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Afrique du Sud: Le bilan des inondations s’alourdit à près de 400 morts

Afrique du Sud: Le bilan des inondations s’alourdit à près de 400 morts

Alors que les opérations de recherche continuent en Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a déclaré l’état de catastrophe nationale. La côte Est, et particulièrement, la ville de Durban, a été lourdement touché par des inondations meurtrières. Une semaine après la catastrophe, les opérations de sauvetage ont cessé, mais 63 personnes restent portées disparues.

Le gouvernement n’a donné aucune indication du nombre total de personnes recherchées. Mais au cinquième jour de la catastrophe, les secouristes n’ont que peu d’espoir de retrouver des vivants: « Actuellement notre travail consiste principalement à récupérer des corps », a déclaré à l’AFP un secouriste, Travis Trower.

Réponse du gouvernement aux inondations catastrophiques qui ont dévasté certaines parties du KwaZulu-Natal et du Cap oriental.

Government’s response to catastrophic #floods which have devastated parts of KwaZulu-Natal and the Eastern Cape https://t.co/Tta75bAWX5 — Cyril Ramaphosa 🇿🇦 (@CyrilRamaphosa) April 18, 2022

« Il est clair qu’il y a d’autres régions du pays qui ont également besoin d’une intervention d’urgence« , a déclaré le président lors d’une allocution. « Le Cabinet s’est réuni en session spéciale hier soir et a décidé de déclarer l’état de catastrophe nationale. »

Dans certaines zones, l’eau et l’électricité sont coupées depuis lundi. Des personnes désespérées ont été vues puisant de l’eau à même des canalisations éventrées. L’état de catastrophe a été déclaré.

Selon les autorités locales, près de 80 % du réseau d’eau potable est hors service et certaines zones sont privées d’électricité. L’armée sud-africaine va déployer 10 000 soldats dans la région, et mettre en place un soutien aérien pour acheminer les marchandises, dont des systèmes de purification d’eau et des tentes pour les personnes sinistrées.

Après le week-end de Pâques, de nombreux enfants ne pourront pas retourner à l’école ce mardi, près de 500 établissements scolaires ayant été endommagés par la catastrophe qui a fait 443 morts et près de 40 000 sans-abris selon le dernier bilan.

Des manifestations sporadiques ont éclaté pour réclamer de l’aide. La ville de Durban a appelé « à la patience », les opérations de secours étant ralenties « en raison de l’étendue des dégâts sur les routes ».

Les autorités locales ont lancé un appel aux dons de nourriture, bouteilles d’eau et couvertures. Des pillages ont été signalés. La région avait déjà connu des destructions massives en juillet lors d’une vague inédite d’émeutes et de pillages.

L’Afrique australe est régulièrement en proie à des tempêtes meurtrières pendant la saison cyclonique de novembre à avril. Mais l’Afrique du Sud est généralement épargnée par ces événements climatiques extrêmes qui se forment au-dessus de l’océan Indien.

Le nettoyage des plages après les inondations

L’heure est au ramassage des débris sur la célèbre plage Umhlanga de Durban, en Afrique du Sud. Bénévoles et habitants se sont donnés rendez-vous au bord de la mer de cette ville afin de nettoyer la plage au lendemain des inondations qui ont endeuillé la région. Plusieurs victimes des intempéries ont été enregistrées dans la ville portuaire du KwaZulu-Natal.

Dans la matinée, des volontaires armés de gants et de sacs poubelle ont commencé à nettoyer les plages de Durban, habituellement prisées des familles et des touristes.

« C’est ma plage, celle où j’amène mes enfants, là où nous passons nos weekends », explique Morne Mustard, un informaticien de 35 ans, parmi les bénévoles de la plage populaire de Umhlanga. Les restaurants de la plage leur ont offert le petit-déjeuner.

L’Afrique du Sud est généralement épargnée par les tempêtes qui affectent chaque année les pays voisins, mais selon les météorologues, il est tombé l’équivalent de près de la moitié des précipitations annuelles de Durban. Certaines zones ont reçu plus de 450 millimètres en 48 heures.

Eh bien, si vous y pensez, en ce moment, nous avons une telle dévastation avec les plastiques, et cela, dans nos océans, nous sommes fondamentalement en train de tuer nos océans. Et si nous ne prenons pas soin des océans, nous n’aurons pas de plage à apprécier dans les années à venir. Et nos enfants non plus. Il est donc important d’éduquer les gens pour qu’ils retirent les plastiques des plages, qu’ils arrêtent les micro plastiques dans la mer et la pollution qui tue nos océans explique Tim White, membre dyu club de surf de Durban.

Cette opération de ramassage des débris a été une occasion pour le club de surf de Durban de rappeler l’importance de garder les plages de la ville de Durban propres. Une action qui doit rentrer dans les habitudes des riverains.

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