Pour les beaux yeux du "Ham-As": Abdelilah Benkirane, Chef du "PJD", piétine la loi n° 18.18... Mahmoud Abbas interpelle le "Ham-As" "sons of dogs"
- gherrrabi
- 25 avr.
- 11 min de lecture

Mahmoud Abbas interpelle le Hamas: "Libérez les otages, bande de chiens !" "sons of dogs"
C’est un coup de sang qui en dit long sur le calvaire des habitants de la bande de Gaza, harassés par plus de dix-huit mois de guerre, mais aussi sur la colère croissante d’une partie des Palestiniens envers le Hamas. Mercredi 23 avril, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a prononcé un discours dans le cadre de la 32e session du Conseil central de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), à Ramallah, en Cisjordanie.
Dans un discours prononcé lors de l'ouverture du Conseil central de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a vivement interpellé le Hamas, l'exhortant à libérer les otages détenus à Gaza, particulièrement les ressortissants américains.
"La première priorité est de mettre fin à la guerre d'anéantissement à Gaza. Elle doit cesser – des centaines de personnes sont tuées chaque jour", a déclaré Abbas, avant de lancer avec colère : "Pourquoi ne livrez-vous pas les otages américains ? Bande de chiens, libérez ceux que vous détenez. Faites taire les excuses de l'ennemi. Mettez fin à tout ça."
Cette sortie inhabituelle du président palestinien intervient dans un contexte de tensions accrues entre l'Autorité palestinienne et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007. Les relations entre les deux factions palestiniennes sont historiquement marquées par la méfiance et la rivalité politique.
Dans son allocution, Abbas a également condamné ce qu'il considère comme des tentatives de déplacement forcé des habitants de Gaza, qualifiant la situation de "nouvelle Nakba", en référence à l'exode palestinien de 1948. "Nous rejetons cela. Cela fait partie intégrante de notre territoire – ce qui se passe à Gaza se passe également à Jénine, partout", a-t-il affirmé.
La cause palestinienne un fonds de commerce électoral pour les partis islamistes
Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement marocain et secrétaire général du Parti de la justice, a lancé un appel pressant aux adhérents et sympathisants du parti pour contribuer financièrement à l’organisation du 9ème congrès national prévu ce week-end. Les coûts de cet événement sont estimés à environ 3,5 millions de dirhams.
Dans une vidéo diffusée tard mercredi soir, Benkirane a critiqué le ministère de l’Intérieur qui «n’a pas encore versé au parti la subvention dédiée à l’organisation du congrès, s’élevant à 1,3 million de dirhams ». Il a précisé que «des raisons administratives en sont la cause, et nous suivrons cette affaire de manière administrative et cordiale, tout en considérant comme positif que le parti puisse bénéficier des engagements de l’État envers les partis politiques».
Dans le cadre des préparatifs pour cet événement organisationnel, l’orateur a révélé que le parti avait déjà reçu des contributions de ses membres et sympathisants, allant de 50 dirhams jusqu’à 50 000 dirhams, considérant ces dons comme « une dépense dans la voie de Dieu ».
Le "PJD" de Benkirane a piétiné la loi et s'est placée au-dessus de toutes les institutions
S’adressant directement aux membres du parti, notamment les commerçants, agriculteurs et personnes financièrement aisées, le Secrétaire général du PJD a déclaré: «Vous êtes 20 000 individus, et si nous adoptons seulement 100 dirhams par personne, nous atteindrons deux millions de dirhams, sachant que certaines factures seront réglées après la fin du congrès».
Benkirane a également admis que le parti «fait face à un défi pour collecter le montant de 1,3 million de dirhams que le ministère de l’Intérieur doit lui fournir; ce dernier s’interroge s’il s’agit d’un congrès ordinaire ou extraordinaire, bien que la loi mentionne le congrès de manière générale», soulignant «l’engagement à organiser ce congrès tous les quatre ans».
Dans un contexte distinct, l’orateur a appelé les membres du Parti de la Justice et du Développement à «préserver la référence, soutenir la monarchie et éviter tout heurt avec le Roi, tout en veillant à lui accorder la place qu’il mérite; même si la politique peut être critiquée, cela doit se faire selon des principes».
Concernant la performance du PJD sur la scène politique nationale, Benkirane a souligné que « le parti est en mouvement et a retrouvé son âme », citant comme preuve sa victoire récente dans deux sièges lors des élections communales, notamment face au « parti du Chef du gouvernement ». Il a poursuivi: «C’est pour nous un indicateur important, et des signes de vie sont apparus dans le parti, même s’ils l’ont placé au huitième rang au Parlement».
Le responsable politique ne s’est pas arrêté là dans son discours; il a tenté de rappeler à nouveau le parcours du parti au cours des années précédentes, saluant ce qu’il a considéré comme «son rôle non dissimulé durant la période du 20 février 2011 et ce qui menaçait alors la patrie, l’État et le régime…; ce que l’État et la société ont reconnu en lui accordant (au parti) la première place dans la vie politique pendant dix ans », selon ses propos.
Collecte de dons: ce que dit la loi
Le Conseil du gouvernement, réuni jeudi, a adopté le projet de décret n° 2.25.152 portant application de la loi n° 18.18 relative à l’organisation des appels à la générosité publique et la distribution d’aides à des fins caritatives, présenté par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.
Ce projet de décret vise à mettre en œuvre les dispositions de la loi n° 18.18 relative à l’organisation des appels à la générosité publique et la distribution d’aides à des fins caritatives, promulguée par le dahir n° 1.22.79 du 18 Joumada I 1444 (13 décembre 2022), a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse à l’issue du Conseil.

Il s’agit notamment de définir la procédure d’autorisation des appels à la générosité publique, la procédure de déclaration de distribution d’aides à des fins caritatives ainsi que les modalités de mise en œuvre du contrôle des opérations de collecte et de distribution d’aides à des fins caritatives, a-t-il expliqué.
Le projet de décret, a-t-il poursuivi, comprend un ensemble de dispositions définissant notamment les personnes habilitées à présenter une demande pour un appel à la générosité publique, selon un formulaire joint à cet effet, en précisant les autorités auxquelles elle est adressée ou déposée.
Ce projet comprend des dispositions définissant les modalités de déclaration de distribution des aides, de supervision des opérations des appels à la générosité et de distribution d’aides à des fins caritatives, en plus de la supervision des comptes relatifs à l’utilisation des ressources collectées dans le cadre de l’appel public à la générosité, a noté le ministre.
La loi n° 18.18 relative à la distribution d’aides à des fins caritatives entre en vigueur
Actions caritatives
Le Maroc se dote d’un nouveau cadre légal pour l’organisation et la gestion des appels à la générosité. Adoptée au Parlement il y a quelques semaines, la loi n° 18.18 relative à l’organisation des appels à la générosité publique et la distribution d’aides à des fins caritatives a été publiée au Bulletin officiel. Les détails.
Avis aux associations et autres bienfaiteurs. Pour faire appel à la générosité publique, il faudra désormais se conformer à un nouveau cadre légal. En effet, la loi n° 18.18 relative à l’organisation des appels à la générosité publique et la distribution d’aides à des fins caritatives entre en jeu suite à sa publication au Bulletin officiel. Une publication qui est synonyme d’une entrée en vigueur.
Pour les autorités publiques, il s’agit de mieux organiser les actions caritatives. Dans ce sens, le ministre de l’intérieur, Abdelouafi Laftit, avait indiqué dans une intervention à l’issue de l’adoption en commission de ce texte de loi que ce dernier vise à entourer les opérations de collecte des dons et de distribution des aides de toutes les garanties nécessaires à la protection des donateurs et des organisateurs des opérations ainsi que les bénéficiaires des aides, notant l’introduction de quelques amendements à ce projet de loi par rapport à la version adoptée auparavant par la Chambre des représentants et ce, en vue d’améliorer son contenu et harmoniser ses dispositions.
Amendement
Évoquant la dimension humanitaire de ce projet de loi, il a fait état de l’introduction du concept «Humanisme » dans le premier article qui définit les conditions et règles de distribution des aides à des fins caritatives et humanitaires, ajoutant qu’en considération aussi de la dimension environnementale, devenue centrale dans les politiques publiques, il a été procédé à l’amendement de l’article 2 de ce texte de manière à élargir le champ des objectifs derrière l’appel public au don et à la distribution des aides à des fins caritatives et humanitaires et faire en sorte que cela englobe également le financement des projets à caractère environnemental. Autres amendements évoqués par le ministre de l’intérieur, ceux concernant les articles 2 et 3, en ajoutant l’expression «Dans les cas de catastrophes, fléaux et sinistres ayant occasionné des dégâts» et ce, à l’évocation des objectifs derrière l’appel public au don ou encore l’appel à l’aide permettant de manière exceptionnelle de lancer un appel public au don par des personnes physiques, conformément à l’article 7 du projet de loi qui énonce cette même disposition. En vue de renforcer la transparence dans les appels publics au don et à leur collecte, et conformément aux engagements internationaux du Maroc dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains et le blanchiment d’argent, Laftit a indiqué qu’il a été également procédé à l’introduction de légers amendements à certains articles, entre autres, l’article 8 en ajoutant aux autres crimes cités, ceux relatifs à la traite des êtres humains, blanchiment d’argent et escroquerie.
Autorisation
Concrètement, la loi instaure une autorisation préalable avant de solliciter la générosité publique ou collecter des dons. L’article 7 de la loi n° 18.18 relatif à l’organisation des appels à la générosité publique et la distribution d’aides à des fins caritatives stipule que «pour solliciter le public à donner et à collecter des dons, il est nécessaire d’obtenir une autorisation préalable à cet effet, obtenue auprès de l’administration dans un délai n’excédant pas trente (30) jours.
Toute personne désireuse d’obtenir l’autorisation mentionnée ci-dessus doit déposer une demande à cet effet adressée aux autorités compétentes au moins trente (30) jours avant la date fixée pour inviter le public à faire un don. Ce délai peut être réduit à 24 heures, en cas d’urgence, lorsqu’il s’agit de recueillir des dons en vue de fournir des aides ou secours aux personnes en détresse lors de catastrophes, sinistres, ou accidents causant des dommages. Sont exemptés de l’obtention de l’autorisation susmentionnée, les associations, organismes, institutions et autres personnes morales, qui en sont exonérées selon les textes législatifs en vigueur, à condition que chaque opération de collecte soit autorisée par l’administration 15 jours précédant la date du début de l’opération. L’administration peut s’opposer par une décision motivée à la procédure si elle estime qu’elle viole les textes législatifs et réglementaires en vigueur».
De son côté, l’article 8 de la loi dispose que «pour obtenir une autorisation invitant le public à donner et à collecter des dons, il faut que la ou les associations faisant appel aux dons soient constituées conformément à la législation en vigueur et fonctionnent en conformité avec leurs statuts ;
Aucun membre de direction de l’organisation ou l’association concernée ne doit être déjà condamné pour un crime ou un délit contre la sécurité d’État, le terrorisme, l’escroquerie, l’usurpation d’identité, la corruption, l’abus de pouvoir, le détournement ou gaspillage de deniers publics, la traite des êtres humains ou le blanchiment d’argent».
Pour sa part, l’article 9 précise que «la demande d’autorisation pour solliciter la générosité publique est déposée selon le modèle d’un formulaire établi par l’administration. Ce formulaire doit préciser :
Les moyens à utiliser pour l’appel aux dons et le mode de collecte des dons ;
La date de début et de fin du processus de collecte de fonds, et le ou les lieux désignés à cet effet ;
La valeur estimée des dons qui devraient être collectés, avec une indication de la manière dont ils seront utilisés ou distribués, selon la nature et les types de dons.
Le nouveau texte vise à entourer les opérations de collecte des dons et de distribution des aides de toutes les garanties nécessaires à la protection des donateurs et des organisateurs des opérations ainsi que les bénéficiaires des aides.
Organisation de l’opération
L’article 17 de la loi n° 18.18 relatif à l’organisation des appels à la générosité publique et la distribution d’aides à des fins caritatives stipule que «l’entité autorisée à solliciter la générosité publique doit en aviser l’autorité administrative locale compétente de la date, de la durée et du lieu de cette opération et de la liste des personnes qui y participeront, au moins 48 heures avant le début de tout travail de collecte de fonds publics. L’article 18 dispose pour sa part que l’association en question doit indiquer dans chaque annonce le numéro et la date de l’autorisation, la date de début et la date de fin du processus de collecte de fonds publics, et le ou les objectifs pour lesquels le produit de ces dons sera alloué.
Pour obtenir une autorisation invitant le public à donner et à collecter des dons, il faut que la ou les associations faisant appel aux dons soient constituées conformément à la législation en vigueur.
Pièces
Selon la nouvelle loi, la demande d’autorisation pour faire appel à la générosité publique doit être accompagnée des pièces suivantes :
Une copie des statuts de l’association;
Une copie du récépissé d’autorisation de constitution de l’association, ou du dernier récépissé d’autorisation de renouvellement de ses organes, conformément aux dispositions de ses statuts;
La liste des membres du conseil d’administration de l’association; une copie des états financiers de l’association pour la dernière année;
Une copie du casier judiciaire des membres du conseil d’administration de l’association, établie depuis moins de trois mois, ou tout autre document officiel qui en tient lieu; le programme de collecte de fonds auprès du public;
Le compte bancaire sur lequel seront déposés les fonds collectés, qui doit être ouvert dans un établissement bancaire opérant au Maroc, et spécifique au processus de collecte des dons annoncés;
L’identité des personnes physiques ou morales chargées de collecter les dons auprès du public;
Un mémorandum contenant les données relatives aux finalités auxquelles le produit des dons sera affecté.
Le «Taza avant Ghaza» - Benkirane attribue le séisme d’Al Haouz aux «péchés» et à la «fraude électorale»
Après deux semaines de silence, le PJD a fini par donner sa lecture du séisme d’Al Haouz, ayant fait près de 3 000 morts et plus 5 000 blessés. Dans une allocution prononcée lors de la réunion du secrétariat général du Parti de la justice et du développement, du samedi 23 septembre, Abdelilah Benkirane, arborant la casquette du prédicateur, a estimé que le drame serait un «avertissement» divin.
Aussi a-t-il invité les Marocains au «retour à Dieu» afin de «découvrir si ce qui s’est passé pourrait être dû à nos péchés, transgressions et violations, non seulement dans leur sens individuel, mais aussi dans leur sens général et politique», rapporte le secrétariat général du PJD dans un communiqué.
«La question posée ne porte pas seulement sur les péchés individuels, mais plutôt sur les péchés et les violations au sens politique, et celles que l’on constate dans la vie politique en général, les élections, les responsabilités, la gestion publique et autres...», a-t-il expliqué.
Visiblement, la version de Abdelilah Benkirane sur le séisme d’Al Haouz n’a pas eu l’adhésion de certains hauts cadres du PJD. L’ancien ministre sous les gouvernements Benkirane et El Othmani, Abdelkader Amara, a condamné les errances du secrétaire général du Parti de la Lampe et annoncé sa démission du PJD. Depuis le retour de Benkirane aux commandes du parti, Amara avait pris ses distances avec la formation islamiste.
Sans aller jusqu’à rompre le cordon ombilical avec le PJD, Mohamed Yatim, un ex-ministre sous l’exécutif d’El Othmani, a pour sa part déploré les propos de son «frère» Benkirane. «Si le tremblement de terre devait être une punition, il serait plus approprié de punir l’Egypte où s’est produit le coup d’Etat (de juin 2013, ndlr), Rabaa, des dizaines d’exécutions et des meurtres délibérés dans les prisons». Une allusion de sa part aux évènements ayant suivi la destitution de l’ancien président Mohamed Morsi, des Frères musulmans, par le général Abdel Fattah Al-Sissi.
«Si cette logique était correcte, la politique serait monastique. Il est regrettable que nous laissions de côté la politique, ses enjeux et ses vérités pour nous égarer dans la «théologie»», a écrit Yatim sur ses réseaux sociaux.
A la suite du séisme au Maroc, puis des inondations en Libye, l’Egypte a décrété un deuil national de trois jours en solidarité avec les deux pays. Al-Sissi a alors donné ses instructions aux forces armées pour se mettre à la dispositions d’«un soutien immédiat et une aide humanitaire, par voie aérienne et maritime» aux «deux pays frères», si ces derniers en formulent la demande.




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