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algérie / Alerte Santé: Après la grave vague épidémiologique de paludisme et de diphtérie. La Dermatose nodulaire contagieuse et le Virus du Nil Occidental (West Nile) s'y installent

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L'algérie est devenue un nid de maladies potentielles extrêmement graves

Une grave vague épidémiologique de paludisme et de diphtérie s’est emparée de plusieurs régions du sud en Algérie. Les appels à l’aide des citoyens frappés par ces maladies infectieuses devant l’oubli des autorités algériennes, se multiplient sur les réseaux sociaux, tandis que les pays limitrophes comme le Mali et la Tunisie, devraient se préparer à la résurgence de ces maladies infectieuses longtemps combattues par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Afrique.

Après la grave vague épidémiologique de paludisme et de diphtérie. La Dermatose nodulaire contagieuse et le Virus du Nil Occidental (West Nile) s'y installent.

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Ces virus, transmissibles par des vecteurs comme les moustiques, les mouches et les tiques, sont considéré comme des maladie transfrontalière grave, nécessitant une action rapide et concertée pour prévenir sa propagation vers les pays voisins de l'algérie.

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Dermatose nodulaire contagieuse

La dermatose nodulaire contagieuse des bovins (DNCB),maladie virale enzootique en Afrique sub-saharienne et classée comme danger sanitaire de catégorie I, a été détectée pour la première fois en Turquie en novembre2013. Elle s’est ensuite étendue à l’Europe : tout d’abord dans la partie européenne de la Turquie en mai 2015, puis dans les Balkans. Au 31 juillet 2016, elle touchait la Grèce, la Bulgarie, la Macédoine (ARYM), le Monténégro, l’Albanie et la Serbie, avec 747 foyers notifiés au total. La diffusion du virus se poursuit depuis son introduction en Europe, malgré les mesures de lutte mises en place dans les pays touchés(restrictions de mouvements, abattages, vaccinations…).

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La dermatose nodulaire contagieuse est une maladie animale causée par un virus de la famille des Poxviridae, également connu sous le nom de virus de Neethling.

La maladie, transmise par des insectes hématophages et des acariens hématophages (tiques) est rarement mortelle mais préjudiciable sur le plan économique car affectant les rendements de l'élevage du bétail. Cette maladie qui s'est étendue en Afrique depuis un siècle, puis depuis 2012 au Moyen-Orient et vers le Sud-est européen, est maintenant (2015-2016) émergente en Europe. Des cas ont en effet été repérés en Grèce, Bulgarie et d'autres pays des Balkans).

La période d'incubation dure de deux à quatre semaines.

Les symptômes comprennent de la fièvre, un écoulement des yeux et des naseaux, des lésions cutanées nodulaires palpables, douloureuses, qui vont devenir nécrotiques et se surinfecter, un œdème des membres et un gonflement des ganglions lymphatiques.

La morbidité peut être très élevée.

Chez les bovins en lactation, on observe une réduction marquée de la production de lait. Les lésions se développent sur tout le corps, en particulier sur la tête, le cou, la mamelle, le scrotum, la vulve et le périnée entre sept et 19 jours après l’inoculation du virus. Les lésions tégumentaires caractéristiques sont des papules et des nodules multiples, bien circonscrits ou coalescents, de 0,5 à 5 cm de diamètre, fermes et à sommet plat. Les nodules touchent le derme et l’épiderme, et peuvent s’étendre au sous-cutané sous-jacent et parfois au muscle strié adjacent. Ces nodules sont de couleur gris crème à blanc en coupe, et peuvent initialement exsuder du sérum, mais au cours des deux semaines suivantes, un noyau central conique ou un séquestre de matériel nécrotique/un bouchon nécrotique peut apparaître à l’intérieur du nodule.

La maladie peut être facilement confondue dans ses premiers stades avec la pseudo-dermatose nodulaire (ou maladie d'Allerton).

Il n'y a pas de traitement autre que symptomatique, c'est-à-dire visant uniquement à soulager l'animal en traitant les symptômes et non leur cause biologique.

Le Virus du Nil Occidental (West Nile)
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Le virus West Nile (ou virus du Nil occidental) est transmis à l’homme par les moustiques. Il entraîne une fièvre brutale, parfois associée à des complications neurologiques qui peuvent être sévères chez de nombreuses espèces animales. Depuis sa première identification en Afrique de l’Est, le virus a été identifié sur l’ensemble des continents. Aujourd’hui, il est endémique dans le pourtour méditerranéen, en Europe centrale et en Amérique du Nord où il est responsable de cas humains mortels comme il a été observé en Grèce continentale, en Italie du Sud et aux Etats-Unis.

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Cause

Le virus West Nile appartient à la famille des Flaviviridae du genre flavivirus. Il existe plusieurs lignages de ce virus, le lignage 1 étant jusqu’à récemment le seul présent en Europe. Ce sont les oiseaux migrateurs qui jouent le rôle d’animaux réservoirs du virus West Nile. La transmission du virus West Nile se fait via la piqûre de moustiques du genre Culex : après avoir piqué des oiseaux infectés, les femelles moustiques assurent la multiplication puis la transmission du virus aux humains lors d’un repas sanguin.

Transmission et symptômes chez l’homme
Transmission

Si le virus West Nile infecte l’homme principalement par piqûre d’un moustique vecteur, des cas de transmission par transfusion sanguine et lors de transplantations d’organes ont été décrits.

Les symptômes

Dans la majorité des cas (80%), l’infection par le virus West Nile est asymptomatique. Les formes symptomatiques de la maladie se caractérisent par l’apparition brutale d’une fièvre importante après 3 à 6 jours d’incubation. Cette fièvre est accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d’une toux, d’un gonflement des ganglions du cou, et souvent d’une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires.

Des complications neurologiques (méningite, encéphalite) surviennent dans moins de 1% des cas. Plus rarement encore, d’autres complications (hépatite, pancréatite ou myocardite) peuvent apparaître. Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l’infection virale peut s’avérer mortelle principalement chez les adultes séniors.

Selon la Dairy Development Authority, l’Ouganda devrait exporter jusqu’à près de 500 millions $ de produits laitiers vers l’algérie.

Le virus West Nile est considéré aujourd’hui comme le flavivirus le plus répandu après celui de la dengue. Il tire son nom du district de West Nile, en Ouganda, où il a été isolé pour la première fois en 1937 chez une femme souffrant d’une forte fièvre. Il a ensuite été détecté chez des hommes, des oiseaux et des moustiques en Egypte au début des années 50, et a depuis été retrouvé chez l’homme ou l’animal dans de nombreux pays.

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Le secteur laitier ougandais compte des pertes alors que le Kenya bloque ses exportations

L’Ouganda affirme que les restrictions imposées par le Kenya sur l’importation de produits laitiers ont laissé les transformateurs ougandais coincés avec 24 millions de litres de lait. La Dairy Development Authority (DDA) a déclaré que même si Nairobi n'a pas imposé d'interdiction, elle limite la délivrance des permis nécessaires pour accéder à son marché. "Ce n'est pas comme si le Kenya avait émis une interdiction formelle, mais cela s'est fait par le biais d'un refus de permis d'importation, qui est une condition pour accéder au marché", a déclaré le Dr Samson Akankiza Mpiira, directeur exécutif par intérim de DDA.

"Vous demandez 18 permis, et ils en délivrent un ou deux. Il semble donc que le Kenya soit ouvert (à l’importation de lait d’Ouganda). Mais s’agit-il des volumes d’échanges attendus ? Non", a-t-il ajouté.

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Le secteur laitier ougandais compte des pertes alors que le Kenya bloque ses exportations

Pour favoriser ses agriculteurs, Nairobi a imposé des restrictions sur l'importation de lait ougandais. Une décision protectionniste qui a rapidement généré une montée des tensions entre les deux pays.

Le 23 juin 2023, Brookside Dairy Uganda a renvoyé chez eux au moins 200 travailleurs, affirmant qu'elle avait été contrainte de réduire sa production de 75% car elle n'était pas en mesure d'exporter le lait produit depuis mars. Le Kenya est le plus grand marché de l’Ouganda en Afrique de l’Est et Brookside affirme que Nairobi a refusé ses 116 demandes de permis d’exportation. Cette évolution, a laissé les producteurs et transformateurs de lait ougandais au bord de la ruine économique, et Kampala est désormais agressivement à la recherche de marchés. plus loin en dehors de la région.

Un précédent accord d’exportation de lait négocié par le président Yoweri Museveni avec l’algérie semble avoir échoué, et mercredi cette semaine, Museveni a demandé au président sénégalais Macky Sall, en visite au Sénégal, d’autoriser l’entrée du lait ougandais dans son pays.

Le président Sall s'est engagé à acheter du lait en poudre à Kampala, donnant ainsi une lueur d'espoir aux producteurs locaux.

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L'Ouganda et le Kenya se disputent les produits laitiers

Alors que le Kenya, principal importateur du lait ougandais, se remet à acheter après une interdiction de la précédente administration, Kampala diversifie ses clients, en signant notamment des accords commerciaux avec alger.

Le sujet a été abordé lors du voyage du président Yoweri Museveni en algérie du 11 au 13 mars et, après le ramadan, une délégation commerciale algérienne se rendra en Ouganda pour conclure les négociations, notamment au sujet du transport qui reste un obstacle majeur.

Face aux pénuries de lait en poudre dans le pays, l’algérie sollicite l’Ouganda et signe un accord pour la livraison de lait en poudre ougandais en octobre. Selon la Dairy Development Authority, l’Ouganda devrait exporter jusqu’à près de 500 millions $ de produits laitiers vers l’algérie.

Le lait ougandais, refusé par Nairobi, accepté par alger

Lors de sa visite en 2015, le président Museveni a inauguré la première représentation diplomatique en Algérie. Les deux pays ont signé, octobre 2022, deux conventions bilatérales pour le renforcement de la coopération diplomatique. Il s’agit d’une convention sur l’exemption mutuelle de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de mission et d’un mémorandum d’entente sur la concertation politique entre l’algérie et l’Ouganda. Au plan commercial, les échanges entre les deux pays sont minimes. Les exportations ougandaises vers l’algérie sont faibles, les principaux produits étant le cacao, le café et le thé. Les importations ougandaises en provenance d’algérie sont également faibles, estimées à moins de 1 million de dollars par an. Néanmoins, l’Ouganda espère, à cette occasion, finaliser un accord pour exporter du lait en poudre vers l’algérie.

Les premières exportations officielles de produits laitiers de l’Ouganda vers l’algérie débuteront en octobre 2023, a annoncé la Dairy Development Authority (DDA). L’accord, signé en mars 2023, prévoit l’exportation de 1,4 milliard de litres de lait en poudre vers l’algérie, pour une valeur de 500 millions de dollars.

Lors l’ouverture de la 16ème Conférence laitière africaine à Kampala (capitale de l’Ouganda), Samson Akankiza, directeur exécutif de la DDA, a déclaré que l’approvisionnement, qui ne concerne pour l’instant que du lait en poudre, devait passer par les procédures d’achat de l’Algérie, désormais terminées.

«Comme d’un côté, c’est le gouvernement qui achète, et de l’autre, ce sont les entreprises privées qui vendent, il était nécessaire de passer par les procédures d’approvisionnement du pays, que nos trois principaux fournisseurs ont complétées», a-t-il déclaré, selon le journal ougandais The Independent.

Les trois principaux producteurs de lait en poudre en Ouganda, Amos Diaries, Brookside Diaries et Pearl Diaries, ont déjà terminé les procédures d’achat algériennes. Le premier lot, qui représente 120 000 tonnes métriques, sera expédié courant octobre 2023. L’Ouganda produit actuellement Selon le DDA, environ 3,2 milliards de litres de lait par an, pour une consommation intérieure inférieure à un milliard de litres par an, et le secteur laitier est en pleine expansion.

La consommation intérieure de lait est encore faible, à seulement 64 litres par habitant et par an, une moyenne faible par rapport aux 200 litres par habitant recommandés par l’Organisation des Nations unies.

Les Généraux algériens se frottent les mains

En Algérie, l'économie de rente, celle du pétrole et du gaz, permet de financer un appareil sécuritaire digne de la Stasi est-Allemande. Surtout: elle incite les généraux "éradicateurs" qui contrôlent le pays à importer une part importante des bien consommés par les algériens, notamment la nourriture, les médicaments, les produits de grande consommation, ... pour pouvoir prélever d'importantes commissions. Effet pervers de cette "économie d'importation": les barons du régime n'ont aucun intérêt à voir se développer une production locale.


 
 
 

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