Revoilà les incendies en Kabylie: De nouveau, la mafia militaro-politico-financière algérienne est pointés du doigt [Vidéo]
A Akfadou à Vgayet et à Thala Guilef et Boughni à Tizi Ouzou, des milliers d’arbres sont déjà dévorés par des flammes ravageuses. De nouveau, la mafia militaro-politico-financière algérienne est pointés du doigt….
Pourquoi en Algérie les incendies ne se déclenchent qu’en Kabylie et de manière un peu prématurée cette année?
Pourquoi depuis des décennies aucun pyromane n’a été arrêté ?
Au moins un. La raison est claire, c’est la mafia militaro-politico-financière algérienne qui est derrière ces incendies et c’est elle qui veut massacrer la Kabylie.
Au moment où les Kabyles se mobilisent pour protéger la nature, avec une prise de conscience collective grandissante et agissante, le régime algérien maintien toujours sa politique de la terre brûlée en Kabylie. L’été s’annonce très chaud en Kabylie cette année encore. L’année passée des dizaines de milliers d’oliviers étaient partis en fumée et cette année encore une autre catastrophe similaire s’annonce malheureusement d’ores et déjà.
Que faire devant cette situation ?
Qui sauvera les forêts kabyles.
Une vidéo, qui prouve que ces incendies sont volontaires:
Naïma Salhi: incitation à la haine et appels au meurtre contre des citoyens kabyles
La présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) et députée Naïma Salhi en toute impunité charge sa haine et son racisme et appelle à exterminer les Kabyles. Encore une dérive grave de la députée de Boumerdès, Naïma Salhi, qui, dans une vidéo postée sur son compte Facebook le lendemain des funérailles du général-major Ahmed Gaïd Salah, appelle carrément cette fois-ci à exterminer les Kabyles, dressant les Algériens entre eux.
« Mon propos est adressé aux traîtres et aux chardima (racailles). Vous allez me le payer ! Vous allez payer cher pour chaque larme que j’ai versée pour Gaïd Salah et pour toute la tristesse que j’ai. Si avant je vous combattu à un certain degré, aujourd’hui je vais vous combattre à un degré double. Surtout que vous êtes sortis festoyer après sa mort (de Gaïd Salah, ndlr), espèce de juifs », dit Naïma Salhi.
En effet, Naïma Salhi tente par là de légitimer son appel à exterminer les kabyles, en donnant du crédit à la rumeur raciste selon laquelle ils auraient organisé des fêtes en apprenant le décès du chef de l’état-major de l’ANP, le général major Ahmed Gaïd Salah. La présidente du PEP Naïma Salhi prouve qu’elle est derrière cette campagne haineuse et raciste pourtant démentie et battue en brèche sur les réseaux sociaux.
« Les Kabyles sont des juifs de la pire espèce »
Peu importe la vérité pour Naïma Salhi qui qualifie les kabyles de juifs de la pire espèce : « Votre chef Ferhat Mehenni a dit « Nous ne sommes pas des Algériens, nous sommes des juifs, nous sommes des kabyles » et il a raison cet homme. Lui au moins il n’est pas hypocrite. »
Et de rebondir encore sur cette campagne anti-kabylie menée sur les réseaux sociaux par des cercles malveillants : « Ce que vous avez fait avec l’enterrement de Gaïd Salah prouve que vous êtes des juifs ! Nous ne pouvons pas nous entendre avec vous ! Nous avons beau vous faire des concessions, beau vous expliquer, mais non, vous êtes des juifs et de la pire espèce ! »
Pour Naïma Salhi, juif et kabyle sont des synonymes. Elle passe allègrement de « juif » à « kabyle » et de « kabyle » à « juif » dans son discours de haine qu’elle agrémente de temps en temps d’une pincée de « chien » par-ci et d’un soupçon de « zouave » par-là !
Enchaînant les insultes, Naïma Salhi ira jusqu’à remettre en cause le passé révolutionnaire du commandant Lakhdar Bouregaa qu’elle accusera d’intelligence avec l’ennemi : « Vous n’avez pas honte ! Des chiens et vous resterez des chiens ! Vous osez comparez Bouregaa à Gaïd Salah ! Bouregaa qui est allé jusqu’à comploter avec les pays étrangers contre l’Etat algérien. » Des accusations graves qui vont lui valoir un dépôt de plainte.
« Ils sont combien les zouaves ? 2 millions ? 3 millions »
Faisant abstraction du caractère foncièrement national et patriotique du hirak et dans une tentative maladroite de le cantonner à une seule région, Naïma Salhi oppose la Kabylie au reste de l’Algérie et verse dans une arithmétique raciste aux relents macabres !
« Ils sont combien ses zouaves ? 2 millions ? Allez, disons 3 millions ! Nous nous sommes 40 millions et nous avons avec nous une force divine que nous adorons et nous aimons ! Et je dis aux femmes et aux hommes de ce pays, si vous êtes vraiment des hommes, il ne faut pas laisser passer cette affaire cette fois-ci », déclare encore Naïma Salhi qui termine sa vidéo haineuse par un chapelet d’insultes.
Il faut rappeler que toutes les plaintes déposées contre Naïma Salhi et ses propos racistes n’ont pas abouties.
Comment peut-elle agir ainsi impunément ?
C’est à se douter sérieusement qui est derrière cette femme qui roule consciemment ou non pour les officines étrangères qui veulent allumer le feu de la guerre civile en Algérie.
Qui sont ses complices au niveau de la justice et des services de sécurité ?
Des investigations dans ces directions permettront de lever le voile sur le complot contre l’Algérie.
Le vrai complot bien évidemment.
La Kabylie n’a pas voté
Une manifestation s’est déroulée dimanche 10/Mai/2020 malgré la pandémie de Covid-19 près de Tizi-Ouzou, en Kabylie (nord-est de l’Algérie), pour dénoncer la convocation par la police de jeunes activistes du mouvement de contestation populaire Hirak (littéralement : « Mouvement »), selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
Ce rassemblement antirégime est le premier de cette ampleur à avoir lieu et à être relayé depuis la suspension du Hirak, qui a ébranlé le pays pendant plus d’un an. Toute forme de rassemblement est en effet interdite depuis mi-mars en raison de la crise sanitaire, qu’elle soit politique, religieuse, culturelle ou sportive, épidémie oblige.
Urgent🇩🇿 عاجل 10/05: Tizi Ghennif تيزي غنيف Des milliers de citoyens se sont manifestés ce matin, pour dénoncer les convocations et intimidations et incarcérations des braves du Hirak populaire: Les citoyens refusent les manœuvres diabolique du pouvoir mafieux. pic.twitter.com/CJrzcPnaYI — Said Touati (@epsilonov71) May 10, 2020
Le « Printemps kabyle » de 1980, qui n’était rien d’autre qu’une revendication de la reconnaissance officielle de la culture berbère, puis de la démocratie en Algérie, a été immédiatement discrédité par l’armée à travers les médias officiels. Traités de « séparatistes », les militants kabyles sont accusés d’ »hérésies » pour avoir prétendument brûlé le drapeau algérien, craché sur le Coran et fait allégeance à la France. Rien que ça !
Pourtant, depuis cette date, les mouvements contestataires kabyles, d’obédience politico-identitaire, n’ont cessé de foisonner. Ils vont des plus radicaux, comme le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie de Ferhat Mehenni, qui revendique l’indépendance totale de la Kabylie, aux plus modérés qui exigent la constitutionnalisation de l’identité et de la culture amazighes, en passant par ceux qui prônent l’autonomie de la région kabyle au sein d’une « seule nation ».
Après cette première décennie de l’effervescence kabyle, émaillée par la révolte de la jeunesse algérienne en 1988 (mâtée dans le sang avec quelques 500 morts), l’armée va connaître un « répit » sur ce front socio-identitaire, pour se consacrer à ce qui sera le très meurtrier génocide (de 1992 à 2001).
Hirak
Toute une armée d’internautes (Doubab) aux ordres est mobilisée, dont le seul objectif et de noyer les réseaux sociaux de messages humiliants à l’égard de la communauté kabyle, traitée de «zouaves» (les tirailleurs algériens), brandissant une «fourchette» (le drapeau amazigh). D’ailleurs, le chef de file de ces généraux, Wassini Bouazza, ex-puissant chef du renseignement intérieur algérien, avait ordonné d’arrêter tout Algérien qui brandirait un drapeau amazigh, tout en lançant une cabale contre des personnalités kabyles, qu’elles appartiennent au milieu politique, des affaires ou même à l’armée.
Ce racisme anticonstitutionnel, assumé comme mode opératoire par l’armée algérienne, ne date pas d’aujourd’hui. Depuis le premier mouvement de contestation, identitaire, parti de la Kabylie (en mars-juin 1980), et qui a sérieusement ébranlé le régime militaire, celui-ci n’a eu de cesse, depuis, que de jouer sur cette « fibre » ethniciste pour tenter de diviser les Algériens entre Kabyles et Arabes, et les dresser les uns contre les autres, afin de mieux asseoir son pouvoir.
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