top of page
WhatsApp-Image-2022-05-24-at-6.13.58-PM.png

L'art du feutre, patrimoine culturel du Maroc... Ce métier ancestral en voie d’extinction

gherrrabi

Le tissage fait son apparition au Maroc aux environs de 1500 avant J.C., il fait partie désormais du fleuron de l’artisanat marocain. Le textile regroupe de nombreux métiers liés aux métiers de la broderie, du tissage et brocart, de la tapisserie, de la couture traditionnelle ou du feutrage. Certaines villes se sont distinguées par la confection textile comme Fès, Rabat, Salé ou Tétouan.

Avec des racines qui remontent à plusieurs siècles, le métier du feutre de laine un artisanat traditionnel qui incarne l'ancien patrimoine culturel du Maroc.

Mohammed Belkhou, travaille le feutre de laine depuis 45 ans. Mais son métier est menacé d’extinction.. Et pour cause, il semble ne pas intéresser la nouvelle génération. Mais pas que, les matières premières de haute qualité se raréfient.

"Lorsque nous allons au marché, nous ne trouvons pas de laine en grande quantité. Cela est dû au fait que les vendeurs de laine ont aussi disparu, faute de demande, et c'est ce dont nous souffrons aussi, en plus du fait que la plupart des artisans sont morts et que les jeunes ne s'y intéressent pas parce que c'est fatigant", raconte l'artisan.

Face à ces difficultés, des efforts sont déployés pour préserver l'artisanat du feutre de laine pour les générations futures. Le ministère marocain du tourisme, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire a adopté un programme de formation destiné aux jeunes.

"Nous avons fait venir un artisan et nous avons documenté le processus de production du début jusqu'au produit final. Nous avons également organisé des programmes de formation, selon de nouvelles normes. Ensuite, nous avons essayé d'impliquer différents acteurs des secteurs public et privé afin de développer ces métiers et de leur trouver une nouvelle fonction", explique Hicham Berdouzi, Directeur régional du secteur de l'artisanat, Ministère du tourisme, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire.

Alors que la clientèle se fait rare, les artisans tentent d’innover. Ils puisent dans leur ingéniosité pour proposer de nouveaux articles. Le prix des articles en feutre de laine varie entre 5 et 649 USD.

"La demande ayant diminué, nous avons pensé à la développer. Nous fabriquons maintenant des sacs, des chapeaux, des colliers et des bracelets, et c'est ce que les touristes préfèrent'', regrette Mohammed Belkhou, artisan en feutre de laine.

Pourtant le travaille fascine les touristes à l'image de Jane. "C'est la première fois que je viens et je n'ai jamais vu un tel artisanat. Ils fabriquent des chapeaux, des sacs et des tas de choses différentes. C'est vraiment inhabituel et c'est un très bon artisanat, qui prend beaucoup de temps", explique la britannique.

Le ministère espère protéger l'artisanat du feutre, non seulement pour préserver le patrimoine culturel, mais aussi pour soutenir l'économie locale.

Le feutrage (Lbada)

Caftan, jabador, takchita, djellabas, gandouras, sarouals, les créations sont multiples et rivalisent en beauté. Paillettes, couleurs chatoyantes, formes originales et matières précieuses, détails et finitions, la couture marocaine n’en finit pas d’éblouir ! Des touches de modernité sur fond typiquement artisanal, les créations se déclinent avec une harmonie et une beauté qui n’a rien à envier à la haute couture internationale.

Au Maroc, le travail du feutre est très ancien. Il est très prisé pour la confection de couvrechefs, tels les fez rouges, les tapis de prière et, par extension, pour de simples tapis et les tapis de selle pour les cavaliers. Avant d’arriver chez l’artisan feutrier, la laine du mouton est lavée à plusieurs reprises avant d’être cardée entre deux peignes pourvus de petits clous, les «korechale», un travail dévolu aux femmes.

La laine passe ensuite à la teinture. Le maâlem n’utilisera que 3 éléments de l’eau, du savoir et tout son savoir-faire pour la conception. Maitrisant parfaitement ces gestes, mille fois répétés, le feutre reste malléable. L’eau et le savon suffisent à en unir les fibres. La laine sera étirée puis séchée. Pour les chapeaux, elle est mise en forme autour d’un bol. Pour fabriquer les sacs, l’artisan utilise un gabarit en bois

42 vues0 commentaire

Comentarios


Inscrivez vous à notre newsletter

Merci pour votre envoi !

  • Facebook
  • Twitter
  • YouTube

Mentions légales

Politique en matière de cookies

Politique de confidentialité

Conditions d'utilisation

© 2022 par lafrique adulte. Créé par GOWEEB.MA

bottom of page