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L'Algérie: la dernière colonie française d'Afrique... Rendre à César ce qui est à César!!!


«L’histoire opère lentement.» Ulrich Wickert ... «Un peuple sans Histoire est un peuple sans avenir»
Que nous rappelle Aimé Césaire avec ce proverbe qui résonne si fortement aujourd'hui ?

Aimé Césaire nous rappelle que si la mémoire est un trésor à partager c'est aussi une arme qui peut être manipulée, révisée, niée. Aux historiens, une fois de plus, de faire le lien, de créer du sens dans ces mémoires pour éviter les amalgames qui conduisent souvent à la haine ou à l'incompréhension.

«Il n’y a pas que les documents historiques attestant de la souveraineté du Maroc sur ce qui est appelé entre guillemets +le Sahara occidental+ mais aussi sur +le Sahara oriental+», a indiqué Bahija Simou, invitée au Forum de la MAP. Pour étayer ses affirmations, elle a assuré que les documents officiels existent en nombre important dans les Archives royales et qu’ils «sont d’ailleurs mis à la disposition des chercheurs pour les examiner et les étudier». Ces propos ont suscité des réactions de la part des médias algériens qui n’hésitent pas à crier à la provocation alors que des faits historiques corroborent les propos de l’historienne marocaine.

Quand Ben Bella reconnaissait la souveraineté du Maroc sur le Sahara oriental

L’enseignant de l’histoire à l’Université d’Adrar, Pr. M'barek Djaâfri, avait indiqué que la bibliothèque de Moulay Al-Abbas Al-Ragani située à Ksar "Beni Azel", (commune de Bouda) dispose de plus de 1.963 manuscrits relatifs, entre autres, à la science, l’art, en plus des lettres et des actes anciens.

Ce patrimoine culturel est composé de plusieurs manuscrits liés à différents domaines, notamment une des plus anciennes versions du Coran écrite par le fondateur de la bibliothèque Moulay Al-Abbas Ben Moulay Abdallah Al-Ragani, ainsi que d’autres manuscrites sur El-fiqh (les principes de la loi islamique), la langue, la littérature, les biographies, la médecine... Les manuscrits détruits étaient les témoins de la souveraineté du Maroc sur le Sahara oriental.

De la marocanité de Tindouf, du Touat, du Gourara et du Tidikelt... Par Bernard Lugan, historien français, spécialiste du Maghreb

Le temps des révélations historiques et des documents juridiques resurgit et comme par enchantement semble reprendre le dessus dans cette affaire du Sahara marocain, qui constitue à n’en pas douter le plus grand hold-up du siècle.

Bernard Lugan vilipendé pour avoir souligné la marocanité du Sahara oriental, l’historien français Bernard Lugan s’explique dans cet entretien sur les conditions ayant sous-tendu l’annexion de la région à l’Algérie ainsi que sur la dimension psychologique encore jusqu’à aujourd’hui de mise au sein de l’élite dirigeante algérienne sur la question des frontières avec le Maroc.

Lyautey s’était opposé aux visées expansionnistes de ses compatriotes sur ce qu’on appelait alors l’Algérie française.

En 1924, la question de la souveraineté sur le Touat, territoire situé à l'est de Tindouf, opposa l'administration française du Protectorat aux gouverneur général de l’Algérie. Depuis Rabat, le maréchal Lyautey adressa alors au gouvernement français, deux longues notes concernant les frontières historiques du Maroc. Elles donnent un éclairage important sur la question.

Dans une note datée du 4 février 1924, de Rabat, les services du résident de France écrivaient:

«Il n’est pas douteux qu’à cette époque (avant le Protectorat), l’Empire chérifien étendait nettement son influence au sud de l’Algérie, et il coupait celle-ci du Sahara proprement dit: les Oasis sahariennes du Touat, du Gourara et du Tidikelt relevaient depuis plusieurs siècles du Sultan du Maroc. L’autorité du Sultan Moulay Hassan y fut rétablie en 1892, et des gouverneurs marocains y demeurèrent jusqu’à l’occupation française d’In-Salah (1902) qui provoqua des protestations au Makhzen (…) En 1917, le Général Gouraud qui était alors Commissaire résident Général par intérim (Lyautey était alors ministre de la Guerre à Paris.) demanda même le retour de Colomb Béchar au Maroc».

Quatre jours plus tard, dans une note en date du 8 février 1924 destinée au président du Conseil (le chef du gouvernement français), le Maréchal Lyautey, résident général au Maroc, écrivait:

«J’estime que le Maroc a, dans le Sahara, une frontière commune avec l’Afrique occidentale française (…). Je ne puis qu’appeler toute l’attention de Votre Excellence sur l’importance de la question pour ce qui regarde le Maroc dont la France a solennellement garanti l’intégrité, engagement qu’elle a rappelé au cours des négociations récentes. Au surplus, sans qu’il soit, je pense, nécessaire d’insister davantage sur ce point, l’histoire des dynasties marocaines suffit à démontrer que, de tout temps, les Sultans ont exercé sur cette partie du continent une action spirituelle et, parfois, effective, incontestée».

Pour le maréchal Lyautey, l’appartenance de Tindouf au Maroc ne faisait donc aucun doute. L'administration marocaine s'exerçait en effet sur la vallée de Tindouf qui dépendait du khalifa du Tafilalet et ses caïds étaient nommés par dahir du sultan du Maroc. Les archives marocaines conservent de nombreux documents administratifs confirmant cette réalité.

La première agglomération de Tindouf (tama-n-Douf en tamazight), ou Tendefès est connue par El Bekri et le Tarikh-el-Fettach. Pillée, ravagée et enfin détruite par les rezzous successifs des Touaregs, des Berabers et des Rguibat, elle disparut durant deux siècles, mais ses points d'eau continuèrent à être fréquentés par les caravanes transsahariennes. La ville nouvelle de Tindouf fut fondée en 1852 ou en 1857 par Mrabet Ould Belamech, chef de la tribu des Tadjakant qui avait fait allégeance au sultan du Maroc.

En 1934, la France occupa Tindouf qui, dans un premier temps, fut englobée dans la zone militaire dépendant du commandement français du Maroc avant d’être placée sous l'autorité du Gouverneur général de l'Algérie. Mais à aucun moment, la marocanité de la région ne fut remise en cause.

En 1956, au moment de l'indépendance du Maroc, Tindouf était administrativement rattachée à la région d'Agadir, comme d’ailleurs Fort-Trinquet (l'actuelle Bir Moghreïn) en Mauritanie. Au mois de juillet 1962, quand elle accorda l'indépendance à l'Algérie, la France était militairement présente à Tindouf dont elle se retira au mois d’octobre, laissant l'ALN (Armée de libération nationale) algérienne s'y installer. C'est ainsi que Tindouf la marocaine est devenue algérienne.

Pourtant, au mois de juillet, les tribus de la région de Tindouf, essentiellement les Tajakant et les Rguibat avaient fait allégeance au roi du Maroc. Au début du mois d’octobre, quand l’armée algérienne occupa Tindouf, elle en chassa par la force les représentants du Maroc qui avaient refusé de se retirer. Cette prise de possession fit alors de nombreuses victimes.

Quand Ben Bella reconnaissait la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara oriental

En 1956, année de l’indépendance du Maroc, Tindouf était administrativement rattachée à la région d’Agadir. En 1960, le Général Charles de Gaulle, alors président de la République française, avait, dans une correspondance adressée au défunt Roi Mohammed V, relaté explicitement que le Sahara oriental était marocain. «Les relations amicales que je suis heureux d’entretenir avec Votre Majesté me déterminent à l’informer personnellement de la décision que j’ai prise de faire procéder à partir du 31 mars à une nouvelle expérience nucléaire au Sahara» oriental (à l’époque le Sahara occidental était encore occupé par l’Espagne, NDLR), avait-il déclaré.

…Mais les puissances coloniales lancées dans une course effrénée d’acquisition de territoires ne pouvaient que voler la règle de délimitation. Le territoire n’est plus la zone où s’exerce la souveraineté de l’Etat, mais une zone d’influence. La frontière n’est plus l’aboutissement de sa formation politico-juridique, mais son point de départ. Charles André Julien ajoute : «D’immenses territoires furent cédés à des compagnies contre quelques mètres d’étoffe ou quelques bouteilles d’alcool».

…Tous ces éléments ont permis aux puissances coloniales de partager arbitrairement les territoires africains, d’où alors la généralisation de la frontière rectiligne, une ligne droite tracée sur la carte puis transposée sur le terrain. Le Professeur Charles de Visscher écrit : «L’Afrique s’est prêtée le mieux aux délimitations dites artificielles». En Afrique, la frontière n’a pas un fondement juridique ou historique mais un fondement colonial.

Les complots et les manœuvres franco-algériens qui se trament contre le Royaume du Maroc ne sont pas le fruit de l'imagination comme prétendent certains.
Rare vidéo d'archives: L'expansionnisme algérien.... L’affaire de la borne 233
C'est ainsi que le leader tunisien, Habib Bourguiba, réclamait le Sahara tunisien, que la France avait annexé à ses terres en Algérie (l'Algérie française).
Un exploit méconnu des soldats tunisiens: comment la borne 233 a été prise aux Français le 20 juillet 1961

Quand on évoque la crise de Bizerte et ses centaines de victimes, on oublie que le 20 juillet 1961, à un millier de kilomètres de là, des soldats tunisiens conduits par le capitaine Abdallah El Abaab prenaient d'assaut, dans des conditions climatiques très difficiles, il faisait 52° à l'ombre, et sous les bombes des B 26, la fameuse borne 233 où stationnait une centaine de soldats français. L'attaque couronnée de succès s'est soldée par la mort de 60 soldats du côté français et 19 du côté tunisien.

L'occupation de ce poste a duré trois jours. Le 23 juillet, le Conseil de sécurité adopte une résolution réclamant cessez-le-feu. Le lendemain, le capitaine El Abaab reçoit un télégramme du haut commandement de l'armée tunisienne lui intimant l'ordre de se retirer. 24 heures plus tard, il reçoit un contre-ordre: pas d'évacuation. Il était trop tard, les soldats français avaient repris le poste après le retrait des soldats tunisiens.

L’affaire de la borne 233 (Mémoire DES de Droit Public Faculté Droit de Tunis Ben Salem Mohamed 1971-1972)

Bourguiba avait eu un moment de déception (et d’irritation) lorsqu’il s’est rendu compte que le colonel Boumediene n’était nullement disposé à prendre à son compte les promesses plus ou moins fermes que lui aurait faites Ben Bella, avant d’être renversé, à propos de la fameuse borne 233.

En effet, l’indépendance acquise, l’héritage colonial des frontières devient une plaie dans les relations de ces Etats. Des conflits, des revendications territoriales, des demandes de rectification. La gravité du problème atteint des dimensions telles qu’il a été soulevé par la plupart des chefs d’Etats africains au cours de la conférence constitutive de l’OUA (25 mai 1963) et dans les différentes conférences qui l’ont suivies.

En Afrique au Sud du Sahara, des conflits frontaliers ont éclaté partout, conflits qui ont donné souvent lieu à des affrontements armés (ex : Somalie et Ethiopie, Somalie et Kenya). Au Maghreb, le problème des frontières a été général. C’est un élément qui est venu enrichir le patrimoine commun des trois pays (Maroc, Algérie et Tunisie). Au mois de Décembre 1963, un conflit armé éclaté entre l’Etat marocain et l’Algérie.

…Les conflits frontaliers africains se vérifient pleinement dans l’affaire de la borne 233 qui a gelé pendant huit ans les relations des deux pays.

…En effet, la convention de 1910 conclue entre la France la Tripolitaine délimite la frontière tunisio-lybienne. Le dernier point de la frontière s’arrête selon cette convention à Garat El Hamel, dénommée borne 233, « situé à 13 kms au Sud Ouest de Ghadames ».

Après l’indépendance, la Tunisie considère que sa frontière avec la Libye s’arrête à la borne 233, et que le tronçon frontalier Bir Romane, borne 233 situé entre l’Algérie et la Tunisie fera l’objet d’une délimitation concertée avec l’Algérie indépendante. Au moment de la guerre de Bizerte, la Tunisie a généralisé le conflit jusqu’au Sahara pour la récupération de la borne 233 usurpée à l’époque par la France. Mais grâce aux renforts venant d’Algérie, les troupes françaises, stationnées dans la zone de la borne 233 ont empêché les troupes tunisiennes d’entrer en possession de ladite borne. Après son accession à l’indépendance, l’Algérie considère que sa frontière avec la Tunisie ne s’arrête pas la borne 233, mais la borne 222, au lieu dénommé (Fort Saint).

…La controverse tuniso-algérienne s’est compliquée davantage et le conflit a atteint la phase de crise aigüe après la découverte dans la zone litigieuse des richesses importantes en hydrocarbures. Le triangle borne 233, Fort Saint et Bir Romane recouvre partiellement un périmètre de recherches pétrolières couvrant 20000 km2. Ce permis de recherches a été octroyé par décret le 3 juin 1959 à une association de 3 compagnies : une compagnie américaine Esso, 2 compagnies françaises : Petropar, CFP. Les travaux de prospection commencée en octobre 1959, ils ont permis très vite la découverte du gisement d’El Borma.

…La Tunisie revendique la borne 233 en vertu de titres juridiques et historiques, l’Algérie considère cette borne comme un point de frontière hérité de la France: deux thèses opposées donnant lieu à un conflit frontalier entre les Etats voisins.

…La convention de 1910, conclue entre la Tunisie et la Tripolitaine a délimité la frontière tuniso-libyenne. D’après cette convention la borne 233 dressée à Garat El Hamel constitue le dernier point de cette frontière. La France a participé activement à la négociation de cette convention, le Résident général français en Tunisie l’a conformément à ses attributions, contresignées. Il ressort de tous ces éléments que la France a juridiquement reconnus le rattachement de la borne 233 au territoire tunisien.

…La France attache une importance capitale pour le triangle Bir Romane, borne 233, Fort Saint. Elle refuse alors toute offre de délimitation de cette zone entre l’Algérie et la Tunisie. Deux raison expliquent cette carence voir même ce refus de décimation. Le triangle indiqué constitue une zone névralgique dans le commerce transsaharien, mais surtout une zone stratégique pour le contrôle de la Libye.

La borne 233 et la zone qui lui est adjacente avait un intérêt commercial capital. Elle se trouve en effet sur la route de Ghadames centre commercial saharien très florissant.

…Le gouvernement français parait avoir eu pour doctrine que la meilleure des frontières était celle qui n’est pas déterminée ».

…Or, dès son indépendance, la Tunisie condamna cette jouissance exclusive et illicite du Sahara. Le Président Bourguiba préconise alors deux solutions : la première serait le partage du Sahara entre les pays limitrophes, « Notre part du Sahara serait dans ce pays le prolongement naturel de la Tunisie, de même que la part de la Libye, de l’Algérie, du Maroc, du Sénégal seront le prolongement de chacun de ces pays appelés à se rencontrer dans le grand bassin saharien ».

«Ou bien en partant d’un point de vue différent qui consisterait à considérer le Sahara comme un océan et une zone commune de contact pour tous les pays riverains qu’il prolonge». Il ajoute : «Ce qui est inadmissible c’est qu’on nous ferme au nez le porte du Sahara en soutenant tout ce qui se trouve au-delà de la porte appartient à la France».

A côté de cet intérêt économique, la borne 233 représente encore une fois un intérêt stratégique. Après la deuxième guerre mondiale, les troupes françaises du Général Leclerc ont occupé la région de Fezzane située en Libye. La zone de la borne 233 érigée en territoire militaire assurait ainsi la liaison entre les deux forces françaises.

Après l’exposé de tous ces éléments qui ont déterminé la France à occuper la borne 233 et à refuser sa libération à la Tunisie, l’argument de l’occupation effective invoqué par l’Algérie pour revendique la borne 233 devient illusoire. D’ailleurs, cet argument risque de nous amener très loin car, si la France n’a pas évacué certains points frontaliers tuniso-algériens (ex: le Kef, Ghardimaou) ou tuniso-libyens (ex : Ramada), l’Algérie les aurait revendiqués pour le même motif, alors que l’occupation de tous ces points donne celui de la borne 233 n’avait pour cause que des intérêts économiques ou stratégiques inhérents à la politique coloniale française de l’époque.

…Après l’indépendance de la Tunisie, cette convention a été indirectement confirmée par la France lors de délimitation de la frontière algéro-libyéenne entrée le Ghat et Ghadames. En effet, un décret français du 23 janvier 1958 a publié l’échange de lettres entre le gouvernement français et le gouvernement libyen en date du 23 décembre 1956, confirmant l’accord du gouvernement français et libyen sur les conclusions de la commission mixte franco-libyenne portant délimitation de la frontière entre Ghat et Ghadames.

« Le point initial de la frontière est la borne située sur Garat El Hamel à environ 14 kilomètres du Sud-ouest de Ghadames et désignée par le numéro 233 dans le procès verbal d’abornement de la frontière franco-turque en 1911 ». Mais malgré tous ces engagements juridiques, la France a opposé son refus pour la récupération par la Tunisie de la borne 233.

…D’autre part, à la demande de la Tunisie, le gouvernement libyen a confirmé la convention de 1910 par une lettre adressée au gouvernement tunisien : « Nous avons demandé à la Libye confirmation de l’accord de 1910 relatif aux frontières reconnues à l’origine par l’Empire Ottoman ». Le gouvernement libyen n’a fait aucune objection. Son accord vient d’être sanctionné tout récemment par un échange de lettres.

Mais ce qui nous importe le plus est de voir si la convention de 1910 engendre des effets à l’égard de la France installée en Algérie et par suite à l’égard de l’Etat algérien après son accession à la souveraineté internationale.

…L’accord franco-libyen de 1956 sur la délimitation des frontière algéro-libyénne revoie à la convention de 1910. L’Algérie reconnait donc par le biais de cet accord de la convention en question.

…Après son accession à la souveraineté internationale, l’Algérie a endossé cette violation en excipant du principe de l’intangibilité des frontières héritées de l’ex-puissance coloniale. Cet héritage invoqué ne porte pas en fait sur la borne 233 mais sur son occupation illicite par la France.

…En effet, l’Etat algérien, malgré l’existence de la convention de 1910, a continué à occuper la borne 233 enfreignant par la disposition de cette convention. En conséquence, la violation de la convention de 1910 et le dommage qui est découlé n’ont pas disparu mais ils ont simplement changé l’auteur.

La convention

L’article premier de la convention du 6 janvier 1970 stipule que la frontière tuniso-algérienne de Bir Romane à l’intersection avec la frontière libyenne est celle définie dans le procès verbal d’abornement signé à Tunis le 16 avril 1968.

…Par ailleurs, la convention du 6 janvier 1970 comporte un protocole dans lequel il est dit : «La Tunisie cède à l’Algérie les biens domaniaux tunisiens situés en territoire algérien à l’Ouest de Fort Saint. L’Algérie versera à la Tunisie en compensation de cette cession l’équivalent de 10 millions de dinars algériens en Francs français.

D’après cet article, le territoire situé à l’Ouest de Fort Saint (borne 233) est algérien, or comme la borne 233 est dressée dans la zone, il en découle que désormais, elle fait partie intégrante du territoire algérien.

…A propos de Fort Saint, je vous ai dit que c’est l’Etat tunisien qui a construit le puits. Ceux qui l’ont creusé sont toujours là. La dépense a été supporté par le budget tunisien ».

Il ressort de tous ces éléments contenus dans la convention de 1970 que la borne 233 a été cédée à l’Algérie.

La nouvelle frontière algéro-tunisienne n’est pas celle héritée par l’Algérie de l’ex-puissance coloniale, mais celle occupée par la France contrairement aux engagements internationaux jusqu’à dire que la solution de l’affaire de la borne 233 est le résultat d’un rapport de forces, nous dirons plutôt qu’elle a été le résultat d’une opportunité politique.




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