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La fatwa politique, the Banker (le banquier), le recruteur, le QG,... Les rouages de la mécanique terroriste

Dernière mise à jour : 4 janv.

Depuis son investiture en décembre 2019, le mal élu et décrié, Abdelmadjid Tebboune, multiplie les déclarations et les décisions qui renvoient une image d’un pays où la fragilité institutionnelle et la défiance vis-à-vis de la liberté d’expression s’imposent comme des traits dominants.

A écouter ses discours et à observer les actes de son administration, on pourrait croire que l’algérie est la nation la plus vulnérable au monde, où chaque voix dissidente ou indépendante est perçue comme une menace existentielle.

  • Le mal élu et décrié, Abdelmadjid Tebboune, avait prononcé son deuxième discours sur l’état de la nation pour la deuxième année consécutive devant le Parlement réuni en Congrès dimanche 29 décembre au Palais des nations à Club des pins sur la côte Ouest d’Alger.

  • Le mal élu et décrié promet une énième fois, que le dialogue national prévu conformément à ses engagements sera «profond», «rassembleur» et à la hauteur des enjeux internes. «J’ai promis à la classe politique de lancer un dialogue pour renforcer le front interne.

  • Pour Tebboune, le dialogue national exige «le calme et la sérénité» et doit se tenir loin «de toute cacophonie», «de l’agitation» et «loin d’un quelconque marchandage».

La fatwa politique :"... lutte contre ceux qui cherchent à détruire ton pays..."

«Investissez dans votre pays et combattez ceux qui le combattent !» avait lancé le mal élu et décrié Tebboune aux Algériens de la diaspora.

"Tebboune, menace la France avec ses OQTF" Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) et du gouvernement provisoire en exil de Kabylie
The Banker (le banquier)

Depuis le début du 20e siècle, la France est un État laïque : "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte" en vertu de l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État.

Rappelons que jeudi 26 mai 2022, le ministre algérien des Affaires religieuses et des Waqfs, Youcef Belmehdi, a révélé que « l’État algérien a attribué 315 milliards de dinars à la Grande mosquée de Paris. Soit prés de 2 milliards d’Euros ! »

Le régime de séparation entre l'État laïque et les cultes

La laïcité est devenue un principe à valeur constitutionnelle avec la Constitution du 27 octobre 1946 (article 1er : "La France est une République laïque"), puis avec la Constitution de la Ve République de 1958 (article 1er : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances…"). Le régime de séparation mis en place par la loi de 1905 organise les cultes en associations cultuelles et modifie la gestion des lieux de culte ainsi que le statut des ministres du culte.

Adoptée dans un contexte d’opposition entre l’État et l’Église catholique, la loi de 1905 protège tout à la fois le libre exercice du culte et la séparation des Églises et de l’État.

Le financement des cultes et son contrôle

L’article 2 de la loi du 9 décembre 1905 interdit le subventionnement public des cultes. L’attribution d’une subvention pourrait être interprétée comme la reconnaissance officielle d’un culte.

Par exception, les collectivités publiques peuvent accorder une aide aux associations cultuelles pour des travaux de réparation ou d'accessibilité des lieux de culte, qu'ils soient ou non classés monuments historiques. Elles peuvent aussi financer les dépenses d'entretien des édifices religieux dont elles sont restées ou devenues propriétaires après 1905.De plus, les communes et les départements peuvent garantir les prêts contractés par les associations cultuelles pour construire des édifices du culte. Les communes peuvent aussi consentir des baux emphytéotiques aux associations cultuelles moyennant un loyer symbolique. Dans ces deux cas, la collectivité locale doit en informer auparavant le préfet depuis la "loi Séparatisme".

Pour se financer, les associations cultuelles "loi 1905" sont autorisées à percevoir et détenir des ressources propres : cotisations de leurs fidèles déductibles des impôts, dons et legs, produits des quêtes et des collectes, biens cultuels, etc. Face à la raréfaction des dons des fidèles, la loi du 24 août 2021 a élargi la liste de ces ressources aux revenus, notamment locatifs, tirés des immeubles de rapport (qui ne sont pas liés au culte) acquis par don ou par legs.

La "loi Séparatisme" impose également aux associations cultuelles de nouvelles contraintes de transparence comptable et financière :

  • contenu des comptes annuels renforcé ;

  • établissement à partir de 2023 d'un compte séparé de leurs financements provenant de l'étranger (d'un État, d'un organisme, d'une personne ou d'une fiducie) ;

  • obligation de certifier leurs comptes lorsqu'elles reçoivent des financements étrangers (avantages ou ressources) supérieurs à 50 000 euros ;

  • obligation de déclarer au ministère de l'intérieur les financements étrangers dépassant 15 300 euros sur un an, etc.

Les associations ayant des activités cultuelles "loi 1907" peuvent, de leur côté, recevoir des cotisations, des dons d'argent et des apports mobiliers et immobiliers et faire appel à la générosité publique. Pour leurs activités non-cultuelles, elles peuvent obtenir des subventions publiques.

Avant la "loi Séparatisme", seule une circulaire de 2010 du ministère de l'intérieur précisait aux préfets comment traiter ces associations. Désormais, ces associations doivent respecter, comme les associations cultuelles, de nouvelles obligations de transparence financière et comptable :

  • obligation d'ouvrir un compte bancaire pour leurs dépenses cultuelles ;

  • obligation de séparer dans leurs comptes annuels leurs activités cultuelles ;

  • obligation de certifier leurs comptes dès lors qu’elles délivrent des reçus ouvrant droit à réduction fiscale, qu’elles bénéficient de subventions publiques qui dépassent annuellement 23 000 euros ou que leur budget annuel dépasse 100 000 euros ;

  • mêmes contraintes que les association cultuelles en cas de financements étrangers, etc.

Pour les associations créées avant la "loi séparatisme", ces obligations sont applicables à partir de 2023.

Le recruteur

Mehdi Ghezzar, homme d’affaires franco-algérien qui opère dans le business interlope des «bars à chichas [QG]» et ex chroniqueur de RMC.

Mehdi Ghezzar n’a non seulement jamais caché son rôle de lobby auprès de la diaspora de son pays d’origine, mais il a aussi soutenu ouvertement la président d’Abdelmadjid Tebboune. Un positionnement politique qui a nourri son hostilité à l’égard du royaume.

Le terrorisme se bat pour transmettre son message pour, ainsi, étendre son pouvoir. Cependant, il a besoin d’un intermédiaire, d’un médiateur, un communicateur (personne qui utilise efficacement les techniques de communication) qui va diffuser l’information, c’est ainsi qu’entrent en jeu les médias.

L’influenceur algérien sous OQTF «Zazou Youcef», qui appelait «à commettre des attentats en France», interpellé à Brest

Très suivi sur les réseaux sociaux, l’influenceur Zazou Youssef est soupçonné d’avoir diffusé sur TikTok des appels à la haine appelant notamment à commettre des attentats. Il a été arrêté ce vendredi à Brest.

«Tirez sur eux»

L’influenceur était suivi par plus de 400.000 personnes sur TikTok, avant que la plateforme bannisse son compte pour «non-respect des règles communautaires». Dans une première vidéo, «Zazou Youcef» menaçait de commettre des attaques contre les personnes qui manifesteraient contre le régime algérien lors du Nouvel an. «On va vous faire comme dans les années 90. On va tirer sur vous (...) Vous voulez sortir le 1er janvier ? Tirez sur eux, il faut faire parler la poudre. Président Tebboune (le président algérien, NDLR), tirez sur eux, ils veulent le chaos», expliquait-il face caméra, en langue arabe, tout en mimant des tirs avec ses mains.

Dans une seconde vidéo postée il y a quatre jours, l’influenceur persistait. «Nous sommes en guerre. Au moindre faux pas on va niquer vos mères», expliquait-il en mimant un geste d’égorgement. Il s’était ensuite filmé dans les rues de Brest. «Venez nous affronter. Si vous avez quelque chose à dire, on est là. On va vous niquer, pisser sur vous, on va vous violer puis niquer votre mère (...) Vive l’Algérie, moi je vais vous achever», menaçait-il.

L’influenceur algérien Zazou Youssef, soupçonné d’avoir diffusé sur le réseau social TikTok des appels à la haine appelant notamment à commettre des attentats, a été arrêté vendredi matin à Brest, a annoncé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.

« L’influenceur algérien Zazouyoussef qui appelait sa communauté à commettre des attentats en France devra répondre de ses actes devant la Justice. Il a été interpellé ce matin à Brest », a déclaré vendredi matin sur X le ministre de l’Intérieur. « Merci aux magistrats et aux forces de l’ordre qui ont permis cette interpellation. Ne rien laisser passer », a-t-il ajouté.

Très suivi sur TikTok avec des centaines de milliers de followers, il appelait notamment à s’en prendre violemment aux opposants au régime algérien.

Selon des informations, le suspect de 25 ans, Youcef A., était déjà connu des services de police pour des faits de droit commun (vols à la roulotte, vols à l’étalage et dégradations de biens). Il était également visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) délivrée par la préfecture du Finistère le 18 avril 2024.

Après l’interpellation de Zazou Youcef, un autre influenceur algérien placé en garde à vue

Imad Tintin, alias « Bledar de luxe » sur TikTok, est accusé d’avoir appelé aux meurtres et au viol dans des vidéos. Ce résident de Grenoble a également soutenu Zazou Youcef, autre personnalité des réseaux sociaux arrêtée ce vendredi matin à Brest.

Un autre influenceur en garde à vue. Après l’arrestation de Zazou Youcef ce vendredi matin, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé qu’un autre influenceur algérien, Imad Tintin, a également été placé en garde à vue. « Lui aussi devra répondre des ignobles propos tenus sur TikTok devant la Justice. Ne rien laisser passer », a-t-il écrit sur X.



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