top of page
  • Facebook
  • X
  • Youtube

Algérie - Football: Le drame de Furiani pourrait-il se répéter ⚽? Grand stade mais gradins très dangereux🚫... «A bon entendeur, tant pis»

ree
Nous comprenons mieux maintenant pourquoi l'algérie n'organisera pas d'événements sportifs majeurs du football.

Grand stade mais gradins très dangereux. Ces fissures dans les gradins présentent un danger pour les supporters. Un effondrement est probablement le danger le plus mortel, car les gradins peuvent s’effondrer soudainement sans avertissement.

Grand stade mais gradins très dangereux

Les stades et infrastructures sportives algériens, jugé structurellement dangereux.

L'histoire se répète toujours deux fois

Nul ne sait où il va, s’il ne sait d’où il vient. Tel est l’enjeu de l’histoire: apprendre à observer le passé pour mieux comprendre le présent et tenter d’anticiper l’avenir. Une tâche rendue possible parce que l’histoire se répète – au moins deux fois, sinon plus. «La première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce», précisait Karl Marx. Nous pouvons en rire, mais la farce perd de son mordant s’il s’agit de vivre à nouveau les moments les plus sombres de notre histoire.

Une chute de supporters d’une tribune fait un mort lors d’un match de foot
ree

Il y a également 11 blessés parmi les supporters du MCA, club sacré champion d’Algérie pour la deuxième année consécutive

Le football algérien est en deuil.
ree

Plusieurs supporters ont chuté d’une tribune d’un stade à Alger samedi soir, faisant un mort et 11 blessés parmi les supporters du MCA, club de ligue 1 en Algérie, a annoncé la protection civile.

ree

Sacré champion d’Algérie pour la deuxième année consécutive et la neuvième de son histoire, la fête du Mouloudia Club d’Alger (MCA) s’est transformée en drame.

Un stade plein à craquer

«Une chute de supporters des tribunes supérieures a été enregistrée, entraînant le décès d’un supporter» outre 11 blessés, selon la protection civile. Selon le site sportif la Gazette du Fennec, une barrière de sécurité s’est effondrée, faisant chuter de nombreux supporters à l’étage inférieur.

ree
Mort d’un supporter algérien, ou quand la junte tue ses propres enfants
ree
Une tragédie a frappé  le football africain: un jeune fan du Mouloudia Club d’Alger est décédé lors du match de son club contre les Tunisiens du l’US Monastir. La rencontre, comptant pour la Ligue des Champions de la CAF, a été marquée par des affrontements entre supporters et forces de l’ordre. Une ambiance chaotique passée sous silence par la presse officielle de la junte algérienne, qui tire pourtant plus vite que son ombre dès qu’il s’agit de nuire à l’image du Maroc.

Le football africain est en deuil après le tragique décès d’un jeune supporter du Mouloudia Club d’Alger (MCA), survenu à la suite de violences lors du match contre l’US Monastir (2-0), comptant pour le deuxième tour préliminaire de la Champions League de la CAF. Âgé de 23 ans, ce fan aurait succombé à ses blessures après une chute depuis les tribunes du stade Ali Ammar de Douéra. Le drame éclaire non seulement les graves lacunes en matière de sécurité et d’organisation lors d’événements sportifs en Algérie, mais attire aussi l’attention sur la répression féroce des forces de l’ordre en Algérie.

En effet, la rencontre s’est déroulée dans une ambiance chaotique, marquée par l’intervention violente de la police et de la gendarmerie algériennes contre les supporters locaux. Avant même le coup d’envoi, des tensions ont éclaté à l’extérieur du stade, où de nombreux spectateurs munis de leurs tickets ont été interdits d’entrer. La situation a déclenché des heurts avec les forces de sécurité, qui ont rapidement dégénéré en véritables affrontements, illustrant les craintes persistantes des autorités face à chaque rassemblement de masse depuis les événements du Hirak. Ce mouvement populaire, pourtant pacifique, qui a secoué le pays à partir de 2019, a été provoqué par un ras-le-bol général face à un système militaro-politique jugé corrompu et autoritaire et un appel à une gouvernance civile.

Les manifestations pacifiques, qui se déroulaient souvent le vendredi, ont été largement réprimées par une junte sur les nerfs, anxieuse d’éviter un retour aux mobilisations massives. Cette peur se ressent aujourd’hui dans des événements sportifs, où la passion pour le football est constamment muselée par des mesures de sécurité draconiennes.

La peur des rassemblements par le régime d’Alger a poussé à la mobilisation non seulement de la police et des forces anti-émeutes, mais également de la gendarmerie, un corps qui relève de l’armée.

Les images des violences survenues lors de la rencontre, notamment celles de supporters du MCA saccageant une partie des installations ou de jeunes tabassés de façon manifestement sadique par les forces de l’ordre, montrent à quel point la situation peut dégénérer dans un pays où le moindre rassemblement est synonyme de danger. Il faut toujours garder à l’esprit que l’Algérie, autoproclamée championne de la cause palestinienne, est le seul pays au monde où les manifestations propalestiniennes sont interdites.

Ce climat de violence n’est pas nouveau, mais il s’est intensifié ces dernières années. Les supporters, qui considèrent le football comme une soupape leur permettant de s’exprimer, se heurtent à des mesures de répression croissantes. Les autorités, craignant que les stades, seul lieu où les groupements sont encore autorisés, ne deviennent des points de rassemblement pour des revendications sociales, renforcent les contrôles, les interventions policières et adoptent une attitude outrageusement répressive.

Évidemment, ce tragique événement n’a pas été rapporté par le presse officielle algérienne, pourtant d’une extrême réactivité dès qu’il s’agit de nuire à l’image du Maroc. De la même manière, cette presse préfère ignorer les milliers de morts algériens en Méditerranée qui cherchent à rejoindre l’Espagne. Rien qu’en 2024, plusieurs dizaines de milliers de haraga fuient l’Algérie et prennent le chemin périlleux vers les côtes espagnoles. Nombre d’entre eux périssent en mer sans qu’une presse algérienne honteuse n’ait un mot à leur égard. Oui, cela fait désordre, dans un pays riche en pétrole et en gaz, de voir des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants préférer risquer de mourir en mer que de rester en Algérie.

Deux morts au Stade olympique du 5 juillet 1962
ree

Un morceau de tribune du stade du 5-juillet à Alger s’est effondré quelques minutes avant la fin d'un match. Les médias fustigent la vétusté des équipements en service dans le pays.

Deux supporters sont morts ce samedi lors du derby de la capitale algérienne qui a opposé l’USM Alger au MC Alger. C’est l’effondrement du gradin du stade olympique du 5 juillet 1962 qui a causé la mort des deux spectacteurs.

ree

Construit au début des années 70 et qui a subi plusieurs rénovations, ce stade avait accueilli la CAN 1990-. Il devait être à nouveau modernisé.

On en sait un peu plus: le drame a eu lieu dans la tribune n°13 durant la seconde mi-temps. Le directeur de l’Office du Complexe Olympique, Youcef Kara a confié qu’un trou d’1m70 a été provoqué par les supporters qui étaient en train de sauter….


ree

Le sol s’est littéralement dérobé sous les pieds des victimes, alors qu’elles empruntaient l’escalier n° 5 pour quitter la tribune et fêter la victoire. "La surcharge au niveau de cette partie du stade, et le nombre important de supporteurs a fini par provoquer cet incident", a précisé Youcef Kara, directeur du complexe olympique.

Selon le directeur du stade , « la surcharge au niveau de cette partie du stade et le nombre important de supporteurs a fini par provoquer cet incident. »

"C'est criminel"

"La vétusté de ces stades, combinée au laisser-aller des exécutifs communaux provoquera d’autres catastrophes à l’avenir. Des stades avec une seule porte d’entrée et de sortie par tribune, c’est criminel", accuse le journal "El Watan".

"Si l’on se réfère simplement au cahier des charges, établi par la FIFA, en matière d’homologation des stades, peu de stades algériens de Ligue 1 et 2 pourraient accueillir des matchs de football", poursuit le quotidien, affirmant en outre que, "l’idéal" serait de raser tous les stades vétustes pour les "remplacer par de nouveaux édifices conformes aux normes de sécurité préconisées par la FIFA".

Catastrophe de Furiani

La catastrophe de Furiani désigne l'effondrement d'une tribune sud du stade Armand-Cesari (situé à Furiani) qui s'est déroulé le 5 mai 1992 à Furiani lors de la demi-finale de la coupe de France de football 1991-1992 opposant le SC Bastia à l'Olympique de Marseille, causant la mort de 18 personnes et blessant 2 357 spectateurs.

Le 5 mai 1992, le coup d'envoi du match entre le Sporting et l'OM est prévu à 20 h 30. Dès 19 h, plusieurs responsables de la sécurité sont inquiets du comportement de la tribune reposant sur des cales en bois et des parpaings non scellés et qui commencent à bouger. Des employés de Sud-Tribunes s'affairent à revisser les boulons et écrous, en vain: la partie arrière de la tribune est construite à partir de tubulures métalliques de qualité inférieure formant une série de cadres non contreventés.

Jean-Pierre Paoli, le speaker du stade, est sommé par des représentants de la sécurité de calmer les supporters au micro. À 20 h 15, il invite les supporters de la tribune nord à «ne pas taper des pieds surtout sur les parties métalliques» mais il n'est pas écouté.

À 20 h 23, alors que les journalistes de TF1 prennent l'antenne pour la retransmission télévisée, la partie haute de la tribune nord s'effondre, un immense fracas de tempête résonnant dans tout le stade. Le seul enregistrement de la chute est une vidéo d'un supporter depuis la tribune effondrée. Les spectateurs qui étaient assis en haut font une chute de 15 mètres. Très vite, les spectateurs envahissent la pelouse afin de fuir la tribune. Certains en profitent pour passer devant les caméras de télévision afin de signifier à leur famille leur présence. Les secours se mettent en place, les deux unités du SAMU prévues pour le match prennent en charge les premiers blessés. Mais ils sont vite débordés.

À 21 h, l'ordre d'évacuation des spectateurs du stade est donné afin de faciliter le travail des secours. Un détachement de la CRS 14 de Bordeaux participe à l'évacuation des blessés et des autres spectateurs.

À 21 h 30, des hélicoptères de la sécurité civile se posent sur la pelouse du stade pour évacuer les blessés. Le plan rouge est déclenché à 22 h par le ministre de l'Intérieur Paul Quilès.

À 22 h, le premier bilan fait état d'un mort et de 50 blessés. Les secours rencontrent des difficultés à évacuer les blessés du fait de la faible accessibilité du stade: une seule route coincée entre une voie ferrée et la lagune. L'aéroport de Bastia Poretta est utilisé pour transporter des blessés sur le continent - notamment vers les hôpitaux de Nice et Marseille - car ceux de Corse sont saturés.

Le bilan total des victimes est de dix-huit morts et 2 357 blessés.

Parmi les 36 journalistes présents en haut de la tribune, Michel Vivarelli et Jean-Pierre Giudicelli, tous deux de France Bleu RCFM, Jean-Baptiste Dumas de RTL, et Michel Mottier de France Inter sont décédés. Ceux de France Inter, La Corse, Corse-Matin, RCFM et RCFI, Jacques Vendroux, Jean-Paul Capuri, Richard Graziani, Jean-Marc Raffaelli, Charles Monti, Toussaint Colombani, Paul Giorgi, Jo Cervoni, Lucien Marfisi, Francis Massiani, Arnaud Tzanck, Didier Grassi, Philippe Jame, Avy Assouly et Gilles Verdez sont brûlés à des degrés divers.

Commentaires


bottom of page