Sahara Oriental: Ici, règne les vérités que vous ne trouverez nulle part ailleurs !... "Il n'y a que la vérité qui blesse"... By- Gherrabi Mohammed... [Part 1]
- gherrrabi
- il y a 3 jours
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Il n'y a que la vérité qui blesse. Ce proverbe qu’on a toutes et tous entendu au moins une fois nous apprend que les seuls mots qui pourraient nous faire du mal sont ceux qui révèlent quelque chose de nous, qui mettent à jour ce qu’on ne voudrait pas voir. S’ il y a blessure, c’est qu’il y a vérité, la blessure devient en quelque sorte un aveu. La blessure, donc la vérité, est irréfutable ! Un autre adage vient aussitôt à l’esprit: «Toute vérité n’est pas bonne à dire». Est-ce précisément parce qu’elle risque de blesser ?
Le chef de la diplomatie russe rappelle à l’Algérie ses frontières artificielles qu’elle doit à la colonisation française

Lors de la conférence de presse qu’il a tenue lundi dernier à Moscou, en présence de plusieurs journalistes arabes, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a ouvertement humilié, comme il le fit en août 2023, le régime algérien. Interpellé sur les dossiers régionaux, à savoir le Sahara et les pays du Sahel, le chef de la diplomatie russe a clairement pris ses distances avec Alger. Il a défendu aussi bien le plan marocain d’autonomie au Sahara, et a surtout pris fait et cause pour le Mali dans son bras de fer actuel avec Alger.
L'Algérie et les frontières héritées du colonialisme

Selon lui des tensions existent entre le Mali et l’Algérie, des tensions dont les racines remontent, explique le chef de la diplomatie russe, à l’époque coloniale quand les frontières de chaque pays ont été tracées par le colonisateur sans tenir compte de l’unité ethnique de certaines régions d’Afrique. Lavrov a cité le cas des Touaregs qui ont été divisés entre le nord du Mali et le Sud algérien.L'Algérie et les frontières héritées du colonialisme
Les frontières actuelles de l'Algérie sont un héritage du colonialisme français, qui a redessiné la carte de l'Afrique du Nord en imposant des frontières administratives arbitraires. Ce tracé, défini par la France, a créé des déséquilibres régionaux et a été un facteur de tensions, notamment avec le Maroc. Après l'indépendance, l'Algérie a adopté le principe de l'intangibilité ds frontières, cherchant à les préserver, une position expansionniste qui est perçue comme un outil au service de ses ambitions régionales.

Au début du XXème siècle, la plupart des frontières de l’Afrique sont établies, annonçant la configuration des Etats à venir. Ces frontières tracées au gré des puissances coloniales ont fait fi des réalités ethniques, linguistiques, religieuses et politiques des peuples africains.
Groupe de Casablanca

Au moment des indépendances, les nouveaux Etats africains étaient confrontés aux conflits de contestations de frontières. Le nombre de différends frontaliers était impressionnant, Robert Waters en compta trente-deux. Conscients donc de la fragilité de leurs pays respectifs délimités par des frontières artificielles et du danger que constituait le maintien d’une telle situation, certains dirigeants africains se sont évertués à appeler à la remise en cause du tracé territorial colonial. Ces partisans de la révision des frontières estiment qu’il parait logique que l’Afrique post-coloniale entreprenne de revenir sur les erreurs des découpages coloniaux. Car les assises territoriales des Etats africains, nés des arrangements coloniaux, ne tenaient pas compte des spécificités propres qui devaient être essentielles à la cohésion sociale et au renforcement de l’unité en leur sein.
Pour dénoncer ce partage préjudiciable à la viabilité durable des Etats africains, ils ont fait du démantèlement des frontières coloniales une préoccupation prioritaire. C’est dans ce sens que les dirigeants africains, favorables à la remise en cause des frontières, réunis au sein du «Groupe de Casablanca» voulaient une refonte des frontières africaines en 1963
Groupe de Monrovia
D’autres dirigeants par contre, souhaitaient le maintien du tracé hérité de la colonisation. Pour ce second groupe de dirigeants, appelé «Groupe de Monrovia», le statu quo territorial avait comme objectif la stabilité des frontières coloniales, permettant de sécuriser les confins des Etats africains nouvellement indépendants.
Ben Bella et le Sahara Oriental marocain
« Groupe de Monrovia »: Saïd Bouakba, journaliste arrêté pour avoir évoqué indirectement la Marocanité du Sahara oriental
L’historien Mohamed Lamine Belghit est poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale » et « incitation à la haine raciale » après avoir assimilé, sur une chaîne de télévision émiratie, la dimension berbère du pays à un complot « colonial franco-sioniste ».
Dans une interview accordée à un média en ligne, Bouakba a affirmé qu’au début des années 60, lors d’un sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), l’ancien président Ahmed Ben Bella avait sollicité son homologue égyptien, Jamal Abdel Nasser, pour soutenir le principe des frontières héritées de la colonisation.
La justice algérienne a engagé des poursuites contre le journaliste Saïd Bouakba, âgé de 79 ans, pour «diffusion de fausses informations, inexactes et diffamatoires, insultant les symboles de l'État et les figures de la guerre d'indépendance», ont rapporté ce jeudi plusieurs médias locaux. Le doyen des journalistes algériens est accusé d'avoir abordé, de manière indirecte, la question sensible du Sahara oriental.

Dans une interview accordée à un média en ligne, Bouakba a dévoilé qu'au début des années 60, lors d'un sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), l'ancien président Ahmed Ben Bella avait sollicité son homologue égyptien, Jamal Abdel Nasser, pour soutenir le principe des frontières héritées de la colonisation. Cette demande avait également été adressée aux présidents du Ghana et de la Guinée.
Bouakba a expliqué que l'Algérie, à l'époque, ne pouvait pas exprimer directement cette position en raison de ses différends frontaliers avec le Maroc. Pour mémoire, avant l'indépendance de l'Algérie en 1962, Ahmed Ben Bella avait défendu la marocanité du Sahara oriental et exprimé son indignation face aux essais nucléaires français menés sur «le territoire marocain».
L'arrestation de Saïd Bouakba fait suite à une plainte déposée par le ministère des Moudjahidine. Ce jeudi, un juge d'instruction a ordonné sa détention provisoire, et son procès a été programmé pour le 5 décembre.
Il est à noter que l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal avait également été emprisonné pendant un an en Algérie pour avoir affirmé, dans une interview à un média français, qu'historiquement le Sahara oriental est marocain.
Libre ! Libre enfin Boualem Sansal

Après un an d’acharnement, d’humiliation et de mensonges, le régime d’Alger finit par libérer le grand écrivain Boualem Sansal. Ainsi en a décidé la présidence algérienne ce mercredi 12 novembre. Non pas par grandeur, ni par justice, mais par nécessité, contrainte et calcul. Tout ça pour ça.
Il n’aura fallu qu’un communiqué officiel du président allemand pour que le pouvoir algérien, à bout de souffle, accepte enfin de relâcher celui qu’il a transformé en otage politique. Une décision arrachée à Abdelmadjid Tebboune par son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, qui a plaidé, lundi, la grâce du grand écrivain franco-algérien «pour raisons humanitaires», n’hésitant pas à faire miroiter l’état de santé du même Tebboune, un habitué des hôpitaux allemands, pour mettre de la pression. Aujourd’hui, l’Algérie dit accepter la demande de l’Allemagne de gracier et de transférer l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal dans ce pays pour qu’il puisse y être soigné, a indiqué un communiqué de la présidence algérienne mercredi.
Aujourd’hui, sa libération précipitée, maladroite, presque embarrassée, en dit plus long que tous les communiqués officiels. Le régime n’a pas relâché Sansal par clémence, mais parce qu’il a compris que son arrestation avait déclenché un séisme diplomatique. En voulant réduire au silence une voix dissidente, il a remis au centre du débat international un dossier qu’il voulait effacer, celui du Sahara oriental marocain et des vastes territoires que la France coloniale a détachés du Maroc historique pour les rattacher administrativement à l’Algérie.
Ce geste forcé marque un tournant. Il signifie que l’ère du silence imposé est terminée et qu’une nouvelle phase commence: l’internationalisation du dossier des frontières non délimitées entre le Maroc et l’Algérie, un dossier longtemps gelé, désormais mûr pour revenir sur la scène internationale avec la force du droit et de l’Histoire.
Car les régions évoquées par Sansal ne relèvent ni du symbole ni de la polémique, mais de la géographie et de l’histoire. Il s’agit de territoires parfaitement identifiés: Tindouf, Béchar, Hassi Beïda, Tidikelt, Colomb-Béchar, Aïn Sefra, El Kénadsa, Tlemcen frontalière, Touat, Tédikelt, Ouargla, la façade saharienne orientale, l’immense région de Tidikelt, et de vastes espaces du Touat longtemps liés par des relations d’allégeance aux souverains marocains. Autant de zones que les cartes françaises, les correspondances administratives et les documents de souveraineté situent sans ambiguïté dans l’aire historique du Maroc.
Libre ! Libre enfin Boualem Sansal, ce grand écrivain franco-algérien au regard aussi doux que la voix ! C’est un immense soulagement pour tous ceux qui admirent son talent, son courage et son parler franc, de savoir qu’enfin il a pu quitter la prison algérienne dans laquelle il était incarcéré depuis un an.
Boualam Sansal serait un bâtard selon Tebboune
Boualam Sansal serait un bâtard selon Tebboun. Au pied du mur après l’annonce de la reprise du Hirak, le président algérien est obligé de libérer l’écrivain franco-algérien Boualam Sansal, emprisonné de manière abusive. Mais avec quand même une petite fanfaronnade pour le petit peuple. L’insulte et le dénigrement de l’écrivain qu’il qualifie de bâtard. Et c’était lors d’un discours au Parlement. Sansal ne mérite pas ce traitement de la part de celui qui se considère comme le fils des chouhadas alors que les Algériens affirment que ses ascendants n’ont jamais tiré une balle contre les Français.
C’est à l’Allemagne et à son président Frank-Walter Steinmeier qui, en début de semaine, avait officiellement formulé une demande de grâce auprès du président algérien Abdelmadjid Tebboune, que Sansal doit d’avoir été libéré mercredi 12 novembre. C’est en Allemagne que l’écrivain, atteint d’un cancer de la prostate, sera soigné. C’est notamment le résultat des bonnes relations entre Alger et Berlin, où le président Tebboune, atteint de la Covid, s’était fait soigner à plusieurs reprises depuis 2020. Pour l’Algérie, l’Allemagne est «un pays ami» dans lequel Tebboune envisage de se rendre au début de l’an prochain. Malgré les apparences, l’Algérie souffrirait en effet de son isolement sur la scène diplomatique et souhaite rétablir des relations avec l’Europe. Mais il ne pouvait être question de visite officielle à Berlin si Boualem Sansal était toujours en prison.


L’ancien dirigeant du Front islamique du salut, Ali Belhadj appelle l’Algérie à régler la question du Sahara Oriental avec le Maroc ainsi que ses problèmes frontaliers avec la Tunisie, la Libye et le Mali avant qu’il ne soit trop tard.
«Les algériens au pouvoir auraient dû régler la question du Sahara Oriental avec le Maroc en 1958, avant même l'indépendance de l'Algérie en 1962. Il faut régler ce problème ou les généraux le regretteront»






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