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Ville de Témara: Fissures, nids-de-poule, embouteillage, carambolage... Un quotidien impacté par des routes dégradées...

gherrrabi

Dernière mise à jour : 11 mars

Le Maroc est une terre d’accueil des grands événements sportifs dans toutes les catégories de sport et à différentes dimensions, continentale et mondiale

La Coupe du Monde de la FIFA est le sommet du football mondial, attirant l'attention de millions de fans à travers le monde. Lorsque le Maroc a exprimé son intérêt à accueillir la Coupe du Monde en 2030, il a rapidement suscité un vif enthousiasme parmi les amateurs de football et les autorités nationales. Le Maroc a déjà tenté d'accueillir la Coupe du Monde à deux reprises, en 2026 et en 2022, sans succès. Cependant, le pays reste déterminé à faire de 2030 l'année de sa consécration en tant qu'hôte de cet événement sportif mondial.

La préparation d'un événement d'une telle envergure nécessite des infrastructures de qualité, et le Maroc investit massivement dans ce domaine. Le pays a déjà démontré sa capacité à organiser des événements internationaux de premier plan, notamment en accueillant la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA en 2013.

Parmi les principales installations qui seront utilisées pour la Coupe du Monde 2030, citons les stades modernes répartis dans tout le pays. Ces stades sont actuellement en cours de rénovation et d'extension pour répondre aux normes internationales. De plus, le Maroc mise sur son excellente connectivité routière, ferroviaire et aérienne pour faciliter les déplacements des équipes et des supporters.

La ville de demain doit être inclusive, verte et intelligente

Les villes Marocaines de demain se doivent effectivement d'être attractives, innovantes et résilientes aux différentes crises internationales et aux catastrophes naturelles. Elles doivent également maîtriser leurs impacts environnementaux et sociaux négatifs et gérer leur capital naturel et leurs ressources financières et humaines de manière efficiente et responsable. Enfin, la transition vers des villes durable doit contribuer à la création de nouveaux emplois pour les femmes et les jeunes et assurer une cohésion sociale, la sûreté et le bien-être de ses citoyens et citoyennes.

Coup de semonce royal!
Dans son discours prononcé ce samedi 29 juillet 2017, à l'occasion de la Fête du Trône, SM le Roi Mohammed VI a mis les partis politiques face à leurs responsabilités. Leur échec dans l'encadrement des citoyens et leur opportunisme sont particulièrement mis à l'index.
Le discours royal sonne ainsi comme un avertissement à l'adresse des responsables qui se battent...mais uniquement pour des places à prendre.

"Si le roi du Maroc n’est pas convaincu par certaines pratiques politiques, s’il ne fait pas confiance à nombre de politiciens, que reste-t-il, donc, au peuple? A tous ceux qui déçoivent les attentes du peuple, Je dis : «Assez! Ayez crainte de Dieu pour ce qui touche à votre patrie… Acquittez-vous pleinement des missions qui sont les vôtres, ou bien éclipsez-vous! Car le Maroc compte des femmes et des hommes honnêtes et sincères envers leur pays", a tranché SM le Roi Mohammed VI.

Fini la course aux postes

Ce sont uniquement les responsables mus par le service de l’intérêt public qui devront s’inscrire dans la nouvelle logique de gestion des affaires publiques prônée par le souverain. Dans son analyse, le roi a listé plusieurs cas qui attestent de l’existence des abus d’autorité, de trafic d’influence et de blocage des projets pour des raisons liées aux calculs politiciens. «Lorsqu’un responsable, poussé par des calculs politiciens personnels, arrête ou retarde un projet de développement ou à caractère social, un tel agissement ne constitue pas uniquement un manquement au devoir, mais bien une trahison, en ce sens qu’il porte préjudice aux intérêts des citoyens et les prive de leurs droits légitimes. Ce qui est surprenant, c’est que, parmi les responsables qui ont échoué dans leur mission, il y en ait certains qui pensent avoir mérité une promotion !», s’est étonné SM le Roi Mohammed VI devant cette situation devenue inacceptable et a créé un vide institutionnel qui menace actuellement la stabilité du pays.

Témara: Dégradation et usure des revêtements routiers

Le réseau routier de Témara est fortement dégradé, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes de sécurité et de confort, mais aussi de destruction aux véhicules.

Pourquoi ce réseau routier est-il si dégradé ?

Voilà une question que tous les usagers de la route se sont posée 1.000 fois en passant dans un nid de poule ou en devant réduire leur vitesse de manière impromptue et dangereuse pour les véhicules qui suivent.

Les routes de Témara sont le reflet de la politique court-termiste menée par l'exécutif local

Tous les beaux discours, toutes les stratégies en termes de réhabilitation et de restructuration de la ville de Témara ne résistent pas au moment de vérité dès que les premières précipitations s'abattent sur la ville. Quelques dizaines de millimètres de pluie suffisent à provoquer l'irréparable pour mettre à nu la précarité des infrastructures et des équipements publics. Canalisations détériorées ou bouchées, routes qui s'affaissent ou se crevassent, circulation totalement bloquée.

Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer

Si les experts pointent en effet du doigt le dérèglement climatique comme principal coupable de cette détérioration. Certes, les pluies diluviennes ou les longues périodes de forte chaleur n’arrangent pas les choses. A cela s'ajoute le "désengagement" de l'exécutif local dans l’entretien des routes, le déficit de compétences techniques à l’échelle locale...

Pour se rendre à Rabat, les usagers de la route empruntent un raccourci la route (RP 4018) (voie de 13 km qui permet de rallier en quelques minutes Rabat à la ville nouvelle de Tamesna), le bout de cette voie est dégradée, ce qui pousse les habitants aujourd'hui à faire un détour plus long (route (RP 4017)) que de s’aventurer avec leurs véhicules sur cette route dégradée. Une situation qui provoque d'abord un embouteillage et ensuite un carambolage.

Un signe supplémentaire de l'exaspération, voire de la colère de citoyens-contribuables qui en ont marre.

Inutile donc de se ruiner en de vaines justifications ou de chercher des boucs émissaires. C'est vrai qu'on a dernièrement procédé au «replâtrage» de quelques partie endommagée. Mais, cette action de «replâtrage» n'est en vérité qu'une politique «La’akar’al khnouna !», dit une expression marocaine intraduisible (littéralement «du rouge à lèvres sur de la morve»).

Ce qu'en dit la législation
Dahir n° 1-15-85 du 20 ramadan 1436 portant promulgation de la loi organique n° 113-14 relative aux communes. (B.O. n° 6440 du 18 février 2016).

Chapitre III : Des compétences partagées

Article 87 :

La commune exerce des compétences partagées avec l'Etat dans les domaines suivants:
  • le développement de l'économie locale et la promotion de l'emploi ;

  • la préservation des spécificités du patrimoine culturel local et son développement ;

  • la prise des actes nécessaires pour la promotion et l'encouragement des investissements

privés, notamment la réalisation des infrastructures et des équipements, la contribution à la

mise en place de zones d'activités économiques et l'amélioration des conditions de travail

des entreprises.et effet, la commune peut contribuer aux actions suivantes:

  • la création des maisons de jeunes;

  • la création des crèches et garderies;

  • la création des foyers féminins;

  • la création des maisons de bienfaisance et des maisons de retraite;

  • la création des centres sociaux d'accueil;

  • la création des centres de loisirs;

  • la création des complexes culturels;

  • la création des bibliothèques communales;

  • la création des musées, des théâtres et des conservatoires d'art et de musique ;

  • la création des complexes sportifs, des stades et des terrains de sport, des salles couvertes et des instituts sportifs;

  • la création des piscines, vélodromes, hippodromes et camélodromes;

  • la protection de l'environnement;

  • la gestion du littoral situé dans le territoire de la commune conformément aux lois et

règlements en vigueur;

  • l'aménagement des plages, des corniches, des lacs et des rives des fleuves situés dans le ressort territorial de la commune;

  • l'entretien des écoles d'enseignement fondamental;

  • l'entretien des dispensaires situés dans le ressort territorial de la commune;

  • l'entretien des routes nationales traversant le centre de la commune et son périmètre urbain;

  • la réalisation et l'entretien des routes et des pistes communales;

  • la mise à niveau et la valorisation touristique des médinas, des sites touristiques et des

monuments historiques.

 
 
 

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