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«La situation sanitaire et la relance économique». Mr. Aziz Akhannouch- Chef du gouvernement, Mr. Ch

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«La situation sanitaire et la relance économique». Mr. Aziz Akhannouch- Chef du gouvernement, Mr. Chakib Alj- Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Zoom du 02 février 2022 By K Kaddouri ©®

NB/Je suis juste invitée «auditeur – MeM by CGEM» pour une visio-conférence, le 02 février 2022, portant sur la crise sanitaire. Mr Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement, Mr Chakib Alj, Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).

Etaient en accompagnement: Mme Nadia FETTAH ALAOUI, Ministre de l’Économie et des Finances, de M. Khalid AIT TALEB, Ministre de la Santé et de la Protection sociale, de M. Younes SEKKOURI, Ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences et de M. Ryad MEZZOUR, Ministre de l’Industrie et du Commerce.

Le débat porte sur la crise sanitaire et les réalités économiques, à l’aube de l’ouverture des frontières prévue le 07 février 22 et la gestion de la pandémie

Mr A. Achannouch, Chef du gouvernement, ainsi que les Ministre de la Santé, de l’Inclusion et de la petite entreprise, du Tourisme, les acteurs de la finances ont présenté un compte rendu de la situation sanitaire et économique du Maroc, avant l’ouverture des frontières prévue le 07 février 2022.

Devant les organisateurs de cette réunion via «zoom», le staff de la CGEM, Ministres et interlocuteurs du secteur privé font leur rapport avec un retour chiffré des conséquences de la pandémie et de la fermeture inévitable des frontières, conséquences sur l’économie marocaine où le secteur du tourisme, directement concerné par la réouverture présente visiblement un grand déficit économique, soit plus de 18MDH.

Les chiffres économiques énoncés par chacun des acteurs de l’économie marocaine, sont alarmants et font suite à la pandémie-crise- Covid.

Mr Akhannouch a insisté sur la vigilance accrue à l’ouverture, du 07 /02/22, afin que les protocoles sanitaires soient strictement observés à tous les niveaux, depuis l’entrée sur le territoire marocain, jusqu’aux précautions dans les structures hôtelières afin d’éviter les « scenarios catastrophes ». Il tient compte des réalités économiques tout en insistant qu’il faut prioriser l’aspect protocole sanitaire pour une relance durable.

Le compte rendu du secteur tourisme est un tableau alarmant. Ce secteur est, à priori, fortement sinistré, directement et ayant aussi généré les effets cascades sur les autres attenants sectoriels du tourisme. Les effets directs sont les emplois où il y a plus de 550 000 emplois directs qui ont été touché par la pandémie. (Constat chiffré lors de ce débat zoom)

Un faisceau optimiste est attendu avec l’ouverture des frontières qui auront un effet de relance sans aucun doute.

Les représentants de la sphère privée – CGEM- ont ainsi voulu répondre présents non seulement par la perception des urgences économiques de cette pandémie en confirmant au chef du gouvernement, Mr Akhannouch, qu’il pouvait compter sur leurs efforts mais aussi qu’ils le font dans le cadre des protocoles sanitaires strictes pour éviter tout retour au schéma d’alerte et aux clusters, principaux handicaps de l’entreprise, en général.

À cet effet, on souligne que la communication sur la crise de la Covid est souvent diffuse et incomprise .

La gestion de cette crise sanitaire, au travers d’une vaccination double, triple, voire quadruple ( !) est mal perçue par l’ensemble de la population, dont les salariés ,car l’information est souvent multiple et divergente. Ainsi il faut véhiculer un discours clair et unique afin d’envisager une vaccination générale et reprendre le combat des engagements du Maroc dans la planification du développement.

Chacun des ministres et des interlocuteurs a dressé un état des lieux, factuels, chiffrés qui laisse entendre le constat et les réalités suivantes :

  1. Mr Achannouch insiste sur la crise sanitaire et l’application stricte des règles sur la gestion de la crise en s’efforçant de prioriser les intérêts du Maroc, et l’ouverture des frontières nécessite une vigilance accrue car l’économie n’aura de relance effective et durable que si et seulement si nous laissons derrière nous la Covid. La généralisation de l’assurance maladie obligatoire (AMO) et les dispositifs sanitaires, tant dans la prévention, que la vaccination doivent être inscrits sur une meilleure communication, c’est à dire plus audible par tous les marocains.

  2. Le tourisme, fer de lance de cette réouverture des frontières, devra redoubler ses efforts en communication, dans l’approche Covid et les protocoles de mesures de précautions.

Il sera de toute évidence, le baromètre des «pénétrations économiques et humaines» au travers du tourisme. On se doit d’être confiant et positif dans le secteur touché de plein fouet par la crise sanitaire, et les objectifs de plan Azur et autre planification, dans le cadre du secteur, auront les effets générateurs d’économie par approche transversale, où les enjeux sociaux, économie durable et économie participative cadrent toujours avec les préoccupations des enjeux économique du Maroc.

  1. Les mesures accrues de soutien aux secteurs privé, et autres « mesures -incitations financières » à la microentreprise, Intilaka, Awrach… ont permis une bouffée d’oxygène mais reste cependant encore insuffisant et disparate, voir asymétrique si nous tenons compte de l’ampleur de la crise et ses conséquences sur l’économie.

  2. La finance et l’affectation dépôt/ crédit est aussi un baromètre de l’économie, soit un chiffre en hausse de plus de 1000 mdhs, qui a pu se faire grâce à la hausse des dépôts, + de 6% en tenant compte du rôle non négligeable de la diaspora (+3%). Néanmoins, les nouveaux crédits en hausse durant cette crise où les aides et les facilités d’octroi ont été grandement encouragées ont aussi redimensionné la balance du secteur de la finance

  3. Les aides et la perception des aides est vraisemblablement perçue différemment car il y a certainement aussi une préoccupation de la communication et de l’information relative à ces aides.

Pour conclusion, je reprendrai simplement cette phrase, qui,  selon moi,  fait office de baromètre pour positiver le constat de l’économie : «Quand le bâtiment va tout va» (et non pas quand l’automobile va, tout va, comme il a été évoqué lors de ce débat).

La réouverture des frontières permettra de rééquilibrer et de réajuster les curseurs de notre économie car la crise sanitaire induit une remise en question de nos constructions économiques. By Karima Kaddouri©®


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