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Algérie – Cameroun: Nourredine Kourichi, tire à boulets rouges: «Ces 10 secondes,… c’est la faute des joueurs»

Nourredine Kourichi, 68 ans, ancien international algérien condamne gravement les joueurs de son pays et les algériens lors du match contre le Cameroun.

Membre de l’équipe nationale algérienne ayant marqué l’histoire du football mondial en 1982, Nourredine Kourichi s’est livré au jeu de l’analyse de l’élimination des Verts au Mondial 2022 dans les colonnes du blog Maghreb FC animé par Nabil Djellit dans le quotidien sportif français L’Équipe. Une analyse livrée sans concessions dans les mots choisis et dure vis à vis des joueurs, premiers cités, dans la responsabilité de cet échec toujours aussi traumatisant.

  1. Sur la défaite contre le Cameroun

  2. Sur l’arbitrage lors de ce barrage retour

  3. Sur Belmadi

Tout s’est joué à dix secondes. Telle est la ritournelle à laquelle le public algérien semble s’être raccroché depuis le coup de sifflet final lors de cette funeste soirée du 29 mars. Initié par Djamel Belmadi en conférence de presse, ce discours a depuis conquis la quasi-totalité de l’opinion publique qui, dans la liste des coupables désignés, place l’arbitre Bakary Gassama au premier rang des inculpés. Sujet de discussions intarissables, cette élimination demeure au centre des conversations de millions d’Algériens, qui au delà du pourquoi, s’interrogent désormais sur le comment d’un scénario que l’on pensait inimaginable y compris pour les moins optimistes d’entre-nous.

Le temps de l’analyse venu, Nourredine Kourichi fut interrogé par le journaliste sportif Nabil Djellit quant aux raisons de cette élimination de l’Algérie au Mondial qatari. Un entretien dans lequel l’ancien international algérien (30 sél, 2 buts) se montre exhaustif et direct quant aux responsabilités à tirer de cette débâche. Pour l’ancien joueur du LOSC, la responsabilité de cette déconvenue incombe en premier lieu aux joueurs. «À 10 secondes de la fin, nous étions au Qatar… Tout avait été fait. Ces 10 secondes, c’est de la faute des joueurs, et non du sélectionneur. Après le but, la gestion émotionnelle est une faillite absolue» tranche ainsi d’emblée l’ancien adjoint de Vahid Halilhodzic.

Une responsabilité à reporter sur les épaules des joueurs, qui selon lui, n’ont pas fait preuve d’un mental adapté à une telle échéance. Selon ses propos, l’équipe nationale a fait preuve de nervosité, et pour certains joueurs, il indique que ces derniers ont versé dans la contestation permanente envers l’arbitrage. Un constat duquel Nourredine Kourichi épargne Islam Slimani, qui fut selon lui le seul joueur au rendez-vous ce soir-là. Une critique à laquelle le capitaine Riyad Mahrez n’échappe cependant pas  : «Tout le monde connaît la qualité de ce joueur. Il ne faut pas être ingrat, on sait ce qu’il a fait en 2019. Mais là, il n’a pas été du tout au rendez-vous. (…) En sélection, avec le capitanat, on espère toujours voir les grands joueurs faire la décision sur ce genre de match. Cela n’a pas été le cas».

Si les mots utilisés par l’illustre stoppeur des Verts ne manqueront pas de faire réagir, l’ancien joueur ayant participé au Mondial 82 et 86 ne manque pas d’épargner le sélectionneur quant à sa responsabilité face au constat dressé. Interrogé sur la part de responsabilité que Belmadi doit endosser dans la situation actuelle, Nourredine Kourichi ne montre là encore aucune ambiguïté sur le sujet. «La responsabilité ne revient pas au sélectionneur. À 10 secondes de la fin, il avait raison et il aurait été encensé. Les joueurs sont responsables à 100 %» tranche celui qui plaide pour un maintien de Belmadi à la tête des Verts.

« La vérité, c’est qu’on a manqué d’humilité » Noureddine Kourichi

Si l’Algérie a manque d’humilité depuis sa CAN ratée au Cameroun, l’avenir de la sélection doit s’inscrire sous les ordres de l’actuel sélectionneur des Verts. C’est en tout cas l’avis partagé par Nourredine Kourichi, qui rappelle l’ampleur positive du travail réalisé par ce dernier depuis sa nomination à la tête de l’EN à l’été 2018. «Je pense que Djamel Belmadi doit continuer. Il y a eu un drame avec cette élimination, c’est indéniable. Mais tout son travail ne doit pas être remis en cause. Je suis très déçu pour lui. Il s’est investi de manière remarquable. Il a donné du bonheur aux Algériens avec cette CAN 2019», indique t-il en insistant sur les ressorts psychologiques à mobiliser pour aller dans le sens de la continuité du travail effectué ces quatre dernières années.

“Je n’ai pas envie de rentrer dans ses choix de sélectionneur. À 10 secondes de la fin, il avait raison et il aurait été encensé. Les joueurs sont responsables à 100 %. Sur la fin de match, c’était honteux. Nos joueurs tombaient par terre, ils gueulaient après l’arbitre, etc…

Conforté par le président démissionnaire de la FAF, le maintien de Djamel Belmadi à la tête des champions d’Afrique 2019 relève avant tout de sa propre décision personnelle. Les informations partagées à ce sujet, tout au long de cette semaine, montrent la complexité de la réflexion qu’il mène actuellement chez lui à Doha. Une réflexion à laquelle l’ancien adjoint de Vahid ajoute une autre problématique, celle du renouvellement d’effectif qui constituera un des chantiers majeurs sur les prochains mois de l’EN. Ainsi, l’évocation de cet élément de régénération d’un effectif à la moyenne d’âge oscillant autour des 30 ans demeure pour Kourichi un enjeu crucial dans la prise de décision finale de Belmadi.

Nourredine Kourichi : « Ces 10 secondes, c’est la faute des joueurs » Meurtri, Noureddine Kourichi, ancien défenseur central de la grande équipe d’Algérie des années 1980, s’est livré à coeur ouvert. Il dresse un bilan sans concession du foot algérien.https://t.co/QUsh0p0Go5 — Nabil Djellit (@Nabil_djellit) April 8, 2022

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