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Algérie / Après (Bouteflika au Val de grâce), le président algérien Abdelmadjid Tebboune en Allemagn

Algérie / Après (Bouteflika au Val de grâce), le « président » algérien Abdelmadjid Tebboune en Allemagne: qui paie les factures? …

Le « président » algérien Abdelmadjid Tebboune a été transféré, vers un autre hôpital allemand situé à Berlin pour « des mesures de sécurité« , selon des sources hospitalières et médicales allemandes.

Un président « mal » élu il y a moins d’un an

Le « président » Abdelmadjid Tebboune, malade du Covid-19, hospitalisé en Allemagne depuis le 28 octobre dans l’un des blocs de l’hôpital « Krankenhaus Merheim à Cologne en Allemagne » où il était admis pour des soins intensifs  après avoir contracté le coronavirus 13 jours auparavant en Algérie.

Plusieurs sources ont laissé filtrer des informations sur des « lésions neurologiques ».

Le « chef  » de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune, âgé de 75 ans, gros fumeur, « continue de recevoir un traitement dans un hôpital spécialisé allemand, après avoir été infecté par le nouveau coronavirus », a indiqué le bref communiqué.

Son absence crée une nouvelle impasse institutionnelle en Algérie.

Abdelmadjid Tebboune a succédé il y a moins d’un an au président Abdelaziz Bouteflika, contraint par la rue à renoncer au pouvoir. Son absence n’en finit plus d’alimenter les débats en Algérie.

Tabou, mystère et… top secret

Ce tableau ressemblerait fortement à celui qui a suivi l’AVC du président Bouteflika, le 27 avril 2013. Fortement diminué, ce dernier a continué à diriger le pays par procuration au profit de son frère Saïd, conduisant finalement les Algériens à se soulever pacifiquement contre l’hypothèse d’un cinquième mandat.

Des similitudes dans la gestion de l’état de santé des deux Présidents sont relevées, il va sans dire. Comme pour Bouteflika, des bulletins de santé très sommaires, très approximatifs sont rendus publics sur l’évolution de la situation médicale de Tebboune, avec ce soin calculé de la présenter comme positive, encourageante, optimiste.

Cette pratique de la déformation médiatique a été désastreuse pour l’ancien Président, puisque la gravité de son état a fini par éclater au grand jour, entraînant fatalement sa déperdition et causant un désastre au fonctionnement des institutions étatiques et à l’économie nationale. Jamais un rapport médical précis venant des médecins étrangers qui le soignaient n’a été communiqué.

Impossibilité d’une reprise de ses fonctions dans un délai prévisible… Entretenir le tabou

La vacance présidentielle empêche aussi de promulguer la nouvelle Constitution. Les Algériens se demandent du coup par quel mécanisme l’empêchement d’Abdelmadjid Tebboune sera déclaré, si son incapacité à poursuivre sa mission se précisait.

En vertu de l’actuelle Constitution et de son article 102, l’initiative en revient au Conseil Constitutionnel : mais faute d’autonomie, celui-ci ne l’a jamais activé durant les années d’absence de Bouteflika. « La Constitution donne tous les pouvoirs au président désigné par l’armée, mais lorsqu’il est absent, il est difficile d’agir sans lui », explique maître Daghbar, avocat constitutionnaliste. Le prélude à un possible vide institutionnel.

Un scénario « Bouteflika bis » exclu

« Les Algériens n’accepteront pas une comédie du président absent qui dirige sans être visible », prévient déjà le Pacte de l’alternative démocratique, un pôle de l’opposition favorable à une transition démocratique. L’état-major de l’armée algérienne, véritable détentrice du pouvoir, paraît écarter ce scénario risqué d’une absence de plusieurs mois. « L’après Tebboune est un chantier ouvert au ministère de la défense », affirment des sources qui se recoupent de plus en plus à Alger.

Les impayés de Bouteflika au Val de Grâce: Factures salées et humiliation pour l’Algérie Marisol Touraine interpellée sur les dettes algériennes en matière de prise en charge médicale.

En janvier 2012, la Caisse Nationale d’Assurance Sociale Algérienne (CNAS) devait à la France 34millions d’Euros pour le remboursement de frais médicaux de la mafia politico militaro financière algérienne. L’Algérie a déjà remboursé 15 millions d’euros fin 2012, a affirmé la ministre.

34 M d’euros c’est 34000000 x 15 DA = 510 000 000 de dinars = 51 milliards de centimes.Lire aussi:

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