment ou les autorités algériennes répriment les manifestations du mouvement de contestation Hirak depuis le début. Elles ont parfois eu recours à une force excessive et injustifiée pour disperser des manifestations pacifiques et ont arrêté arbitrairement des manifestant·e·s pacifiques, bafouant ainsi leur droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Le polisario, l’enfant chéri de a mafia politico militaro financière algérienne, organise des manifestations sur le sol algérien en toute impunité, bravant l’interdiction de rassemblement annoncée par le « président » Tebboune.


L’interdiction de manifester est à géométrie variable en Algerie.

Mardi 17 mars 2020, dans son allocution télévisée, le « président » Tebboune a annoncé «l’interdiction des rassemblements et des marches, quelles que soient leur forme et leur nature, et isolement de tout endroit suspecté d’être un foyer de la pandémie ».

Les autorités algériennes répriment les manifestations du mouvement de contestation Hirak depuis le début. Elles ont parfois eu recours à une force excessive et injustifiée pour disperser des manifestations pacifiques et ont arrêté arbitrairement des manifestant·e·s pacifiques, bafouant ainsi leur droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

Dix-huit manifestants, arrêtés lundi 05/Octobre/2020 à Alger lors de rassemblements organisés en commémoration des évènements du 5 octobre 1988, ont comparu mercredi 07/Octobre/2020 devant le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, a annoncé le Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD).

« Le pouvoir profite de la pandémie pour arrêter le maximum d’activistes« , s’énerve le vice-président de la Ligue algérienne des droits de l’homme Saïd Salhi. En effet, 200 arrestations ont eu lieu depuis début mars : des figures du mouvement, des militants politiques ou encore des inconnus. Les procès se multiplient également. Le rythme s’accélère même depuis quelques jours. Le jeudi 18 juin, par exemple, plus de 20 opposants ont été appelés à comparaître devant les tribunaux. Une soixante seraient déjà en prison en ce moment.

Délits d’opinion

En l’absence de manifestations à cause de la Covid-19, on leur reproche des délits d’opinions avec, par exemple, des publications sur Facebook. Les associations de défense des droits de l’homme rapportent aussi des cas de domiciles perquisitionnés et même de téléphones portables confisqués. Reporters sans frontières a aussi tiré la sonnette d’alarme concernant des poursuites engagées contre des journalistes.

Par ailleurs, fin avril, les députés algériens ont adopté un nouveau code pénal. Il permet notamment de poursuivre ceux qui publient de « fausses informations portant atteinte à l’ordre public et à la sûreté de l’Etat« . Ces termes larges permettent de poursuivre facilement et sont dénoncés par les opposants.

« Instrumentalisation de puissances étrangères »

Des quotidiens font aussi le lien entre des troubles récents dans le Sud du pays à Tin Zaoutine et la situation sociale sur place. Toute une sériede raisons pour lesquelles les militants du Hirak ne veulent pas baisser les bras. Des appels à manifester, malgré l’interdiction toujours en cours face à la pandémie, sont d’ailleurs lancés ici et là ces jours-ci. Le pouvoir peut en attendant compter sur certains soutiens, notamment universitaires. On a lu et entendu récemment en Algérie des attaques contre ce que certains nomment « un néo-Hirak », prétendument instrumentalisé par des puissances étrangères.

Ironie du sort

Le polisario, organise ce 17/Novembre/2020, des manifestations sur le sol algérien et plus précisément dans la ville de Tindouf au sud-ouest de l’Algérie, bravant l’interdiction de rassemblement imposée depuis la mi-mars annoncée par le « président » Tebboune. Des manifestations non spontanées dans la ville algérienne de Tindouf, payé par la mafia politico militaro financière algérienne à des fins politiques.


La polémique est au rendez-vous sur les réseaux sociaux.

Cette manifestation vient de soulever un tollé, « ce qui est interdit pour les algériens et autorisé pour la Melice Terroriste ‘polisario' ». Ce qui a indigné la toile algérienne:

L’interdiction de manifester est à géométrie variable en #Algerie. pic.twitter.com/Ms3oFVAkeQ — Karim Anir (@karim_anir) November 18, 2020

Les enfants des dirigeants du (FP) mènent la belle vie en Occident: Photos: Mariam Bachir fille du dirigeant du FP, Bachir Mustapha Sayed et d’autres enfants de dirigeants du FP et des responsables du FP.
Lire aussi:Algérie: les sans papiers algériens en Algérie, comment peut-on être étranger chez soi?

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