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Sahara Marocain: Entretien exclusif avec Dr. Elisa walleska kruger et M. Abderrazzak Nassib sur les

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  • 5 févr. 2020
  • 6 min de lecture

Entretien exclusif avec Dr. Elisa walleska kruger, Professeur de Psychologie et défenseur des droits de l’Homme et M. Abderrazzak Nassib, journaliste et défenseur des droits de l’Homme au Brésil .

L’Entretien exclusif avec Dr. Elisa walleska kruger, Professeur de Psychologie et défenseur des droits de l’Homme et Abderrazzak Nassib, journaliste et défenseur des droits de l’Homme au Brésil vient confirmer les nombreux articles publiés par des experts dénonçant la connexion entre le Polisario et les groupes terroristes. Un fait que même les médias du Front Polisario ne cachent plus comme en témoigne un article publié en octobre 2017 par le site Futuro Sahara consacré à la fuite des Sahraouis vers les entités djihadistes opérant au Sahel. Ainsi, les violations flagrantes des droits de l’homme commises par le polisario à l’encontre des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.


Les accointances du Polisario avec le terrorisme international relevées devant l’ONU.


Les interventions de plusieurs participants aux réunions de la 4ème commission de l’ONU ont mis à nu les connexions du Polisario avec plusieurs organisations terroristes internationales et associations criminelles spécialisées dans le trafic transfrontalier de tout genre s’activant dans la zone du Sahara et du Sahel. Dans ce cadre, l’analyste et avocate américaine spécialiste des droits humains et de la sécurité nationale à New York, Irina Tsoukerman, a abordé la manière dont le front Polisario a été infiltré par des groupes djihadistes en vue d’exécuter des projets et attaques pour déstabiliser les pays de la région. Elle a indiqué dans son intervention : « En décembre 2018, j’ai rencontré d’anciens détenus dans les camps du Polisario et des parents d’anciens détenus qui se trouvent à Dakhla. Cette rencontre m’a permis non seulement de me rendre compte des horreurs et des tortures dont ils étaient victimes, mais également des problèmes de sécurité relatifs à la complicité entre le Polisario et les principales organisations terroristes internationales ». L’avocate américaine a ajouté que les témoignages des anciens détenus du Polisario ont comporté des descriptions détaillées des tunnels creusés, au vu et au su des habitants et des prisonniers dans les camps de Tindouf par une entité terroriste internationale, précisant que ces tunnels ont été utilisés pour convoyer les armes et les terroristes venus entraîner les miliciens du Polisario. Irina Tsoukerman a affirmé que dans leurs témoignages les rescapés des prisons du Polisario ont donné des détails des opérations qui légalisent la vente des produits de tout genre provenant des trafics. Elle a souligné que des membres du Hezbollah ont formé des éléments du Polisario aux techniques de guerre, à la construction de tunnels et à différentes opérations d’attaques et de déstabilisation des pays voisins. L’analyste a confirmé, dans ce contexte, que ce n’est pas la première fois que le Polisario collabore avec des groupes terroristes actifs dans la zone, précisant qu’au début de cette année, une cellule appartenant au Polisario spécialisée dans le trafic d’or a été démantelée en Afrique du Nord. La spécialiste américaine a déclaré que les camps de Tindouf sont devenus un refuge pour les criminels et une base arrière pour les organisations extrémistes. De son côté, Susan Ashcraft, ancien agent spécial de l’Agence antidrogue des Etats-Unis (DEA), a également averti, devant la 4ème Commission, que «des organisations militaires comme le Hezbollah ont établi des camps d’entraînement dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, et recherchent en permanence à recruter les jeunes désespérés et vulnérables de ces camps, à des fins terroristes, de contrebande, et de trafic de drogue et d’êtres humains». Susan Ashcraft a relevé, à cet égard, que depuis le printemps arabe, des groupes de militants djihadistes et des cartels de drogue d’Amérique latine se sont associés pour acheminer davantage de drogues, d’armes et d’êtres humains à travers la région sahélo-saharienne. Selon elle, Al-Qaïda, Boko Haram et Al-Shabab étendent leur sphère d’influence sur tout le continent africain, au même titre que sur les camps de Tindouf qui sont infiltrés par certains de ces groupes. Et de noter, à ce propos, que les camps de Tindouf sont devenus une plaque tournante du crime organisé et des groupes radicaux, et leur existence accroît les risques de propagation terroriste, comme le prouve l’enlèvement des trois travailleurs humanitaires européens du camp de Rabouni par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), dont le chef, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, est un membre des milices du Polisario. Avant de terminer son intervention, l’oratrice américaine a rappelé que le département américain a décidé d’attribuer une récompense de 5 millions de dollars à toute personne qui aiderait à l’arrestation d’Adnane Ould Ali Ould Said Ould Joummani, dit Abou Walid le Sahraoui qui aurait participé à l’attaque contre une unité nigéro-américaine en octobre 2017, entraînant la mort de 4 Américains.

Les violations flagrantes des droits de l’homme commises par le polisario pointées du doigt par un expert espagnol.


Les violations flagrantes des droits de l’homme commises par le polisario à l’encontre des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, ont été pointées du doigt, mercredi soir au Palais des Congrès « Europa » à Vitoria Gasteiz, par l’expert espagnol, Ignacio Ortiz Palacio.

Lors d’une conférence sur les droits de l’homme dans les camps de Tindouf, M. Ortiz Palacio a braqué les projecteurs sur les exactions et atrocités perpetrées par les tortionnaires du polisario qui portent gravement atteinte aux droits humains, ainsi que les disparitions forcées, les détentions arbitraires et les abus exercés par les séparatistes, qui requièrent une intervention urgente de la communauté internationale.

Le chercheur espagnol a, ainsi, exposé les cas des victimes du polisario, aussi bien les détenus séquestrés dans les camps de Tindouf que des civils des pays voisins, notamment de la Mauritanie et des îles Canaries, et déploré les souffrances vécues et le calvaire enduré par ces victimes, ainsi que les atrocités et tortures qu’elles ont subies des mains des séparatistes.

Il a aussi évoqué les nombreux cas de disparitions forcées et les détournements par les séparatistes des aides humanitaires destinées aux populations sahraouies et qui ont été à maintes fois dévoilés par les organismes internationaux.

M. Ortiz Palacio, également vice président du Forum canario-sahraoui, a interpellé l’assistance quant à la responsabilité de l’Algérie dans les violations des droits de l’homme commises par le polisario dans les camps de Tindouf, sur son territoire, notant que ce pays est tenu, selon le droit international, à protéger les droits de toutes les personnes qui se trouvent sur son sol, y compris celles séquestrées dans ces camps de la honte, contrôlés par le polisario.

Pour sa part, le président de l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme, Ramdan Masoud, a mis en avant les efforts déployés par l’association pour dénoncer les atrocités et exactions commises par les tortionnaires du polisario à l’encontre des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.

Il a, à cet égard, rappelé que l’association avait déposé une plainte auprès de l’Audience nationale espagnole, la plus haute juridiction pénale du pays, à l’encontre de 23 membres du polisario et de quatre accusations visant les services de renseignement algérien, pour les tortures et les exactions perpétrées à l’encontre des séquestrés dans les camps de Tindouf, notant que cette plainte avait été acceptée en 2012 par la justice espagnole.

M. Masoud a précisé que la justice espagnole avait eu des difficultés pour arrêter ces bourreaux polisariens, vu qu’ils utilisaient des pseudonymes dans leurs déplacements, ajoutant que le lieu de résidence de seulement deux d’entre eux, en l’occurrence Mahjoub Ould Sneiba, alias Lincoln, et Ibrahim Ghali, le chef des séparatistes avait été identifié.

Il a, en outre, souligné que les médias sociaux ont joué un rôle important dans la mise à nu des violations des droits de l’homme commises par le polisario à l’encontre des séquestrés dans les camps de Tindouf. Cette rencontre, qui a été animée par l’avocat catalan, Hector Alvarez, a connu la participation d’experts espagnols en droits de l’homme et des représentants de la société civile du Pays Basque, ainsi que des membres de la communauté marocaine établie dans la région.

L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, Omar Hilale dévoile les violations des droits de l’Homme à Tindouf

L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, Omar Hilale, a mis à nu, mercredi devant la 4ème Commission de l’ONU, les violations des droits de l’Homme perpétrés par le polisario dans les camps de Tindouf.

“La Communauté internationale ne peut rester silencieuse à l’égard des violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf par le mouvement séparatiste armé, le polisario”, a martelé Hilale devant la Commission. Soumis à un blocus militaro-sécuritaire, ces camps connaissent depuis plusieurs mois des manifestations, contestations et soulèvements populaires civils contre le polisario, a déploré l’ambassadeur marocain, ajoutant que ce mouvement séparatiste recourt massivement à la répression violente et à l’usage de moyens militaires lourds pour réprimer les manifestants.

Ces violations sont amplement décrites et répertoriées par le Secrétaire Général dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité sur la question du Sahara marocain, en date du 9 octobre 2019, a-t-il précisé. Hilale s’est fait l’écho à cet égard du contenu de ce rapport au sujet des cas des trois blogueurs vivant dans les camps : Bouzid Aba Bouzid, Mahmoud Zeidan, El Fadel Oueld Braika, qui ont été enlevés, détenus incommunicado, torturés et privés de visites familiales et de services médicaux. Leur crime est qu’ils ont osé critiquer et dénoncer les dirigeants du polisario.

La femme marocaine aux yeux des américaines.


Avec autres presses

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