"Travaille dur en silence et laisse que ton succès fasse du bruit." Napoléon Hill
L'Afrique Adulte vous propose une compilation de ces femmes exceptionnelles dans cet article.
Sans plus tarder, découvrez ce top 10:
Madame le Premier Président de la Cour des comptes, Zineb EL ADAOUI
La nomination de Mme Zineb El Adaoui comme première femme présidente de la cour suprême des comptes n’est qu’un signal fort que Sa majesté que Dieu le glorifie, met en avant la femme qui mérite, par sa compétence et capacité de gouvernance d’occuper des postes de haut rang.
Zineb El Adaoui reçoit la Légion d’honneur des mains de l’ambassadrice de France
Première présidente de la Cour des comptes, Zineb El Adaoui a été décorée, des insignes de Chevalier de la Légion d’honneur.
Cette distinction honorifique a été remise à Zineb El Adaoui par l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, précise-t-on de même source.
Zineb El Adaoui est née le 2 avril 1960 à El Jadida, titulaire d’un diplôme d’Études supérieures en sciences économiques (DES) en Sciences économiques, option économie publique, prépare une thèse de doctorat d’Etat sous le thème « la cour des comptes marocaine : du contrôle de régularité au contrôle de gestion, quelle efficacité ? »
Première femme marocaine juge de comptes nommée en 1984
Zineb EL Adaoui a entamé sa carrière, en 1984, en qualité de juge à la Cour des comptes, avant d’occuper, en 2004, le poste de présidente de la Cour régionale des comptes de Rabat, puis présidente de section à la cour des comptes de 1993 à 2004, elle est magistrat au grade exceptionnel depuis 2004.
Membre du Bureau marocain affilié à l’international Women forum (IWF-regroupant les femmes leaders à travers le monde), Zineb El Adaoui a siégé au sein de la Commission consultative de la régionalisation (CCR). Mme El Adaoui détient également un certificat sur la vérification intégrée délivré par le bureau des services de vérification du Canada(BSV) ainsi qu’un certificat du programme Américain des visiteurs internationaux "Women as Business and Economic leaders". Dans le cadre de ses travaux sur l’économie en Islam, elle a animé une causerie religieuse devant SM le Roi Mohammed VI autour du sujet "sauvegarde des fonds publics en Islam".
Elle a été désignée membre de la commission consultative de la régionalisation en 2010, du Conseil national des droits de l’Homme en 2011, et de la Haute instance du dialogue national sur la réforme de la justice en 2012. Le 20 janvier 2014, le roi Mohammed VI a nommé Zineb El Adaoui wali de la région du Gharb Chrarda-Béni Hssen et gouverneur de la province de Kénitra.
Zineb El Adaoui a ensuite été nommée, le 13 octobre 2015, wali de la région Souss-Massa et gouverneur de la préfecture d’Agadir-Ida-Ou-Tanane, puis wali, inspecteur général de l’Administration territoriale à partir du 25 juin 2017. Elle a été décorée, en 2013, du Ouissam Al Moukafaa Al Watania de Grand Officier.
Le 22 mars 2021, Zineb El Adaoui a été nommée Première présidente de la Cour des comptes par Mohammed VI.
"La Cour des Comptes veille à la protection des principes de transparence, de la reddition des comptes et de la bonne gouvernance." Mme EL Adaoui
La Cour des Comptes, dans le cadre de ses orientations stratégiques, tient à une contribution qualitative à la protection des principes de transparence, de la reddition des comptes et de la bonne gouvernance, a indiqué, mardi à Marrakech, le Premier président de la Cour des Comptes, Mme Zineb El Adaoui.
La Cour des Comptes entreprend son travail de contrôle selon un plan pluriannuel qui place au cœur de ses objectifs la durabilité et la réussite des réformes inhérentes aux finances publiques, notamment le chantier de l'efficacité de la performance, la programmation pluriannuelle, la réforme fiscale et la réforme du secteur des entreprises publiques, en sus des grands chantiers majeurs dont celui de la protection sociale, a expliqué Mme El Adaoui qui intervenait lors d'une conférence internationale sur le thème "Rôle des institutions supérieures de contrôle (ISC) dans la promotion de la reddition des comptes, de la transparence, de l'intégrité publique et de la bonne gouvernance".
Cette conférence organisée conjointement par le ministère de l’Economie et des Finances et la Cour des Comptes, a été l'occasion pour Mme El Adaoui de préciser que la Cour des Comptes contribue au renforcement du processus de la moralisation de la vie publique et du système d'intégrité et de transparence en exerçant ses missions en matière des mesures budgétaires disciplinaires et du contrôle du financement des partis politiques.
Cette institution constitutionnelle, a-t-elle poursuivi, est l'une des rares organes supérieurs à contrôler les déclarations de biens, mettant en avant l'engagement de la Cour des compte à protéger les principes de transparence et de bonne gouvernance, et à œuvrer à ce que les administrateurs publics exercent leurs fonctions avec un sens élevé de responsabilité envers les citoyens et les générations futures.
Elle a, de même, estimé que le contexte de crises met en évidence les missions vitales des institutions supérieures de contrôle qui sont censées remplir les rôles qui leur sont confiés par la loi et contribuer à la promotion des facteurs de relance et de reprise économique, à la poursuite en douceur de la mise en œuvre des réformes programmées, et à la promotion de la transparence, de l’intégrité et de la bonne gouvernance au service du développement durable et inclusif.
La conjoncture mondiale actuelle, marquée notamment par les effets du changement climatique, le ralentissement économique, la faible clarté de vision des acteurs politiques et économiques et la flambée de l'inflation requiert une vigilance stratégique, un renforcement des systèmes de gouvernance financière et la préservation des équilibres macro-économiques, a estimé Mme El Adaoui.
Et de conclure que les institutions supérieures de contrôle ne peuvent pas fonctionner indépendamment de leur environnement institutionnel et sans interaction avec d'autres acteurs, que ce soit dans le cadre de partenariats nationaux avec les institutions de gouvernance et les composantes du système local d'intégrité et de transparence, ou dans le cadre de partenariats internationaux avec des agences, des institutions et des ONGs.
Cette Conférence internationale à laquelle ont pris part un parterre de responsables gouvernementaux, de présidents d'instances constitutionnelles et d’experts marocains et étrangers, s’inscrit dans le cadre des préparatifs des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, qui se sont tenues à Marrakech du 9 au 15 octobre.
Signature d’un protocole d’accord entre la Cour des comptes et la Direction Générale de la Sûreté Nationale
Madame le Premier Président de la Cour des comptes, Zineb EL ADAOUI et le Directeur Général de la Sûreté Nationale, Monsieur Abdellatif HAMMOUCHI ont signé un protocole d’accord portant sur la fiabilisation et la mise à jour des données à caractère personnel, et ce le jeudi 27 Avril 2023 au siège de la Cour des comptes à Rabat.
Cet accord entre les deux institutions permet de mettre en place un dispositif sécurisé et fiable pour vérifier et compléter les données d’identification nationale en vue de faciliter l’action des juridictions financières et d’atteindre l’efficacité requise lors de l’exécution et la notification des procédures qui leur sont confiées.
Les deux parties ont noté, à cette occasion, l’importance du partenariat dans ce domaine constituant une première étape de coopération entre les deux institutions, avec un objectif de la développer davantage pour englober d’autres domaines, à même de garantir aux juridictions financières d’exercer au mieux leurs attributions dans le cadre de l’exercice de sa noble mission, qui consiste à renforcer les fondements de la bonne gouvernance et à préserver les fonds publics.
Mme Amina Benkhadra, Directrice générale de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM)
Amina Benkhadra est une ingénieure et femme politique marocaine. Elle était ministre de l'Énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement du Maroc dans le gouvernement El Fassi entre 2007 et 2012. Elle est directrice générale de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) depuis 2003. Elle siège également au conseil d’administration du groupe Managem.
La construction du gazoduc Nigeria-Maroc pourrait commencer en 2024, selon un ministre nigérian
Les travaux de construction du gazoduc Nigeria-Maroc pourraient démarrer en 2024. C’est l’annonce faite hier, lundi 27 novembre, par Ekperikpe Ekpo, ministre d’État chargé des Ressources pétrolières et du gaz du Nigeria, lors d’une rencontre avec une délégation de responsables marocains.
Selon les médias nigérians, cette annonce a été faite à Abuja, lors de la réunion d’Ekperikpe Ekpo avec une délégation de responsables marocains conduite par Moha Ouali Tagma, ambassadeur du Royaume au Nigeria.
Ainsi, l’agence de presse du Nigeria (NAN) rapporte que la délégation a rendu visite au ministre pour une rencontre bilatérale sur la coopération et l’engagement en faveur de la finalisation du projet du gazoduc.
Pour rappel, le projet de gazoduc Nigeria-Maroc a fait l’objet de la signature de quatre protocoles d’accord (MoU) en juin dernier pour assurer l’avancement et l’orientation stratégique de ce chantier dont la réalisation est estimée à 25 milliards de dollars.
Ekperikpe Ekpo, tout en exprimant l’intérêt et la volonté du Nigeria pour faire aboutir ce grand projet, a déclaré, rapportent les mêmes sources, qu’il est nécessaire de fournir du gaz au continent africain avant de l’exporter vers d’autres pays européens.
Un mémorandum d’entente entre la CEDEAO, le Nigeria et le Maroc
L’accord a été paraphé par Sediko Douka, commissaire de la CEDEAO chargé de l’infrastructure, l’énergie et la digitalisation, Mallam Mele Kolo Kyari, président directeur général de la National nigerian petroleum company limited (NNPC), qui représente le Nigeria, et Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), représentante du Maroc.
Le Mémorandum d’entente vient confirmer l’engagement de la CEDEAO et l’ensemble des pays traversés à contribuer à la faisabilité de cet important projet qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des Pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe.
Ce projet stratégique de gazoduc Nigeria-Maroc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc. Il sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et au réseau gazier européen et permettra aussi d’alimenter les Etats enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.
Ce projet stratégique participera à l’amélioration du niveau de vie des populations, à l’intégration des économies de la sous-région et à l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable.
Le gazoduc aura également des retombées économiques considérables sur la région, en exploitant une énergie propre qui respecte les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement. Il permettra aussi de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.
Un projet stratégique et visionnaire
Le projet stratégique du gazoduc Nigeria-Maroc, initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président Buhari, et dont l’accord de coopération a été signé en mai 2017, porte une forte volonté d’intégration et d’amélioration de la compétitivité et du développement économique et social de la région, à travers, notamment, l’accélération de l’électrification et du développement de l’autonomie énergétique de la région et le soutien au développement et à l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines.
Il s’agit, également, de la dynamisation de l’économie régionale par le développement de filières créatrices d’emplois et la réduction du « torchage » du gaz et l’utilisation d’une énergie fiable et durable, fait observer le communiqué.
La Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) avait déjà soutenu la déclaration du directeur général de la Compagnie nigériane de pétrole (NNPC) Yusuf Usman, annonçant le lancement du projet de gazoduc devant relier le Nigeria au Maroc.
Ce projet majeur, engagé par deux pays membres actifs de la CEN-SAD profitera inéluctablement à plusieurs autres pays de la sous-région. Il s’insère dans la droite ligne de la vision de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, a indiqué l’organisation. Il contribuera à la réalisation des objectifs de développement durable. Dont l’accroissement de l’offre en gaz et électricité en Afrique, selon la même source.
Mme Jamila Sedqi: la diplomatie judiciaire
Mme Jamila Sedqi, Mme Jamila Sedqi, diplômée de l'Institut National des Etudes Judiciaires de Rabat (1992), est actuellement avocate générale près la Cour de cassation, détachée auprès de la présidence du ministère publique en tant que conseillère.
Jamila Sedqi, première femme marocaine juge au tribunal administratif de l’Union africaine
Jamila Sedqi, magistrat au Tribunal administratif de l’Union africaine (UA). La juge marocaine a prêté serment, devant la Commission de l’UA à Addis-Abeba, devenant ainsi la première femme marocaine à occuper ce poste de juge.
Premier juge marocain au Tribunal administratif de l'Union africaine et membre du comité technique chargé de la révision du Statut et du Règlement intérieur dudit Tribunal.
Forum de dialogue des magistrats africains
Elle est également présidente et fondatrice du Forum de dialogue des magistrats africains, membre observateur de l'Association des procureurs d'Afrique (APA), de l'Association des procureurs d'Afrique de l'Est (EAAP), membre de l'Association internationale des procureurs (IAP) et de l'Association internationale des procureurs et poursuivants francophones (AIPPF), membre aussi de l’union internationale des femmes juges, ainsi qu'un expert en arbitrage et médiation nationaux et internationaux de l'Université de Milford, États-Unis.
De 1992 à 2007, elle a débuté sa carrière professionnelle comme procureure adjointe du Roi près le tribunal de première instance de Rabat et comme juge en charge de différentes affaires, telles que les affaires des Marocains expatriés, les affaires civiles et les délits. Elle a exercé les fonctions de vice-présidente du tribunal, et président de la chambre immobilière au Tribunal de Première Instance de Rabat, puis comme conseiller au Secrétariat Général du Ministère de la Justice. Elle a également été présidente de chambre à la Cour d'appel de Rabat, détachée auprès de la présidence du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des MRA jusqu'en 2021.
De 2008 à 2016, elle a exercé les fonctions de magistrat de liaison auprès des autorités judiciaires belges, devenant ainsi la première femme juge à occuper ce poste. Au cours de son mandat, elle a coordonné les programmes de coopération technique et administrative entre le ministère marocain de la Justice et le ministère belge de la Justice, ainsi que la coopération judiciaire en matière civile et pénale. Durant la même période, elle a été membre de la commission judiciaire quadruple qui lutte contre le terrorisme et a exercé les fonctions de conseillère juridique auprès de l'ambassadeur de Sa Majesté à l'ambassade du Royaume du Maroc en Belgique, où elle était en charge du département de coopération internationale.
En tant que représentante du ministère de la Justice, elle a participé aux travaux du comité du statut avancé du Maroc au sein de l’Union européenne.
Mme Sedqi s'est investie dans la gestion des dossiers des Marocains en Belgique relatifs à l'état civil aussi les dossiers de kafala des enfants abandonnés, en coordination avec les services consulaires du Maroc.
De 2016 à 2021, elle a exercé les fonctions de conseillère juridique à la Mission du Royaume du Maroc auprès de l'Union européenne où elle a géré les dossiers liés aux juridictions européennes et internationales.
Mme Sedqi a toujours été active au sein de la société civile marocaine, notamment au niveau de l'Observatoire National des Droits de l'Enfant, l'Union Nationale de la Femme Marocaine et la Ligue Marocaine pour la Protection de l'Enfant, ainsi que dans la société civile européenne notamment en matière de droits des femmes et de l'enfant.
Elle a participé à plusieurs événements et conférences africains et européens en tant que représentante de la justice marocaine. Elle a reçu de nombreuses formations dans les domaines liés à la lutte contre le terrorisme et au blanchiment d'argent, ainsi que des connaissances sur les systèmes judiciaires européens et africains. Elle a acquis une expertise en matière de droits de l'homme en raison de sa participation aux réunions périodiques tenues aux Nations Unies à Genève et à New York, en plus d'une formation spéciale dans le domaine des droits des femmes et des enfants aux États-Unis.
En 2012, elle a reçu le Prix Portail Or de la Ville de Fès pour la Femme Juge par l'Association Fès-Saïs.
En 2021, elle reçoit l’Ordre Royal du Mérite National d’Excellent Rang.
En 2022, elle a reçu le Prix européen international du leadership des femmes dans le domaine judiciaire au Parlement européen et a été classée 3ème parmi 106 femmes exceptionnelles en Afrique par The New Africa Magazine.
La magistrate marocaine Jamila Sedqi a été primée, à l’’’European International Women’s Leadership Award’’ (EIWLA) 2022. L’’’European International Women’s Leadership Award’’ (EIWLA) 2022 était placé sous le patronage de la vice présidente du parlement européen Nicola Beer.
Dans le cadre de la feuille de route fixée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, à travers ses discours officiels et dans le cadre de la diplomatie juridique et judiciaire et de la diplomatie parallèle au service des intérêts élevés du Royaume du Maroc, les intérêts actuels de Mme Sedqi sont principalement centrés sur l’Afrique, en présidant le Forum de dialogue des juges africains, dans le but de:
Assurer la communication et l'interaction entre les juges marocains et leurs homologues des pays africains, en renforçant les valeurs, l'éthique et les traditions professionnelles, et en utilisant les meilleures pratiques en la matière comme compatibles au sein des pays du continent africain ;
L'échange d'expertises et d'expériences professionnelles pour le bien et le service du pouvoir judiciaire en tant que symbole de justice et de confiance ;
Accroître la visibilité des instances juridiques et judiciaires régionales au niveau africain en général et de l'Union africaine en particulier.
La cause nationale A New York lors de la tenue de la quatrième commission
Samira Sitaïl, Ambassadeur du Royaume du Maroc en France
Mme Samira Sitail, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommée Ambassadeur auprès de la République française, est journaliste et spécialiste de la communication audiovisuelle.
Depuis que les fonctions de Mohammed Benchaâboun en tant qu’ambassadeur auprès de la République française se sont terminées le 19 janvier 2023, le poste est resté vacant, jusqu’à aujourd’hui, où le Souverain a nommé Samira Sitaïl, ambassadeur du Royaume du Maroc auprès de la République Française.
Samira Sitaïl connaît bien la France où elle est née ainsi que les réalités de la diaspora marocaine.
Née le 16 mai 1964 à Bourg-la-Reine, dans les Hauts-de-Seine, Sitaïl a fait un master en communication au Celsa-Sorbonne, pour se spécialiser après en gestion des risques, alors qu’elle occupait le poste Senior Advisor au sein de l'une des plus grandes agences de communication européennes basée à Madrid. En 2002, elle a été nommée Directrice de l'information de la chaîne nationale marocaine 2M, puis quatre ans plus tard, elle est devenue directrice générale adjointe chargée des rédactions des trois médias du groupe audiovisuel marocain. En 2020, elle rejoint l'espagnol Marco de Comunicación, après un départ volontaire de chez 2M.
Samira Sitaïl a fait ses études à Paris-Diderot puis au Celsa n’avait jusqu’ici jamais rempli de fonctions politiques ou diplomatiques, mais a une grande maîtrise du champ politique et des enjeux économiques et sociaux marocains, conjuguée à une solide connaissance du paysage politique français. Elle a notamment été chef du pôle de la communication et de la presse de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2016, la COP22, avant de fonder une société de conseil en communication au mois de juin dernier.
Samira Sitaïl figure parmi le Top 100 des militantes les plus influentes au Maroc
C’est une femme de tête, déterminée. Qui fait face à l’adversité et ne redoute aucun échange. Ce qui prime pour elle : l’expression de la pluralité au sein des médias et la vérité. «le jour où je quitterai 2M, je veux avoir la satisfaction d’avoir fait du bon travail et réussi à former une génération de journalistes », insiste Samira Sitaïl. La directrice générale adjointe de l’information et des magazines de la deuxième chaîne est une femme de principes. L’héritage d’une éducation, à la fois respectueuse des traditions et ouverte sur le monde, transmise notamment par un père modèle qui a quitté le Maroc pour la France dans les années 50 en quête d’une vie meilleure. Des principes qui se sont également renforcés au contact de ses mentors à qui elle aime rendre hommage : «Ma vie a été une suite de belles rencontres. Tout d’abord, celle avec Hubert Machtou, conseiller à Matignon, à qui je dois ma décision de devenir journaliste. Puis celle avec Nour-Eddine Saïl, alors directeur des programmes à la RTM, qui a su me conseiller. C’est d’ailleurs lui qui me nommera directrice de l’information en 2001, un an après son arrivée à 2M. Il y a aussi celles avec Nadir Yata, rédacteur en chef d’Al Bayane et homme politique de gauche décédé prématurément, et avec Nadia Bradley, brillante journaliste et militante propalestinienne.» L’information n’a plus de secret pour Samira Sitaïl qui a fait ses premiers stages à TF1 et à Canal Plus. Si on l’interroge sur les évènements qui l’ont marquée, Samira Sitaïl évoque le 20 mai 1990, date du décès de sa jeune sœur de dix-neuf ans, et le 7 août 1994, jour de la mort de son frère : «Quelque chose en moi s’est éteint. J’appréhende la vie autrement. Mais ma foi m’aide à tenir.» Si les tragédies n’ont pas épargné Samira Sitaïl, elles l’ont rendue plus forte. Son mariage et la naissance d’Inès et d’Othman ont donné à sa vie une nouvelle dimension : «Mes enfants sont tout pour moi.»
L'engagement associatif: Samira Sitaïl, Vice présidente de Kirikou France
L'engagement associatif est une forme d'engagement politique au sens noble du terme
Mme Samira Sitaïl, lance un programme de projet de vie pour les mineurs isolés africains en France, avec un programme d’accompagnement pour l’intégration et un volet de suivi pour le retour volontaire avec le RLF ( rétablissement des liens familiaux).
L’association interculturelle Kirikou, née en 2015, est une association marocaine de bienfaisance, à but non lucratif. Elle a été créée par un groupe de jeunes subsahariens et marocains, militants associatifs des droits de l’homme et des migrants.
L’association œuvre pour la protection et l’épanouissement des mineurs afin qu’ils bénéficient de leurs droits: la santé, l’éducation, la famille et un cadre de vie sain et digne. Elle intervient également auprès des mères pour la promotion et la valorisation de leurs acquis professionnels et sociaux afin de favoriser leur intégration dans la société marocaine. Elle est la première association au Maroc à mettre en place une crèche de label Kirikou, interculturelle qui accueille gratuitement des enfants migrants et marocains dans un contexte magnifique du vivre ensemble.
Une antenne Kirikou où Samira Sitaïl, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République Française, occupe le poste de vice-président voit le jour à Paris en France, au sein de l’Association Kirikou France.
Civisme, civilité et solidarité, chez les mineurs isolés africains en France.
Drame d’Al Haouz : Le coup de gueule de Samira Sitaïl contre les médias français
Au lendemain du séisme d’Al Haouz, Samira Sitaïl s’était démarquée par sa verve patriotique sur les plateaux TV de plusieurs chaînes de télévision françaises en s’opposant farouchement aux allégations de certains journalistes français concernant le refus du Maroc d’accepter les aides françaises.
Avec cette nomination, Samira Sitaïl inaugure un nouveau chapitre dans son parcours professionnel et épouse pour l’occasion la même carrière diplomatique que son diplomate de mari, Samir Addahre, actuel ambassadeur - Délégué Permanent du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO.
Bahija Simou: la Directrice des Archives Royales
Bahija Simou, docteur d’Etat en histoire contemporaine, spécialiste d’histoire militaire, est l’auteur de plusieurs ouvrages. Elle a été commissaire des diverses expositions et activités culturelles. Elle est aussi membre de l’Académie des sciences d’Outre-mer et du comité scientifique ALIPH à Paris. Elle occupe actuellement le poste de directrice des Archives royales.
Elle a bénéficié de la reconnaissance nationale et internationale, elle a été distinguée notamment par le Wissam Al Arch de l’Ordre d’Officier en 2014 et faite Officier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur de la République française en 2016.
Mme Bahija Simou décorée des insignes d'officier de la Légion d’honneur de la République française Politique
Les archives royales attestent de la marocanité du Sahara
La machine médiatique de l’establishment militaire au pouvoir en Algérie lance une attaque contre la directrice des Archives Royales Bahija Simou, après avoir confirmé dans une interview à la presse qu’il existe des preuves de la Marocanité du Sahara Oriental (actuellement le sud-ouest de l’Algérie), une tendance confirmée par des sources et des documents historiques
La Directrice des Archives Royales Bahija Simou a confirmé que de nombreux documents Royaux confirment “avec des arguments sans équivoque” que l’histoire du Maroc est profondément enracinée dans ses Régions du Sahara Marocain et que “Les documents royaux, une institution au service de l’histoire du Maroc constituent un autre témoignage pour confirmer la Marocanité du Sahara à travers les textes de la Baià des tribus sahraouies aux Sultans et aux Rois du Maroc.
Plusieurs archives royales attestent, avec des preuves incontestables à l'appui, que l’histoire du Maroc tire ses racines dans les tréfonds de ses provinces du Sud, a soutenu, mardi à Rabat, la Directrice des Archives Royales, Bahija Simou.
Ces archives attestent aussi de la spécificité du système de gouvernance marocain, fondé sur la "Béïâ" et témoignent de la marocanité du Sahara, grâce à l’ensemble des textes des “Béïâ” des tribus sahraouies aux sultans et monarques alaouites, a souligné Mme Simou, qui était l’invitée du Forum de la MAP, tenu sous le thème "Les archives royales, une institution au service de l'histoire du Maroc".
Elle a ainsi indiqué que la Direction des archives royales a publié plusieurs ouvrages dans ce sens, citant à titre d’exemple le livre “La Béïâ, un pacte permanent entre le Roi et le peuple” paru en 2011 et qui retrace l’histoire de la “Béïâ” comme l’un des piliers juridiques indéfectibles du Royaume et une base pour l’intronisation des Sultan et Rois du Maroc au fil des âges.
Cet ouvrage met au profit du chercheur en sciences politiques et en histoire une matière scientifique solide, a ajouté Mme. Simou, se félicitant du grand intérêt que ce livre a suscité auprès des universitaires et lors des nombreuses conférences dont il a fait l’objet dans plusieurs universités du Royaume.
Mme Simou a également évoqué dans ce sens l’ouvrage “Le Sahara marocain à travers les Archives Royales”, paru en trois parties en 2012, qui offre une vue d’ensemble et globale de l'histoire du Sahara marocain, soulignant que l'extension géographique et institutionnelle du Maroc va de pair avec son extension culturelle, intellectuelle et confessionnelle, le tout dans le cadre de son intégrité inaltérable.
Le livre souligne la souveraineté du Maroc sur les provinces du Sud au fil des âges, notamment à travers la continuité des “Béïâ” des tribus sahraouies aux sultans et rois alaouites, ainsi que la nomination, en vertu de dahir charif, des caïds et magistrats dans les différentes provinces du Sud, a ajouté la responsable.
Il met aussi en avant, a-t-elle dit, l’intégration des sahraouis dans l’armée des sultans et leur participation dans l’organisation des missions et du commerce au niveau des provinces du Sud, en vertu de dahirs charifs, ainsi que l’intervention des sultans et rois dans la résolution des conflits et différends entre les tribus, outre l’interaction intellectuelle, culturelle et spirituelle entre les différentes régions du Royaume et le Sahara marocain.
Cet ouvrage traite également de la position du Sahara marocain dans les rouages de la politique coloniale européenne et s’attarde sur les efforts colossaux déployés par les Sultans et Rois de la dynastie alaouite pour défendre l'intégrité territoriale du Royaume, a, d’autre part, fait savoir Mme Simou.
La Direction des Archives Royale s’efforce à mettre en lumière nombre de questions politiques, économiques, sociales, culturelles et diplomatiques afin de faire face aux préjugés et d’élaborer des dispositions valides en se basant sur des archives complémentaires et cohérentes, a-t-elle conclu.
Directrice des Archives royales depuis 2008, Bahija Simou est membre de plusieurs commissions et fondations, comme le Comité scientifique de l’Alliance Internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit, la Commission marocaine d'histoire militaire et l’Association marocaine pour la recherche historique.
Professeur universitaire d'histoire moderne, Mme Simou est l’auteur de plusieurs publications en langues arabe et français, et compte à son actif une série d’activités scientifiques ainsi que des contributions aux colloques internationaux.
Professeur Najia El Abbadi, à la tête de la Fédération mondiale de neurochirurgie
Najia El Abbadi représente ainsi la première femme au monde, ainsi que la première femme africaine et arabe à assumer cette prestigieuse responsabilité.
Le Maroc a été élu, jeudi, en la personne du Professeur Najia El Abbadi, à la tête de la Fédération mondiale de neurochirurgie, en marge du 18ème Congrès mondial de Neurochirurgie qui s'est tenu du 4 au 8 décembre au Cap, en Afrique du Sud.
La médaille de présidence a été remise à El Abbadi, lors de la cérémonie de passation de pouvoir, par le président sortant de la fédération, l’américain Pr. Nelson Oyeshiku.
Invité à s’exprimer devant le Comité exécutif, l’Ambassadeur du Maroc à Washington, Youssef Amrani, s’est félicité de cette élection qui représente une reconnaissance pour le Maroc, l’Afrique et le monde arabe, d’autant plus que l’accession à la présidence de El Abbadi est également une marque du leadership de la Femme marocaine, africaine et arabe, dans un secteur aussi important que la médecine, notamment dans le contexte post-Covid.
«Cette marque de confiance internationale vient également consacrer l’ambitieuse politique de développement de la Santé au Maroc, développée sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI», a-t-il conclu.
Najia El Abbadi a également eu la reconnaissance de ses confrères du monde arabe puisqu’elle préside depuis 2018 la société panarabe de neurochirurgie. Avec son leadership inné, la doctoresse dévouée aspire aujourd’hui à de nouvelles responsabilités et se lance dans une bataille électorale pour briguer le poste de présidente de la Fédération mondiale des sociétés de neurochirurgie, une organisation non-gouvernementale regroupant 134 sociétés savantes.
Fondation Cheikh Zayed: hommage au Pr. Najia El Abbadi Bendahane
Khadija El Morabit: Présidente Mondiale du Réseau International des Femmes Libérales
Khadija El Morabit, élue présidente mondiale du Réseau international des femmes libérales (INLW), lors de l'assemblée générale extraordinaire de cette organisation.
Avant cela, Khadija El Morabit, fondatrice de la branche marocaine du Réseau international des femmes libérales, avait participé au sommet RENEWPAC des dirigeants libéraux du Pacifique, d'Afrique et des Caraïbes, organisé dans la capitale sénégalaise, Dakar, en présence du président sénégalais Macky Sall. Ce sommet qui s'est tenu du 3 au 5 décembre dans la capitale sénégalaise sur le thème «Afrique-Europe, comment favoriser le développement durable».
Khadija El Morabit a également attiré l'attention lors de sa participation distinguée aux travaux de l'Assemblée générale du Réseau libéral africain pour célébrer le vingtième anniversaire du réseau le 6 décembre 2023, où elle a tenu de nombreuses réunions avec d'éminentes personnalités africaines sur les questions de développement, démocratie et droits de l’homme dans les pays du continent africain.
Khadija El Morabit était une membre éminente du Parti du mouvement populaire, où elle a dirigé l’Organisation du mouvement des femmes avant de présenter sa démission en 2015.
ElAdlInternational adresse ses sincères félicitations à Mme Khadijah El Morabet pour sa distinguée élection à la présidence du Réseau international des femmes libérales. Nous sommes convaincus que l'INLW ouvrira un nouveau chapitre fructueux, sous sa direction.
Suite à une vaste expérience dans le secteur privé à Londres - Royaume-Uni, Khadija El Morabit est devenue co-fondatrice, entrepreneure en développement immobilier et gestion hôtelière au Maroc depuis près de 2 décennies maintenant. Elle est également consultante/formatrice internationale sur l'inclusion du genre, l'engagement civique, l'autonomisation et l'entrepreneuriat des femmes/jeunes, la participation et le leadership politiques, le renforcement des partis politiques. Khadija est une militante de la société civile aux niveaux national et international. Elle est aujourd'hui Présidente Mondiale du Réseau International des Femmes Libérales (INLW) (après 2 mandats chacun en tant que Vice-Présidente et Vice-Présidente en charge de la Région MENA), Fondatrice de la section Maroc d'INLW et membre du Comité du Commerce Equitable au sein du Libéral International.
Ses autres principaux domaines de travail sont : la politique internationale et la diplomatie, la participation et la formation des femmes en politique, l'observation des élections, la défense des droits des femmes, l'égalité des genres et l'inclusion des minorités, la paix et la sécurité, la démocratie et la gouvernance, l'élimination de la discrimination et de la violence à l'égard des femmes et Filles, Autonomisation économique (incubateurs/start-ups) & Renforcement des capacités, Gestion de projets. Elle anime, modère et intervient dans des conférences, ateliers, tables rondes à l’échelle internationale.
Khadija est une ancienne présidente de l’organisation féminine du Mouvement Populaire, le Parti Politique Libéral au Maroc (Organisation Femmes Harakies), ancienne membre du Bureau Politique de MP, de son Conseil National et de ses Comités des Relations Internationales et de l'Égalité des genres/Parité. Elle était candidate aux élections parlementaires de 2011 (Quota national de femmes). Khadija est ancienne membre du conseil d'administration national et présidente régionale de l'Association des femmes cheffes d’entreprises du Maroc (AFEM), fondatrice de la section régionale AFEM (Bureau d'El Jadida), fondatrice de l'incubateur d'autonomisation économique des femmes (WEE) de l'AFEM El Jadida (El Jadida Pionnières) inauguré par Sa Majesté le Roi Mohamed VI en 2012. Elle est une ancienne membre du Comité des droits de l'homme de l'International Libéral, Fédération des partis politiques libéraux dans le monde. Elle était membre d'une mission internationale d'observation des libéraux et démocrates pour les élections présidentielles de 2020 en Côte d'Ivoire.
Titulaire d'un Executive MBA de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées de Paris (ENPC) et de l'Ecole Hassania des Travaux Publics de Casa (EHTP), d'un Diplôme National Supérieur en Commerce et Finance de la West London University (anciennement appelée TVU) à Londres.
En mars 2013, elle a été nominée par le magazine « Forbes Moyen-Orient » comme l'une des « femmes d'affaires arabes les plus influentes dans les entreprises familiales » dans la région MENA en fonction de l'importance des femmes, de leur pouvoir et de leur influence dans les entreprises familiales (33ème place).
CAN 2023. Bouchra Karboubi seule femme parmi les arbitres centraux sélectionnés.
La Marocaine Bouchra Karboubi, arbitre internationale, est la seule femme parmi les arbitres centraux sélectionnés par la Confédération africaine de football (CAF) pour officier lors de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se tiendra en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février).
La Marocaine officiera en tant qu’arbitre central lors des matchs de la CAN, aux côtés de ses compatriotes Jalal Jayed et Samir Guezzaz.
Sept arbitres marocains ont été désignés par la CAF rapporte la Fédération royale marocaine de football (FRMF).
“Le Maroc domine la liste des 68 arbitres, centraux, assistants et VAR (assistance vidéo à l’arbitrage), retenus pour la prochaine CAN aux côtés de l’Égypte”, indique la même source.
Ainsi Bouchra Karboubi, arbitre internationale marocaine, se distingue encore une fois après avoir participé à la CAN féminine au Ghana en 2018, puis lors de la CAN des moins de 17 ans (U17) masculine annulée pour cause de pandémie.
En 2018 elle est désignée pour arbitrer la première édition de la Ligue des champions de la CAF (plus importante compétition interclubs africaine de football féminin), en Égypte.
En finale de la dernière CAN masculine au Cameroun, elle a officié en tant qu’assistante vidéo à l’arbitrage (VAR).
L’arbitre Bouchra Karboubi est entrée dans l’histoire après être devenue la première arbitre marocaine à diriger un match de la Coupe du monde féminine qui s'est déroule actuellement en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Karboubi a honoré l’arbitrage marocain après avoir géré avec compétence la confrontation qui a opposé les États-Unis au Vietnam, ce samedi, au premier tour de la phase de groupes.
L’arbitrage correcte de la Marocaine, qui a accordé un penalty aux États-Unis après avoir fait appel à la VAR, et montré le carton jaune à deux reprises, a fait l’objet d’éloges de la part des critiques et spécialistes.
Bouchra Karboubi a dirigé la rencontre avec l’aide de ses compatriotes Fatiha Jermoumi, première assistante et Hamdi Soukaina en tant que deuxième assistante, formant ainsi un trio marocain rayonnant dans une compétition internationale de grand calibre.
Bouchra Karboubi, première femme à officier une finale masculine du monde arabe.
L’arbitre marocaine Bouchra Karboubi est devenue samedi la première femme du monde arabe à tenir le sifflet dans une finale de compétition masculine, à l’occasion de la finale de la finale de la Coupe du Trône de football.
Le Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) avait annoncé dans un communiqué publié vendredi la désignation de Karboubi, une policière, pour diriger la finale de la Coupe du Trône entre l’AS FAR, le club des Forces armées marocaines, au Moghreb de Tetouan samedi à Agadir (3-0).
Native de Taza, Bouchra Karboubi, 34 ans est inspecteur de police. Dernière d’une fratrie de cinq, elle effectue ses débuts dans le foot à l’âge de 11 ans en tant que joueuse. Une passion qui finira vite par prendre une autre forme. En 2001, l’adolescente profite de l’ouverture d’une école d’arbitrage dans sa ville natale et lance sa carrière en devenant arbitre dans les tournois de jeunes. Un choix qui ne passe pas auprès de son entourage.
Membre de la cellule VAR à la dernière finale de la CAN
Malgré tout, elle n’a pas cessé de gravir les échelons. Elle profite de la création, en 2007, du premier championnat de football féminin au Maroc, pour devenir arbitre à l’âge de 19 ans seulement. Désignée arbitre internationale en 2016, elle était déjà devenue la première femme marocaine à arbitrer un match de première division du championnat professionnel masculin. Elle a effectué son baptême de feu continental lors de la CAN féminine de 2018, organisée au Ghana avant d’arbitrer à la CAN des moins de 23 ans en 2019 en Égypte, où elle a officié lors du match de classement pour la 3e place.
La Marocaine était également présente lors de la dernière CAN au Cameroun. Bouchra Karboubi été arbitre assistante lors du match Gambie-Mali et a fait partie de la cellule en charge de la VAR lors d’autres matchs, notamment la finale Sénégal-Égypte.
Nadia Tomane, Responsable Digitale et Présidente de l'association «My Moroccan Heritage», basée en France
Le patrimoine culturel marocain fait des envieux. Victime de plusieurs tentatives d’appropriation.
Le Maroc est considéré comme l'un des pays qui a accordé une grande attention à son patrimoine au nom de l'intérêt public, et ce depuis longtemps, rappelant, à cet égard, la parution, en 1912, du Dahir relatif à la conservation des monuments historiques afin d'empêcher toute tentative de déformation, d'usurpation d'identité et de trafic illégal de biens culturels au Maroc.
Cette farouche défenseuse du patrimoine immatériel du Maroc
Nadia Tomane, Responsable Digitale et Présidente de l'association «My Moroccan Heritage», basée en France, consacre son énergie à la préservation du patrimoine marocain. Récemment, elle a mené une contestation auprès de l'Unesco, récoltant plus des dizaines de milliers de signatures pour dénoncer l'inclusion d'une photo d’un caftan marocain dans un dossier algérien.
Sa collaboration avec le ministère de la Culture a conduit à des ajustements dans le dossier du henné.
Au niveau international, sa participation à l'inauguration du Festival du Film Arabe à Fameck a mis en avant son implication, sans oublier ses racines marocaines. Nadia Tomane incarne un engagement significatif envers la préservation culturelle, contribuant ainsi à la mise en valeur et à la pérennité du riche patrimoine culturel du Maroc.
Aicha Douihi, présidente de l’Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l’Homme à Genève (IOPDHR).
Aicha Douihi, figure dans la liste des 110 femmes exceptionnelles en Afrique pour l'année 2022 du magazine "The New Africa".
Mme. Douihi est connue pour ses positions en faveur du plan marocain d’autonomie au Sahara. En témoigne sa participation, en septembre à Nancy, à une conférence consacrée à la solution présentée par le royaume en 2007.
L’examen par la 4e Commission des Nations unies de la question du Sahara occidental, a donné l’occasion à la militante sahraouie, Aicha Douih, de pointer du doigt la responsabilité de l’Algérie dans ce conflit.
«La localisation géographique des camps (de Tindouf, ndlr) sur le territoire algérien, conjuguée avec sa gestion, de fait, par le Polisario, est inacceptable. Il n’y a pas de délégation de souveraineté et donc de responsabilité, de la part d’un Etat, à un acteur non étatique, militaire de surcroît, sur son territoire», a dénoncé la militante des Droits de l’Homme, présidente de l’Observatoire international pour la paix, la démocratie, et les droits de l’Homme (IOPDHR), basé à Genève.
Les souffrances des femmes et des filles dans les camps de Tindouf
L’ONG Promotion du développement économique et social (PDES) a fait résonner sa voix à Genève, soulignant la gravité des conditions dans lesquelles vivent les femmes dans les zones de conflit, en particulier dans les camps de Tindouf, situés dans le sud-ouest de l’Algérie. Là-bas, elles endurent l’effondrement de l’état de droit et sont victimes de violences basées sur le genre.
Lors de la 53e session du Conseil des Droits de l’Homme, lors de la discussion annuelle sur les droits des femmes, cette organisation, qui possède un statut consultatif auprès du Conseil économique et social, a attiré l’attention sur la situation alarmante dans de nombreuses zones de conflit où règne une absence totale de sécurité. L’effondrement général de l’État de droit et des structures sociales et familiales, la normalisation de la violence basée sur le genre et l’aggravation de la traite des êtres humains ont de graves répercussions sur les femmes et les filles en Syrie, en Irak, en Afghanistan, au Soudan, au Mali, en RDC et dans les camps de Tindouf, où elles paient un lourd tribut.
Aicha Douihi, militante des droits de l’homme, s’est exprimée au nom de la PDES, mettant en évidence le rôle des violences sexuelles en tant qu’armes de guerre utilisées pour mettre en œuvre des agendas politiques et exercer le pouvoir sur le terrain. Les femmes civiles sont les principales victimes des opérations de combat armé, mais certaines d’entre elles s’engagent également dans des actions armées, que ce soit de manière volontaire ou sous la contrainte.
Les femmes se retrouvent souvent en position de faiblesse, devenant les maillons les plus vulnérables de la paix sociale. Cette réalité pèse lourdement sur les femmes dans les zones de conflit et exacerbe les inégalités et les discriminations préexistantes entre les sexes. Le conflit entraîne une acceptation accrue de niveaux de violence à l’égard des femmes et des filles, allant des meurtres aveugles à la torture, en passant par la violence sexuelle et les mariages forcés.
L’ONG avertit que les femmes et les filles sont de plus en plus victimes de violences sexuelles, notamment en tant que méthode de guerre. Cette réalité poignante met en évidence la nécessité d’une action urgente pour mettre fin à ces souffrances insoutenables et pour protéger les droits fondamentaux des femmes et des filles dans les zones de conflit, en particulier dans les camps de Tindouf.
L’appel de l’ONG résonne dans le monde entier, soulignant la nécessité d’une solidarité internationale et d’une coopération accrue pour mettre fin à ces violences inhumaines et pour garantir la sécurité, la dignité et l’égalité des femmes et des filles dans les situations de conflit. Les mesures visant à lutter contre la discrimination basée sur le genre et à promouvoir la justice, la paix et les droits de l’homme doivent être au cœur des efforts déployés pour construire un avenir meilleur et plus juste pour tous.
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