Assassinats, intimidations, kidnapping, arrestations et détentions arbitraires... des Journalistes. Le cas de Christophe Gleizes n'est qu'une goutte dans l'océan... [Enquête] By- Mohammed Gherrabi
- gherrrabi
- il y a 1 jour
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Retenu sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le pays depuis plus d’un an en Algérie, le journaliste français spécialiste de football Christophe Gleizes a été injustement condamné à sept ans de prison ferme pour n’avoir fait que son travail.
Etre Journaliste est un métier qui peut s'y révéler dangereux... L'impunité des crimes commis contre des journalistes reste la règle. Attaqués, intimidés et même assassinés, les journalistes s'exposent quotidiennement à des risques et des menaces graves pour avoir fait leur travail : informer le public.Ce collaborateur de So Foot et Society est retenu dans le pays depuis dix-neuf mois et a déjà été condamné en première instance à sept ans de prison ferme pour "apologie du terrorisme". La France a "vivement regretté" la confirmation de la condamnation.
Le journaliste français Christophe Gleizes a été jugé en appel ce mercredi devant la cour de justice de Tizi Ouzou, en Algérie, pour "apologie du terrorisme " et "possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national".
Le verdict rendu, sept ans de prison, confirme donc la peine prononcée en première instance.
L'accusation a pourtant requis des peines plus lourdes, dix ans. "L'accusé n'est pas venu en Algérie pour accomplir un travail journalistique, mais (pour commettre) un acte hostile", a déclaré un procureur, qui a également réclamé une amende de 500 000 dinars algérien, soit environ 3 300 euros.
Appelé à la barre, le reporter a demandé "pardon", reconnaissant avoir fait "beaucoup d'erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions", selon un journaliste de l'AFP présent dans la salle d'audience.
Le ministère français des Affaires étrangères a "regretté vivement" le verdict dans un communiqué publié mercredi soir tout en "déplorant" que la pleine coopération de la France avec les autorités algériennes et les explications fournies par sa défense n’aient pas suffi à changer le verdict.
Le quai d'Orsay appelé à la libération du journaliste et s'est dit espérer "une issue favorable afin qu’il puisse rapidement retrouver ses proches".
"Anéanti, abasourdi, on se demande comment c'est possible quand on connaît Christophe et qu'on pense qu'il est accusé d'apologie du terrorisme, lui qui allait là-bas pour s'occuper de foot, ça paraît incroyable", a réagi après le verdict final sur France Inter l'ex-entraîneur de football Claude Leroy.
Il connaît bien le football africain et devait préfacer le livre que devait publier Christophe Gleizes sur le football algérien.
"Je pensais que les autorités algériennes allaient le libérer. Il faut penser à lui, il souffre beaucoup de la séparation avec sa famille. Il va falloir tout actionner maintenant pour que les gens se rendent compte" que l'Algérie "condamne un vrai innocent", ajoute Claude Leroy.
Le 29 juin dernier, Christophe Gleizes avait été condamné en première instance à sept ans de prison ferme.
Ce collaborateur des magazines So Foot et Society, âgé de 36 ans, avait été arrêté le 8 mai 2024, alors qu'il effectuait un reportage sur le football algérien dans années 1980.
Dans le cadre d'une enquête sur la mort du joueur camerounais Albert Ebossé, il avait rencontré le responsable du club de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) et ancien cadre du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, organisation classée "terroriste" par l'Algérie depuis 2021 et est poursuivi pour ce lien.

"Il y a eu une méconnaissance totale du métier de journaliste. Nous devons expliquer aux magistrats d'appel qu'un journaliste ne fait pas de politique, n'est pas un idéologue, pas un activiste", a rappelé Emmanuel Daoud.
Les proches de Christophe Gleizes espéraient pourtant que la reprise du dialogue entre Paris et Alger permettra de faire pencher l'issue de l'audience favorablement et que le journaliste pourra être libéré à la suite de l'écrivain Boualem Sansal , gracié par Abdelmadjid Tebboune le 12 novembre dernier après avoir été condamné en mars à cinq ans de prison pour "atteinte à l’unité nationale ".
“Sa condamnation à sept ans de prison n’a aucun sens et ne démontre qu’une chose: rien n’échappe à la politique aujourd’hui. La justice algérienne a manqué une importante occasion de sortir par le haut dans cette affaire.” Thibaut Bruttin, directeur général de RSFLes charges retenues contre lui – “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national” – reposent sur un dossier vide. Sept ans de prison : c’est la peine la plus lourde infligée à un journaliste français pour avoir exercé son métier depuis plus de dix ans.
"J'ai assisté au procès de Christophe Gleizes. Nonobstant mon métier, je dois dire que c'est révoltant de voir un innocent condamné à une si lourde peine juste pour des échanges Watsapp qui sont anodins ! Aucun élément à charge, aucun acte répréhensible.. puis, le couperet tombe" Ali Boukhlef - Journaliste algérien indépendant
Ali Bouklhef travaille comme journaliste politique en Algérie depuis une vingtaine d'années. Après avoir collaboré à El Watan, La Tribune et La Dépêche de Kabylie, il travaille actuellement pour le quotidien francophone Liberté. Il est également consultant pour des chaînes de télévision étrangères.Quand une pute parle de l'honneur...
L'Organisation nationale des journalistes algériens condamne l'assassinat de journalistes palestiniens par Israel à Gaza


En Algérie, la répression s'abat sur les journalistes, avec des arrestations, des condamnations et des entraves à la liberté de la presse. Des organisations de défense des droits humains dénoncent une instrumentalisation de la justice pour réduire au silence les voix critiques.

L'«affaire Amir DZ», l'arbre qui cache la forêt...

En pleine crise Paris-Alger, un diplomate algérien dans le viseur de la justice française Salah Eddine Selloum, premier secrétaire de l’ambassade d’Algérie en France entre 2021 et 2024, est accusé d’« une association de malfaiteurs terroriste » et d’avoir participé au rapt du youtubeur Amir DZ.Le rebondissement judiciaire promet de rajouter une nouvelle poignée de sel sur la plaie d’une relation franco-algérienne déjà en charpie.
Selon le quotidien Le Monde, le Parquet national antiterroriste (PNAT), en coordination avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a mis au jour un plan sordide pointant directement vers les services de renseignement algériens, manifestement incapables d’abandonner leurs méthodes policières d’un autre âge, même sur le sol d’un grand pays européen.
Les éléments de l’enquête révèlent que l’opération aurait été orchestrée depuis l’ambassade algérienne à Paris, avec la complicité de mercenaires étrangers, afin d’enlever l’opposant et de le transférer de force en Algérie via l’Espagne, où il a été condamné par contumace à 20 ans de prison en 2023.
Ce scandale inflige un camouflet sans précédent à la diplomatie algérienne, réduite sous l’ère des généraux à des officines d’intimidation et de traque politique. Il expose aussi la peur panique qu’un seul opposant peut inspirer à un régime qui dispose d’une rente gazière colossale mais s’effondre face à un tweet ou une vidéo sur YouTube.
La décision française, qui s’appuie sur les mécanismes de coopération judiciaire internationale, envoie un message clair: l’Europe ne sera pas le terrain de chasse des services répressifs algériens et ne tolérera pas que ses capitales soient transformées en zones de règlement de comptes politiques façon milices.
Encore une fois, le masque tombe sur ce «régime révolutionnaire» qui prétend défendre les peuples et les droits humains, tout en perfectionnant dans l’ombre ses vieilles recettes: enlèvements, intimidations et mise sous silence des voix libres, même à des milliers de kilomètres du palais d’El Mouradia.
Il n'y a pas de crime parfait, il n'y a que des crimes impunis!!!
Revenons d’abord sur le meurtre de l'opposant Ali Mecili en 1987 à Paris. Ali Mecili, exilé en France en 1965, a été assassiné le 7 avril 1987 à l'âge de 47 ans de trois balles dans le hall de son immeuble à Paris.
Dès l'annonce du décès de Me Mecili, Hocine Aït Ahmed, l'un des chefs historiques de l'indépendance algérienne, alors en exil en Suisse, avait accusé "les services spéciaux algériens" d'avoir commandité cet assassinat.
M. Mecili faisait office de porte-parole d'Aït Ahmed, chef de file du Front des Forces socialistes (FFS, opposition) et l'un des principaux opposants au régime d'Alger.
Ali Mecili avait joué un rôle important entre Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne, qui avait fondé en décembre 1985 à Londres un "Front uni des forces opposées" au président Chadli Benjedid.
Pour Ben Bella, il ne faisait pas de doute que le meurtre du défenseur des droits de l'homme avait été "télécommandé par Alger".
Depuis, de nombreuses théories sur l’identité de l’assaillant ont vu le jour. La police a notamment suspecté Christer Pettersson, un alcoolique et toxicomane qui a été reconnu coupable du meurtre en 1989 avant d’être relâché en appel, pour absence de mobile.
Le Gouvernement Français va-t-il céder au coups de pression de la junte militaire algérienne?
On le sait désormais avec certitude. L’opération d’enlèvement et de tentative d’homicide qui a failli coûter la vie à l’influenceur algérien Amir DZ a été bel et bien commandité par le régime algérien.
Étant donné que l’enquête est en cours les services de sécurité ne s’étalent pas sur le sujet mais les quelques fuites montrent que l’opération des pieds nickelés a été montée à l’évidence par un officier de la DGDSE - les services de renseignement algériens - qui œuvrait avec une couverture de «diplomate».
Il était à l’époque sous les ordres de M’henna Djebbar, un général connu pour sa propension à aller vers les exécutions extrajudiciaires. J’en avais déjà parlé dès 2012 dans «L’histoire secrète de l’algerie indépendante».
Toujours est-il que même si je suis convaincu que la section antiterroriste et la DGSI vont aller jusqu’au bout de leurs investigations, il n’en demeure pas moins que l’implication du régime algérien est évidente et elle implique le sommet de la hiérarchie militaire et politique jusqu’à Tebboune lui-même.
Désormais, outre la justice française il faut étudier les modalités pour saisir auprès d’organisations les institutions internationales pour faire condamner ces voyous de surcroît médiocres qui dirigent l’algerie.
C’est Saïd Sadi qui disait ce défilé a réussi une seule chose: ses propres échecs
Les dessous d'un crime d’État / Affaire Mecili: le diplomate algérien soupçonné du meurtre serait libre de quitter la France

Le diplomate algérien Mohammed Ziane Hasseni est soupçonné d'avoir commandité le meurtre de l'opposant Ali Mecili en 1987 à Paris.

Le diplomate algérien Mohammed Ziane Hasseni, soupçonné d'avoir commandité le meurtre de l'opposant Ali Mecili en 1987 à Paris, a obtenu vendredi 27 février de la cour d'appel de Paris la levée partielle de son contrôle judiciaire et le droit de quitter la France, a-t-on appris auprès des avocats.Visé par un mandat d'arrêt international émis en décembre 2007 par le juge d'instruction Baudouin Thouvenot, M. Hasseni avait été interpellé le 14 août 2008 à l'aéroport de Marseille. Il avait été mis en examen le lendemain à Paris pour "complicité d'assassinat" et placé sous contrôle judiciaire. Ce contrôle judiciaire interdisait à M. Hasseni, qui affirme être victime d'une homonymie, de quitter le territoire français et lui imposait de se présenter une fois par semaine dans un commissariat."En autorisant M. Hasseni à quitter le territoire français, la justice française prend le risque d'enterrer le dossier", a dénoncé Me Antoine Comte, avocat de la veuve d'Ali Mecili. Cet opposant, exilé en France en 1965, avait été assassiné par balle le 7 avril 1987 dans le hall de son immeuble à Paris.
Cette affaire irrite le gouvernement algérien, qui se dit "indigné" par la mise en cause de son diplomate. "Ce problème commence à parasiter les relations entre nos deux pays", a mis en garde début février le ministre de la solidarité nationale, Djamal Ould Abbas.
~1,2 Millions € dépensés pour le rapt manqué d’Amir DZ

Chaque semaine, l’affaire de l’influenceur algérien Amir Boukhors, alias « Amir DZ », semble livrer de nouveaux éléments édifiants. Alors que l’enquête judiciaire se poursuit en France et que la délivrance imminente de mandats d’arrêt vise désormais deux diplomates algériens, un nouveau volet du dossier vient de lever le voile sur l’ampleur des moyens financiers engagés pour tenter de faire taire le célèbre youtubeur, devenu l’obsession présidentielle d’Alger.
Dans cette affaire, scandale d’État, la justice française a déjà mis en examen neuf personnes dans le cadre de l’enquête ouverte pour enlèvement, séquestration et tentative d’homicide contre le cyber-activiste, connu pour ses prises de position virulentes contre le régime d’Abdelmadjid Tebboune. Sept d’entre elles sont actuellement détenues, deux autres placées sous contrôle judiciaire. En plus de deux commanditaires (les diplomates), aujourd’hui en fuite.
C’est toute l’architecture d’une opération clandestine orchestrée par les services algériens sur le territoire français qui se dessine au fil des investigations. Selon nos informations, pas moins de douze individus (dix hommes et deux femmes) sont impliqués dans cet enlèvement qui devait aboutir à l’élimination physique – c’est en tout cas la conviction de nos sources – d’Amir DZ.
Les enquêteurs sont aujourd’hui en mesure de reconstituer, de manière précise, le budget de cette opération. Et les chiffres donnent le tournis : chaque membre du commando aurait perçu 50 000 euros pour sa participation. Une enveloppe rondelette qui tranche singulièrement avec les modes opératoires plus discrets que l’on prête habituellement aux services spécialisés. Quant aux deux femmes, dont les fonctions restent, à ce stade, qualifiées de « mineures », elles auraient chacune touché 1 000 euros. Une prime modeste étant donné qu’elles devaient seulement veiller sur la victime alors qu’Amir DZ était inconscient en raison de fortes doses de drogue administrées de force par ses ravisseurs.
Selon les derniers éléments de l’enquête, deux diplomates algériens aujourd’hui en fuite, Salah-eddine Selloum, premier secrétaire à l’ambassade d’Algérie à Paris, et Mohamed Bouaziz, consul adjoint au consulat d’Algérie à Créteil, seraient les véritables maîtres d’œuvre de l’opération.
Initialement, les policiers avaient cru que la saisie de 50 000 euros en numéraire, découverte lors de la perquisition du domicile de l’un des suspects, constituait le montant total de l’opération. Une hypothèse aujourd’hui battue en brèche : les investigations ont révélé que le montant global engagé avoisine, en vérité, au minimum 502 000 euros.
D’où provenait cet argent ? Les éléments réunis par les enquêteurs pointent sans ambiguïté vers la caisse noire gracieusement alimentée de l’ambassade d’Algérie à Paris. Quand on a du gaz, on ne compte pas ! Surtout lorsqu’il est question d’accéder aux desideratas d’un président totalement fou, déterminé à « récupérer » coûte que coûte un youtubeur gênant.
Selon les derniers éléments de l’enquête, deux diplomates algériens aujourd’hui en fuite, Salah-eddine Selloum, premier secrétaire à l’ambassade d’Algérie à Paris, et Mohamed Bouaziz, consul adjoint au consulat d’Algérie à Créteil, seraient les véritables maîtres d’œuvre de l’opération. Les deux hommes, exfiltrés vers l’Algérie au lendemain de l’échec de l’enlèvement, devraient prochainement faire l’objet de mandats d’arrêt internationaux.
Comme nous l’annoncions dans un précédent article, une réunion entre les magistrats du parquet national antiterroriste (PNAT) et le juge d’instruction est prévue dans les jours à venir pour affiner la stratégie judiciaire. Car l’ambition des enquêteurs est désormais claire : remonter toute la chaîne de commandement et identifier le commanditaire suprême de cette affaire tentaculaire.
En tout état de cause, nous pouvons désormais nous avancer encore davantage : il n’est pas possible qu’une somme de plus de 500 000 soit mobilisée si derrière cette opération, il n’avait pas les moyens d’un État. De manière naturelle, les regards se tournent de plus en plus ostensiblement vers le général Fethi Rochdi Moussaoui, ancien chef de poste de la DGDSE à Paris, soupçonné d’avoir supervisé l’opération. Et, par extension, vers le palais d’El Mouradia lui-même, où, selon plusieurs sources concordantes, l’initiative aurait été directement validée par le président Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier, dont le nom revient avec insistance dans les couloirs judiciaires, reste pour l’heure muré dans le déni, tout comme l’appareil d’État algérien. Après chaque article de presse relatant les avancées de l’enquête, le régime algérien se confine dans une attitude de repli, préférant parler de « complot », de « sionisme » et « d’extrême droite ». En vérité, il n’y a rien de tout cela, mais seulement un travail judiciaire minutieux qui, chaque jour, fait découvrir l’ampleur de cette affaire et le niveau d’implication du régime algérien au plus haut niveau.
En attendant, à Paris, la justice française poursuit son travail avec une détermination intacte. « La justice ira jusqu’au bout, j’en suis convaincu », nous confiait un haut cadre impliqué dans ce dossier.
Reste une question que l’enquête n’a pas encore totalement élucidée : comment une telle opération, menée avec autant de moyens et d’acteurs sur le sol français, a-t-elle pu être conçue avec un tel amateurisme ? Le demi-million d’euros déboursé par les officines algériennes aura suffi à mobiliser un commando… mais pas à masquer ses traces. Ni à empêcher les ratés en cascade qui, aujourd’hui, exposent au grand jour les méthodes pour le moins rustiques de la machine répressive algérienne.
En attendant, à Paris, la justice française poursuit son travail avec une détermination intacte. « La justice ira jusqu’au bout, j’en suis convaincu », nous confiait un haut cadre impliqué dans ce dossier. Du côté algérien, certaines voix proches du régime qui pensent que la justice française est aux ordres à l’image de la justice algérienne, espèrent, à demi-mots, « une intervention de l’Élysée ». Une source nous confiait qu’il « ne faut rien écarter, même pas la convocation du général Moussaoui », ajoutant que « c’est le dossier judiciaire qui va dicter les actions à mener, non pas des considérations politiques ou diplomatiques ».
Ce feuilleton judiciaire relatif à l’affaire Amir DZ est loin d’être clos. Il risque, dans les semaines à venir, d’apporter de nouvelles secousses à une relation franco-algérienne déjà passablement fragilisée.
Assassinat du journalisteTamalt : l’avocat dénonce un crime, demande la réouverture du dossier.

Rappelant sa mobilisation en 2016, lors de l’incarcération du journaliste, Me Mechri affirme avoir multiplié les démarches pour éviter l’irréparable : « J’ai déposé une plainte en 2016 contre le directeur de la prison en tirant la sonnette d’alarme sur l’état de santé de Tamalt, avant son entrée dans le coma » a-t-il indiqué. « C’est aussi en 2016 que j’ai déposé une autre plainte contre le ministère de la Justice de Louh après le décès du journaliste». Comme Kamel Eddine Fekhar, Mohamed Tamalt est décédé en détention après une grève de la faim.
En 2019, avant la démission de l’ancien gouvernement, Me Mechri affirme avoir renouvelé sa plainte contre l’ancien ministre de la Justice. «Dans ma volonté de faire triompher la vérité dans cette affaire, j’ai renouvelé la plainte contre Louh en sa qualité de ministre de la justice pour homicide volontaire ». « Je ne vais pas me taire avant la réouverture du dossier contre le ministre de la Justice car c’est lui le premier responsable et le responsable direct de l’affaire » a-t-il affirmé. « J’attends que justice soit faite et que des affaires similaires n’aient pas lieu », a-t-il conclu.
La mère de Mohamed Tamalt le jour des funérailles de son fils nous raconte
Du journalisme à la sauce espion (Vidéo)
Sky News Arabia licencie son correspondant algérien basé à Washington Réda Bouchefra, une taupe à la solde du régime algérien.
Sky News Arabia, chaîne de télévision d’information en continu émirati en arabe aurait, selon des sources concordantes, congédié un journaliste algérien, Reda Bouchafra, après une question posée à l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, où il a pris la défense du Polisario à travers une narrative propagandiste. Le journaliste, taupe du régime algérien, est accusé d’avoir fait fi de la politique éditoriale de la chaîne pour faire la promotion de positions étrangères, très contestables.
Le feu vert a été donné pour les exécutions et les intimidations de journalistes.

La mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne donne son feu vert pour les exécutions de journalistes;
Les frères et père de l’activiste journaliste Anouar Malek violemment malmenés et interpellés à Tébessa;
La répression menée par le régime algérien à l’encontre des proches des opposants exilés;
Le journaliste et opposant algérien Abdou Semmar victime d'une tentative d'assassinat;
Amira Bouraoui fuit la répression en Algérie.
Les médias les plus populaires et critiques du pouvoir ont été bloqués, des stations de radio indépendantes ont été fermées, des dizaines de reporters ont été emprisonnés, censurés ou encore forcés à l'exil, d'autres ont été contraints de cesser leur travail, certains ont même quitté le pays. Avec cette répression, la mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne prive les Algériens d’un accès à des informations objectives, impartiales et fiables.
Les frères et père de l’activiste journaliste Anouar Malek violemment malmenés et interpellés à Tébessa

Après avoir échoué à faire taire ses opposants, le régime algérien s’attaque à leurs familles., les frères et le père du journaliste, écrivain, activiste et opposant exilé à l’étranger Anouar Malek ont été malmenés et violemment interpellés par les services de la Gendarmerie Nationale à Chréa dans la wilaya de Tébessa.
Le père du journaliste, âgé de 90 ans👇

D’après le CNLD, des éléments de la gendarmerie ont fait irruption vers 5 H du matin le 13 août 2023 au domicile du père, âgé de 90 ans, d’Anouar Malek. Ils ont procédé d’abord à l’arrestation de ses deux frères résidents à Chréa avec leur père puis ils se sont dirigés vers une autre habitation pour arrêter l’aîné de la fratrie. Ce dernier a été relâché après son audition par des enquêteurs alors que les autres frères d’Anouar Malek ont été transférés de la brigade de la gendarmerie de Chréa vers le chef-lieu de la wilaya Tébessa. Les deux frères d’Anouar Malek interpellés ont été déjà révoqués des rangs de la gendarmerie, après 23 ans pour l’un et 18 ans pour l’autre de service au sein de ce corps de sécurité, pour des raisons liées visiblement à leur lien de parenté avec Anouar Malek, écrivain, journaliste et activiste en exil depuis 2006 suscitant régulièrement le courroux du pouvoir algérien.
Le "commando armé" "police politique" devant la porte de la maison la famille d’Anouar Malek

D’après le CNLD, ce n’est pas la première fois qu’un parent proche d’Anouar Malek se retrouve dans le viseur des services de sécurité. Récemment, le neveu de cet écrivain journaliste a été également arrêté à cause d’une vidéo filmée par ses soins et partagée par la suite sur la page Facebook de Larbi Zitout, leader du mouvement Rachad, un mouvement d’opposition islamiste classé depuis mai 2021 comme terroriste par le régime algérien. Le neveu d’Anouar Malek a été incarcéré à cause de cette vidéo amateur et il est accusé «d’entretenir des liens avec une organisation terroriste», «offense au Président de la République et au Premier-Ministre ainsi qu’au Wali de Tébessa et diffusion de fausses informations de nature à nuire à l’intérêt national».
Le journaliste et opposant algérien Abdou Semmar victime d'une tentative d'assassinat

Abdou Semmar, journaliste et opposant algérien, a subi une tentative d'assassinat à Paris, où il vit en exil depuis 2019. Selon des sources policières auxquelles Maghreb Intelligence a eu accès, Semmar a été intercepté alors qu'il sortait de son domicile dans la capitale française par un homme qui l'a aspergé de gaz lacrymogène avant de tenter de lui tirer dessus. Plusieurs passants sont intervenus et ont réussi à sauver la vie de Semmar. "Il s'agit d'une nouvelle tentative de réduire au silence le journaliste et militant de l'opposition Abdou Semmar, cette fois-ci de manière très radicale", rappelle Maghreb Intelligence. Le régime algérien est connu pour faire taire les voix critiques à l'intérieur et à l'extérieur du pays, ainsi que pour censurer les médias et les journalistes qui dénoncent les abus et la corruption des élites. La tentative d'assassinat contre Semmar n'est qu'une tentative de plus pour éliminer toute dissidence contre le système. Le journaliste algérien est l'un des rares à oser parler ouvertement du régime d'Alger et à dénoncer ses scandales. Il prône également la réconciliation entre les pays du Maghreb. Semmar, fondateur du média indépendant Algérie Part, est arrivé en France en 2019 après avoir passé du temps en prison en Algérie pour avoir critiqué le gouvernement. En octobre 2022, il a été condamné à mort par le tribunal de Dar El Beïda à Alger pour avoir révélé des informations secrètes liées à la compagnie pétrolière publique Sonatrach, un acte que les autorités algériennes ont qualifié de "haute trahison". Depuis Paris, Semmar a dénoncé la corruption au sein de la compagnie pétrolière grâce aux informations fournies par un ancien cadre de Sonatrach, Lamine Ouis, qui a également été condamné à 10 ans de prison pour avoir partagé des "informations fausses et confidentielles" avec Semmar. Le journaliste et militant de l'opposition a déclaré à plusieurs reprises que son seul objectif était de "fournir des informations fiables et objectives". Il a également demandé aux autorités algériennes de respecter la liberté de la presse. 2022 a été une année particulièrement difficile pour les dissidents et les journalistes indépendants algériens en raison de la vague de répression lancée par le régime.
"Le jour où ils ont tenté de... m’assassiner" le journaliste et opposant algérien Abdou Semmar
Amira Bouraoui fuit la répression en Algérie

La militante est a l’origine de la brouille diplomatique entre Alger et Paris. Le pouvoir à Al Moradia reproche aux autorités françaises d’avoir participé à l’exfiltration depuis la Tunisie de l’activiste algérienne Amira Bouraoui qui porte aussi la nationalité française.
Amira Bouraoui, 46 ans, gynécologue, fille d’un haut gradé de l’armée algérienne, était frappée d’une interdiction de quitter le territoire algérien après quelques mois passés dans les geôles du pays déjà emplies de journalistes et de militants du Hirak. Alger s’en prend à la famille d’Amira Bouraoui
La mère de la Franco-Algérienne, Khadidja Bouaroui, et sa sœur, Wafa, ont été arrêtées dans la soirée du 11 février par des gendarmes. L’Algérie continue à estimer que le départ de la militante pour la France représentait une « exfiltration illégale ».

La mère et la sœur de la militante politique Amira Bouraoui, au cœur d’un incident diplomatique entre l’Algérie et la France, ont été arrêtées à Alger, ont indiqué dimanche 12 février le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) et le site d’information Radio M. Elle-même arrêtée le 3 février en Tunisie d’où elle risquait d’être expulsée vers l’Algérie, Bouraoui avait finalement pu embarquer le 6 février sur un vol à destination de la France.
Khadidja Bouaroui, 71 ans, et sa fille Wafa ont été arrêtées dans la soirée du 11 février par des gendarmes à Alger, et leur domicile a été perquisitionné. La sœur d’Amira Bouraoui a été relâchée tôt le lendemain, mais sa mère « a été transférée » à Annaba (est), près de la frontière avec la Tunisie, où elle « risque d’être présentée aujourd’hui devant le procureur », a indiqué le CNLD. Un cousin de la famille a été aussi arrêté et placé en garde à vue à Annaba, selon les mêmes sources.
Un lynchage médiatique orchestré contre Amira Bouraoui
Les Tunisiens humiliés et leur achats en Algérie saisis après l'affaire Amira Bouraoui
Aussitôt l’opposante algérienne Amira Bouraoui exfiltrée par le consulat de France en Tunisie, aussitôt l’Algérie a répliqué avec violence contre la Tunisie. Les réponses sont allées des pressions politiques à des violences contre de simples touristes en Algérie.
La mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne donne son feu vert pour les exécutions de journalistes

Notre confrère, le journaliste d’investigation et célèbre influenceur algérien, Amir DZ, de son vrai nom Amir Boukhors (Amir DZ) fait l’objet de 9 mandats d’arrêt internationaux lancés par la « justice » algérienne qui l’avait condamné par contumace), fait fuiter une longue communication téléphonique entre Lotfi Nezzar et un agent de l’ex-DRS via une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube. En effet, les services algériens ont ont commandité cet hiver avec des hommes de main à Paris et à Bruxelles l’élimination d’opposants, dont le journaliste Hichem Aboud et d’autres opposant résidant en Europe et en Algérie.
Un chargé militaire (DRS) de l’Ambassade dans le coup
Dans la phase opérationnelle, Abdelkader Tigha devait collaborer avec un adjudant chef travaillant officiellement au « BS » (Bureau de sécurité) de l’Ambassade à Paris, un certain Jaheed, à gauche sur la photo. C’est du moins le prénom que ce jeune officier utilise dans les échanges téléphoniques enregistrés. «Ne t’inquiète pas, confiait Djahid en substance à son homme de main, tout est planifié, une fois qu’Aboud sera sur place».
Seule erreur de ce véritable amateur, il se laisse photographier par l’ami Tigha et en sa présence. Ce qui authentifie totalement la réalité de ce projet funeste.

Rappel: Lotfi Nezzar et son épouse ont été condamnés, par le tribunal de Bir Mourad-Raïs en juillet 2020à six années de prison ferme dans une affaire de “blanchiment d’argent”. La condamnation est assortie d’une amende de 2 millions de dinars et d’un mandat d’arrêt, les deux accusés étant à l’étranger. En 2021 le tribunal de Sidi M’hamed a acquitté Lotfi Nezzar, fils de l’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar, de toutes les charges retenues contre lui, notamment le blanchiment d’argent, transfert illicite de fonds et faux et usage de faux pour l’obtention d’indus privilèges. Le procureur de la République avait requis l’application de la loi dans cette affaire. L’accusé est entré en Algérie pour vider le mandat d’arrêt international émis a son encontre.
Sur son Facebook, Amir DZ écrit « Hichem Aboud,, Ferhat Mehenni, Abdou Semmar, Amir DZ, figuraient parmi les cibles des opérations de renseignement pour liquidation à l’étranger, dirigées par Hussein Bulahiya, chef du renseignement et ses officiers, dont Jaheed et d’autres. »
Selon Amir, ce projet d’assassinat dont étaient aussi des personnalités la cible en Algérie:
khaled drareni, journaliste, fondateur de Casbah Tribune et correspondant de TV5MONDE et de Reporters Sans Frontières en Algérie
Kadour Chouicha, coordonnateur du SESS (syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaires)
Mohcine Belabbas, un homme politique algérien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)
Saïd Boudour est journaliste, défenseur des droits humains et membre de la Ligue algérienne des droits de l’homme.
Karim Tabbou, homme politique et un journaliste algérien.
L’homme clé du dispositif envisagé s’appelle Abdelkader Tigha, à droite sur la photo. Il s’agit d’un membre des services anti terroristes pendant les décennies noires, dont le frère, commissaire de police dans la banlieue d’Alger, a été assassiné par les « terroristes ». Cet officier chargé des sales besognes à Blida s’était enfui d’Algérie en Thaïlande, où il rencontre les services français. Est-il un agent double envoyé par les services algériens? Ou un opposant véritable choqué par les méthodes d’éradication des islamistes? Face au « refus » des Français de l’aider, il gagne la Hollande puis la Belgique où il rencontre des opposants, tout en maintenant des contacts discrets avec l’antenne du DRS (services algériens) en Europe. Or c’est cet agent double qui vit d’expédients qui est chargé de constituer l’appât pour attirer Hichem Aboud en Belgique, un pays plus complaisant que la France pour les dérives des barbouzes algériens.
Seul problème, Abdelkader Tigha se rétracte début janvier, enregistre ses communications avec Alger et prévient Hichem Aboud lui même des desseins de ses commanditaires.
RSF avertit que la situation des médias algériens "ne s'est jamais autant dégradée", soulignant les pressions qu'ils subissent et les arrestations de journalistes. RSF dénonce également le cadre juridique de plus en plus "restrictif", faisant référence à la réforme du code pénal adoptée en 2020, qui prévoit des peines d'emprisonnement d'un à trois ans pour la diffusion de "fausses nouvelles" et de "discours de haine" visant à porter atteinte à "la sécurité et l'ordre national", ainsi qu'à "la sécurité de l'État et à l'unité nationale". Ces lois sont couramment utilisées pour poursuivre et condamner les journalistes indépendants et critiques.
Hommage aux cents journalistes assassinés pendant le décennie noire entre 1993 et 1997 :

1993 26.05 – tahar djaout, directeur de ruptures. 03.08 – rabah zenati, entv. 09.08 – abdelhamid benmeni, algérie actualités. 11.09 – saâdeddine bakhtaoui, el minbar (apua). 28.09 – abderrahmane chergou, paris républicain et l’hebdo libéré. 05.10 – djamel bouhidel, photographe le nouveau tell, à blida. 14.10 – mustapha abada, directeur général entv. 18.10 – ismaïl yefsah, entv. 28.12 – youcef sebti, indépendant, écrivain, poète.
1994 23.01 – rachid kodja, radio. 01.03 – abdelkader hireche, entv. 01.03 – mohamed hassaine, paris républicain, disparu à hammadi. 12.03 – hassan benaouda, entv. 19.03 – yahia benzaghou, aps, cellule communication de premier ministre. 21.03 – abdelmadjid yacef, photographe l’hebdo libéré. 21.03 – rachid bendahou, l’hebdo libéré. 13.04 – mohamed meceffeuk, el watan. 07.06 – ferhat cherkit, el moudjahid. 07.06 – hichem guenifi, radio enrs. 11.07 – yasmina drissi, le soir d’algérie. 20.07 – mohamed lemine legoui, aps à bousâada. 17.09 – leïd-ali ait el-hara? radio 26.09 – mouloud baroudi, photographe anaf à tipaza. 26.09 – smail sbaghdi, aps. 12.10 – lehcene bensaadalleh, directeur de el irchad. 16.10 – tayeb bouterfif, radio. 19.10 – farah ziane, rédacteur-en-chef de révolution africaine, à blida. 27.10 – mohamed-saleh benachour, aps, à blida. 27.10 – kaddour bousselham, horizons, disparu à mascara. 30.11 – yasser el-akel el massa. 30.11 – nasser-eddine lekehal, el mass, à boufarik. 30.11 – ahmed issaad, radio, à boufarik. 03.12 – saïd mekbel, directeur de matin.
1995 06.01 – zineddine aliou-saleh, liberté, à blida. 06.01 – ali aboud, radio chaîne 1. 13.01 – abdelmadjid yahiaoui, echaâb. 01.02 – nacer ouari, entv. 17.02 – djameleddine zaiter, el djoumhouria, à gdyel. 01.03 – mahmoud ouarhoum, aps. 20.03 – rachida hammadi, entv, mourra de ses blessures le 31. 20.03 – houria hammadi, entv, soeur de rachida, meurt sur le coup. 21.03 – ali boukherbache, el-djoumhouria, directeur de media tv. 27.03 – mohamed abderrahmani, directeur el-moujahid. 03.04 – makhlouf boukhezar, entv, à constantine. 15.05 – azzedine saidj, el ouma. 21.05 – bakhti benaouda, indépendant, écrivain, à oran. 21.05 – malika sabour, echourouk el arabi. 27.05 – mourad hemazi, entv. 18.06 – ahmed takouchet, radio cirta. 02.08 – naïma hamouda, révolution africaine. 21.08 – ameur ouagueni, le matin. 03.09 – saïd tazrout, le matin, à tizi ouzou. 04.09 – brahim guerroui, caricaturiste, el moujahid. 04.09 – yasmine brick, radio chaîne 1. 08.09 – radja brahimi, entv, à dellys. 08.09 – said brahimi, entv, à dellys. 09.09 – rabah lelleli, entv. 15.10 – abdelwahab saadaoui, echaâb. 15.10 – ahmed bouguerra. 16.10 – saida djebaili, el hayat el arabi. 16.10 – ahmed mustapha lezhar, el hayat el arabi. 18.10 – mohamled fettah, entv. 20.10 – nourredine serdouk, liberté. 29.10 – khaled guerdjouma. 03.11 – omar ourtilene, rédacteur-en-chef el-khabar. 04.11 – ahmed khalfoun, aps. 02.12 – hamid mahiout, liberté. 02.12 – hamidou benkherfelleh, liberté. 05.12 – khedidja dahmani, echourouk el arabi. 14.12 – abdelkrim bendaoud, entv. 20.12 – mohamed belkessam, chef de prodection entv. 23.12 – khaled merioud, réalisateur entv. -?.–?- taleb aden, indépendant.
1996 12.01 – mohamed mekati, el moudjahid. 14.01 – khaled aboulkacem, l’indépendant. 10.02 – abdalleh bouhachek, révolution et travail, à blida. 11.02 – alleoua ait-mebarek, dir. de le rédaction le soir d’algérie. 11.02 – mohamed dorbane, le soir d’algérie. 11.02 – djamel deraza, le soir d’algérie. 11.02 – naïma illoul, entv. 17.02 – achour belghezli, le pays, à tizi ouzou. 17.02 – dalile drideche, le pays, à tizi ouzou. 27.02 – mourad taam, radio. 29.02 – belkacem saadi, entv constantine, à skikda. 04.03 – slim tria, radio. 12.03 – djileli arabdiou, photographe algérie-actualités. 30.03 – yahia amour, entv. 10.04 – el hadi slim, entv. 24.04 – djamel bouchibi, el-moudjahid. 26.07 – farida bouziane, le pays, à draâ ben khedda. 27.07 – boualem touari, entv. 11.08 – mohamed kessab, radio coran et radio-mitidja.. 15.10 – mokrane hamoui, directeur commercial echourouk el-arabi. 26.12 – boussaâd abdiche, el moudjahid.
1997 10.01 – messaoud bellech, el moudjahid. 07.02 – si-ali reguieg, entv. 01.06 – abdelwahab harrouche, el moudjahid. 20.08 – ali tenkhi, entv. 31.08 – zoubida berkane, entv. journalistes algériens disparus
1995 08.03 – djamel-eddine fahassi, radio.
1997 12.04 – aziz bouabdalleh el alem essiyassi.
journalistes étrangers
1994 01.02 – olivier quemeneur, afp, a été tué dans le casbah. Le même jour, yves menari et l’australien scott alle.




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