Tlemcen la Marocaine, le caftan marocain Fassi que l’on nomme «CAFTAN NTÂA»... Le hors-jeu d'un phénotype "karghouli" avec Sintofer
- gherrrabi
- 8 juin 2024
- 6 min de lecture
L’appropriation culturelle de tout ce qui est authentiquement marocain, notamment par des cleptomanes mandatés à ces fins par le régime algérien.
L’escroc, Fatima Zohra Laoudedj, alias Sherazade "Serqazad"



L’Algérie, est un pays qui ne cesse de nous étonner par son ingéniosité dans l’art de la réappropriation culturelle ! Alors que le monde observe avec admiration le patrimoine culturel riche et varié du Maroc, voilà que l’algérie tente, via la mamie "Sherazade" Laoudedj, de son vrai nom "Fatima Zohra Laoudedj" de s’accaparer une part de ce trésor culturel en le faisant passer pour le sien.
"L'histoire opère lentement." Ulrich Wickert
Sellou, l'héritage marocain que l'algérie veut voler
En somme, cette tentative d’appropriation culturelle de l’algérie est un véritable festival d’ironie et d’incompétence. Elle met en lumière l’inculture qui règne au sein des plus hautes instances de l’État algérien et du régime militaire sénile qui le dirige et rappelle à tous, que le patrimoine culturel ne s’acquiert pas par la réclamation, mais par la préservation et la valorisation authentiques.
Une ville marocaine en Algérie: Tlemcen… L’algérie usurpatrice d’identité…
By. Bernard Lugan: De 790 à 1554, durant près de huit siècles, avec un intermède à la fin du XIVe siècle et au début du 15ème, Tlemcen fut sous influence ou même sous domination marocaine. Avant la conquête turque de 1553 (ou 1555), Tlemcen a ainsi connu quatre périodes marocaines: la période idrissienne (790-931), la période almoravide (1078-1143), la période almohade (1143-1236) et la période mérinide (1337-1358).
Tlemcen fut islamisée à la fin du 12ème siècle avant de devenir l’éphémère centre d’une principauté kharijite dirigée par Abou Qorra. Au siècle suivant, la ville passa sous le contrôle des Idrissides de Fès, fondateurs du premier État marocain. La période idrissienne, qui dura 139 ans, de 790 à 931, fut la première séquence de présence marocaine.
En 931, les Idrissides furent chassés de Tlemcen par les Fatimides. Ces derniers conservèrent la ville durant 24 ans, jusqu’en 955, date à laquelle le calife omeyyade de Cordoue, Abd al-Rahman III, prit la ville qui fut confiée à l’Ifrénide Yahia Ben Mohamed. Peu de temps après, ce dernier fut tué par les Fatimides.
Un siècle de grande confusion débuta alors, qui dura jusqu’en 1078, date de l’arrivée des Almoravides qui ouvrirent la seconde période marocaine de Tlemcen, occupant la ville jusqu’en 1146. Ce furent les Almoravides qui bâtirent le noyau de la ville actuelle et qui y édifièrent la Grande mosquée érigée sur ordre d’Ali Ben Youcef (1083-1143). Sous les Almoravides, Tlemcen devint la seconde capitale de l’empire marocain après Marrakech.
La troisième période marocaine débuta en 1143 (ou en 1144, ou en 1145), quand le sultan almohade Abd el-Moumen (1130-1163) prit Tlemcen. Les Almohades confièrent la ville à des gouverneurs issus de la tribu berbère Zianide (ou Beni Abd el-Wadide). En 1236, le gouverneur Yaghmorasan ben Zayan (1236-1283) se proclama indépendant du Maroc et il fonda un royaume dont, avec nombre d’inter-règnes et d’occupations marocaines, ses descendants demeurèrent les souverains jusqu’à la conquête turque.
Durant le règne du Zianide Abou Saïd Othman I (1283-1304), et sous celui de son successeur Abou Zyan I (1304-1308), Tlemcen subit un siège de huit années, de 1299 à 1307, durant lequel le Mérinide Abou Yakoub Youssef (1286-1307) construisit le camp fortifié de Mansoura afin de prendre la ville. Petit à petit, tous les territoires zianides furent conquis par les Mérinides: Oran et sa région en 1300, Alger et ses environs en 1301-1302, puis le massif de l’Ouarsenis. Il ne restait plus aux Marocains que la ville de Tlemcen à enlever quand, en 1307, le sultan Abou Yakoub Youssef fut assassiné à Mansoura. Son petit-fils, Abou Thabet (1307-1308) qui lui succéda, décida de lever le siège.
Tlemcen retrouva alors brièvement son indépendance avec le Zianide Abou Musa I (1308-1318), qui fut assassiné. En 1334, sous le règne d’Abou Tachfin I (1318-1337), une nouvelle guerre éclata avec le Maroc du Mérinide Abou l’Hassan (1331-1351). Le 13 avril 1337, ce dernier enleva Tlemcen et, durant l’assaut, Abou Tachfin I et trois de ses fils furent tués.
Redevenue indépendante en 1350, Tlemcen fut de nouveau occupée dès 1351 par le sultan marocain Abou Inane Faris (1351-1358). Après sa mort, Tlemcen recouvra une nouvelle fois son indépendance. Sous le règne du Zianide Abou Hamou Musa II (1359-1388), la ville connut une grande prospérité, illustrée par un développement architectural et culturel qui en fit une ville de savants et d’artistes réputés.
Le royaume entra ensuite dans une longue période de décadence, oscillant à plusieurs reprises entre deux maîtres successifs, le Mérinide marocain à l’ouest et le «Tunisien» hafside à l’est. Cependant, dès que la poussée mérinide ou hafside cessait de s’exercer, Tlemcen redéveloppait son dynamisme commercial, notamment avec l’Espagne, tant chrétienne que nasride (Grenade).
En 1411, Abou Malek (1411-1424) prit le pouvoir pour un premier règne, grâce au soutien du sultan mérinide Abou Saïd III (1398-1420), puis se retourna contre son allié marocain et prit même Fès. Cette reconstruction de la puissance tlemcénite inquiéta les Hafsides de Tunis qui fomentèrent une révolution en soutenant un oncle d’Abou Saïd III qu’ils reconnurent comme sultan en 1424 et qui régna une première fois sous le nom d’Abou Abdallah Mohammed (1424-1428).
Un nouveau retournement de situation se produisit en 1428 quand, réconcilié avec les Hafsides, Abou Malek, qui avait été détrôné en 1424, reprit Tlemcen grâce à leur aide. Il redevint alors sultan pour un second règne qui dura de 1428 à 1430, date à laquelle il fut renversé et tué par son prédécesseur Abou Abdallah Mohammed. Ce dernier n’eut cependant un second règne que d’une année à peine car, en 1431, le sultan hafside de Tunis, Abou Faris al-Mutawakil (1394-1434), prit Tlemcen où Abou Abdallah Mohamed fut capturé et mis à mort.
En 1432 ou en 1433, profitant du départ d’Abou Faris al-Mutawakil, les Zianides reprirent le pouvoir à Tlemcen, mais la ville traversa des temps difficiles marqués par des luttes de clans meurtrières.
En 1512, le sultan tlemcénite Abou Abdallah mourut sans héritier, ce qui provoqua de multiples conflits familiaux. Abou Zeyane, frère aîné du défunt, accéda alors au pouvoir en s’alliant aux Espagnols, maîtres d’Oran depuis 1509. En 1517, Arudj Barberousse prit Tlemcen, où il fit mettre à mort Abou Zeyane. Mais, commandés par Diego de Cordoba, marquis de Comares, les Espagnols lancèrent une offensive qui s’acheva par la mort d’Arudj Barberousse en 1518.
Désormais, Tlemcen n’eut plus de destin autonome. Belle endormie, elle vivota jusqu’à la période ottomane qui débuta en 1553 (ou en 1555), quand le pacha turc d’Alger, Salah-Raïs prit la ville. Tlemcen ne fut dès lors plus qu’une cité parmi celles de la Régence turque d’Alger.
Découverte d’anciennes pièces de monnaies marocaines dans la ville de Telemcen
« Fière de son passé riche et varié, avec ses monuments historiques maroco-espagnols, et sa touche andalouse, Tlemcen, la ville de l’art et de l’histoire est surnommée la perle du Maghreb », écrit le service marketing d’Air Algérie dans sa publication.
Naturellement, rien n’a échappé à la toile en algérie et la bourde a déclenché un tollé chez les aboyeurs qui savent si bien caresser dans le sens du poil de la bête. On ne vous dit pas la démonstration collective d’opposition et la manifestation générale d’hostilité que cela a créé en quelques minutes.
C’est ainsi que l’on a eu droit à plusieurs commentaires acerbes la dénonçant, et bien sûr à la modification de la publication. Mais, le mal était fait. Et nos internautes du moins les voix de leurs maîtres de pointer les responsables,
«Allez lire l’Histoire puis attribuez-nous à qui vous voulez. Quand l’incompétence règne…» commente un internaute sous la publication Facebook.
«Il faut tout de suite arrêter l’admin qui a publié cela ! Lisez l’Histoire avant d’écrire n’importe quoi,» écrit un autre, moins clément visiblement, sous les ordres du général sénile dans un quelconque service de renseignement. L’avis, on ne vous dit pas est largement partagé dans la section commentaires.
«Vous voulez dire que Tlemcen est marocaine ? » pleurniche cette internaute, relevant la question des origines culturelles et territoriales qui fait encore débat entre les Algériens et les Marocains. Elle n’est visiblement pas la seule à penser ainsi, puisqu’un autre très certainement sous les ordres et manifestement ignorant sa propre histoire se pose la même question : «Que viennent faire l’Espagne et le Maroc dans une ville algérienne ? C’est une erreur d’inattention ou c’est fait exprès ? Où est la surveillance ?». Quelques minutes plus tard, la publication a été modifiée et adieu Andalousie, Espagne, Maroc…
Les responsables de la « Com » d’Air Algérie ont été limogés
L’Algérie usurpatrice d’identité
La Corée de l’Est, est manifestement devenu fou ou du moins la mafia militaro-politico-médiatico-financière algérienne qui le gouverne depuis l’ »indépendance » !…
Ainsi, les responsables Algériens, en mal d’identité et d’histoire connue ou reconnue, n’ont pas trouvé mieux que de s’accaparer de celles des autres : Après le feuilleton ridicule (mais le ridicule ne tue pas les généraux algériens, malheureusement!), du Caftan Marocain, du Couscous Marocain, des personnages de l’Histoire Marocaine, tel Tarik Ibn Ziad et Ibn Batouta et du patrimoine culturel Marocain, tel la grande mosquée de Paris et j’en oublie d’autres, voilà qu’ils ont osé, sans pudeur, voler des noms de villes et régions Marocaines !…. C’est absolument incroyable !…Une absurdité démentielle (c’est le cas de le dire)…
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