L'Union africaine (UA) avait décidé d'exclure l'organisation dirigée par Brahim Ghali de toutes les réunions avec les partenaires internationaux .
La décision a été prise lors de la 45ème session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), qui s'est tenue à Accra, la capitale du Ghana. Avec une majorité absolue de 52 voix sur 54, l'UA a approuvé la suspension de la présence des membres et des représentants du Front à toute réunion avec des partenaires internationaux.
TICAD : l’Algérie fait entrer frauduleusement le polisario et agresse un responsable marocain
Muni d’un faux passeport et d’un badge de la délégation algérienne, un membre du Polisario s’est introduit discrètement dans la réunion préparatoire du sommet de la TICAD. Démasquée par la délégation marocaine et désavouée par la présidence japonaise, la délégation algérienne est allée jusqu’à agresser physiquement un représentant marocain qui a protesté contre ces méthodes dignes des organisations mafieuses. Détails.
Le Maroc a mis en échec une tentative désespérée de l’Algérie d’introduire le Polisario à une réunion tenue ce vendredi à Tokyo, dans le cadre des préparatifs de la huitième édition du sommet de la « TICAD ».
Dans une tentative d’impliquer le Japon dans le conflit artificiel sur le Sahara marocain, un séparatiste a réussi à pénétrer dans une salle à Tokyo où se tenait une réunion ministérielle préparatoire pour la huitième édition du sommet de la « TICAD », en utilisant un passeport diplomatique algérien.
"Incroyable mais vrai : un pays inexistant est apparu à la réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Le représentant a trouvé une place discrète à la table et a sorti de son sac une pancarte improvisée sur laquelle était écrit « République du Sahara », qui se démarquait des pancartes officielles...." Dernières nouvelles
Cependant, le Japon n’invite aux sommets de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD) que les États membres de l’Organisation des Nations Unies.
Poursuivant leurs tentatives de falsification de documents et de cartes d’identité, le représentant des séparatistes est entré dans la salle de réunion en prétendant faire partie de la délégation algérienne.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, il a sorti une pancarte de sa mallette portant le nom de la prétendue «République sahraouie» de Tindouf, ce qui a provoqué la protestation de la délégation marocaine qui a exigé le retrait de la pancarte.
La 45e session du conseil exécutif de l’Union africaine à Accra, a décidé avec 52 voix l’exclusion du Polisario des réunions avec des partenaires internationaux de l’Union africaine, infligeant ainsi un nouveau camouflet aux séparatistes et l’Algérie.
Les autorités japonaises sont alors intervenues et ont informé les participants qu’elles n’avaient adressé aucune invitation au Polisario pour participer à la réunion et qu’elles n’invitaient que les États reconnus par les Nations Unies.
Il semble que cette mise en scène séparatiste était planifiée à l’avance, car les médias algériens et les leaders séparatistes ont commencé à promouvoir l’image de la présence de la république fantoche à cette réunion, la considérant comme une «victoire diplomatique».
"Alors que le diplomate marocain tentait juste de retirer la pancarte apportée par un membre du Polisario, un agent algérien l’a attaqué par derrière et sauvagement immobilisé au sol lors du TICAD." Journaliste, Analyste de politiques, spécialisé en géopolitique.
Cette tentative vise également à contourner la décision récente de l’Union africaine d’interdire la participation aux réunions et sommets internationaux des États non membres de l’ONU, comme ceux avec le Japon, la Russie et la Corée.
Cet incident rappelle l’une des principales affaires de falsification pratiquées par le Polisario, lorsque Brahim Ghali est entré en Espagne avec des documents d’identité falsifiés en 2021 sous le nom de Benbatouch.
À l’époque, cet incident avait provoqué une crise diplomatique entre Rabat et Madrid, qui s’était conclue par le limogeage de l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha González, et la déclaration du gouvernement espagnol de son soutien au plan d’autonomie pour le Sahara.
L’incident met en lumière la diplomatie des selfies maîtrisée par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi que leurs tentatives répétées pour dissimuler la vérité aux yeux des Sahraouis dans les camps de Tindouf, et les convaincre que le projet séparatiste dans le Sahara a encore un écho sur la scène internationale, tout en couvrant les échecs accumulés par les dirigeants du front sur les plans diplomatique et militaire.
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