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Algérie / Vendredi 107: Des centaines de milliers de manifestants du Hirak marchent à nouveau à Alge

Vendredi 107: Des centaines de milliers de manifestants du Hirak marchent à nouveau à Alger et aux quatre coins de l’Algérie.

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies a réclamé vendredi aux autorités qu’elles mettent fin aux détentions arbitraires de militants du mouvement. Depuis le 22 février, deuxième anniversaire du Hirak (le soulèvement populaire contre le régime et pour la démocratie), les marches hebdomadaires ont repris en Algérie. Des milliers de personnes ont ainsi manifesté, vendredi 5 mars, dans la capitale, Alger, et dans d’autres villes du pays, enracinant la mobilisation.

Le journaliste Khaled Drareni, récemment libéré de prison, a couvert la marche d’Alger sur les réseaux sociaux. Emprisonné pendant près de un an pour avoir couvert une manifestation du Hirak, il avait annoncé dès sa libération qu’il reprenait son combat pour la liberté de la presse en Algérie.

Avec le traditionnel slogan « Etat civil et non militaire », les protestataires ont fustigé « les services de renseignement terroristes », accusés de torture par des détenus ou par d’anciens détenus du Hirak. Comme chaque vendredi, un important dispositif policier était déployé dans la capitale tandis qu’un hélicoptère survolait le centre d’Alger. Les manifestants ont scandé “Dawla Irhabia nahiwna El Djinssia” (Etat terroriste, retirez nous la nationalité) en réaction l’avant projet de loi portant déchéance de nationalité visant les ressortissants algériens à l’étranger.

الرد على قانون سحب الجنسية « دولة إرهابية نحولنا الجنسية » العاصمة 05 مارس 2021 #مخابرات_إرهابية_تسقط_المافيا_العسكرية #دولةمدنيةماشي_عسكرية#الجمعة_107 pic.twitter.com/m1BrEynnMs — محمد العربي زيتوت (@mohamedzitout) March 5, 2021

Les manifestants se dispersent dans le calme après une journée de manifestations. Les marches ont gardé leurs caractères pacifiques , et ce, en dépit de la présence policière importantes. Dans certaines wilayas les marches ont été empêchées par les forces de l’ordre faute de mobilisation.

النظام أصبح مفرخة للألغام, النظام مفرخة للمناورات بالإستعمال النخب بن عكنونية التي تأتي بالأوامر من بن عكنون… المناضل السياسي/ كريم طابو#الجمعة_107 #الحراك_مستمر #الحراك_الشعبي pic.twitter.com/V9ALvgY7BD — meriem 🕊🇩🇿 (@meriem34690075) March 5, 2021

Algérie : l’ONU réclame une enquête et la fin des détentions arbitraires

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a demandé, vendredi, aux autorités algériennes de mettre immédiatement fin aux violences contre des manifestants pacifiques et les arrestations arbitraires.

🇩🇿 #Algeria: We are very concerned about the deteriorating human rights situation and the continued & increasing crackdown on the #Hirak. We urge the authorities to stop using violence against peaceful protestors and cease arbitrary arrests & detentions 👉 https://t.co/SL3CikxN16 pic.twitter.com/k0HR0WyhRO — UN Human Rights (@UNHumanRights) March 5, 2021

« Nous sommes très préoccupés par la détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie et par la répression continue et croissante contre les membres du mouvement pro-démocratique du Hirak », a déclaré Rupert Colville, un porte-parole du Haut-Commissariat lors d’un point de presse de l’ONU à Genève.

Selon les services de la Haut-Commissaire Michelle Bachelet, les manifestations, qui se poursuivaient en ligne à la suite de la pandémie de Covid-19, ont repris dans les rues ces dernières semaines, les autorités réagissant de la même manière répressive qu’en 2019 et 2020. Le Haut-Commissariat accuse les forces de sécurité algérienne d’un usage excessif de la force. Il estime que des centaines d’individus ont été arrêtés depuis la reprise des manifestations le 13 février 2021.

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