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Afrique du Sud: inauguration de l'exercice naval russo-chinois et sud-africain



L’exercice naval impliquant des navires de la marine russe, de la force de défense nationale sud-africaine et de la marine de l'armée populaire de libération chinoise a été inauguré à Port Richards-Bay, en Afrique du Sud.

L’amiral Nikolai Yevmenov commandant en chef de la marine russe, a souhaité la bienvenue aux participants à l'exercice et a salué le renforcement de la coopération navale entre les marins russes, chinois et sud-africains :

"cet événement a marqué un tournant, puisqu'il confirme le haut niveau de coopération entre nos pays. Cela témoigne de notre intérêt profond pour le renforcement de la coopération navale destinée à assurer la sécurité dans les océans du monde et à lutter contre les nouvelles menaces en mer."

Au programme des dix jours d’exercices, baptisés Mosi II : des tirs d'artillerie conjoints et des manœuvres tactiques en mer. Les marins des trois pays s'exerceront aussi bien à l'assistance d’un navire en détresse qu’à contrer des attaques aériennes ennemies.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, s'est exprimé à cette occasion:

"Désormais, les forces de défense sud-africaines assurent la garde des infrastructures vitales face à ceux qui veulent mettre en danger la sécurité de l'État pour servir leurs intérêts personnels. Nous avons déployé ces forces dans les zones stratégiques où se trouvent nos infrastructures. Notamment à Eskom et dans plusieurs autres sites, comme les systèmes de traitement de l'eau et j'en passe."

Les opérations, impliquant plus de 350 militaires sud-africains, doivent se poursuivre jusqu’au 27 février au large de Durban (sud-est), plus grand port d’Afrique australe, et de Richards Bay quelque 180 km plus au nord.

"L'Afrique du Sud a lancé un exercice naval conjoint avec la Russie et la Chine. Le gouvernement dit qu'il s'agit d'un exercice de routine. Mais il a alimenté les critiques intérieures je crains que les exercices ne mettent en danger des relations importantes avec des partenaires occidentaux." Timothy Walker, chef de projet maritime et chercheur principal à l'Institut d'études de sécurité.


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