L’Afrique est sans doute le continent le mieux doté en richesses naturelles. D’une superficie d’environ 30,3 million de kilomètres carrés, si l’on intègre les espaces insulaires, le continent couvre environ six pour cent de la surface du globe et un cinquième des terres émergées. Elle compte aujourd’hui environ 1,2 milliards de personnes, soit 17% de la population mondiale, inégalement réparties sur 55 états. Dans l’ensemble, elle a une densité de population inférieure à la moyenne mondiale, avec environ 35 personnes par km carré contre 47% globalement. Cette moyenne est 4 fois moins élevée que celle de l’Union Européenne, par exemple. Toutefois, la croissance démographique moyenne y est très forte, et selon les projections démographiques, la population africaine devrait doubler d’ici 2050.
La richesse de l’Afrique se trouve dans son sol. En effet, le continent compte 24 pour cent des terres arables mondiales, alors qu’elle ne génère que 9% de la production agricole. La distribution de terre fertile est toutefois inégalement répartie, avec de grandes zones désertiques dans le bassin sahélien et des zones humides et très fertiles autour des bassins hydriques et le long des grands fleuves. Alors que certains n’arrivent pas à exploiter toutes leurs terres, d’autres peinent à cultiver des denrées de base, résultant ainsi à des épisodes de famine extrême que l’on a pu connaître au cours des décennies précédentes.
Bien que les terres n’aient pas encore déployer tout le potentiel, c’est probablement le sous-sol africain qui regorge de plus de richesses. L’Afrique possède à elle seule plus de 60 types de minerais différents, totalisant ainsi un tiers des réserves minérales mondiales, tous minerais confondus. A titre d’exemple, elle est dotée de 90% des réserves de platinoïdes ; 80% de coltan ; 60% de cobalt ; 70% du tantale, 46% des réserves de diamant ; 40% des réserves aurifères et 10% des réserves pétrolières.
Enfin, n’oublions pas que le continent Africain regorge de sources énergétiques très variées, réparties dans des zones distinctes: abondance d’énergies fossiles (gaz en Afrique du nord, pétrole dans le Golfe de Guinée et charbon en Afrique australe), bassins hydrauliques en Afrique centrale, gisement uranium; rayonnement solaire dans les pays sahéliens; et capacités géothermiques en Afrique de l’est. Le paradoxe toutefois est que bien que le continent soit une puissance énergétique du fait de ses ressources, elle n’est qu’un nain électrique en terme de consommation. La population africaine équivaut à environ 17% de la population mondiale, mais ne consomme que 4% de l’énergie produite. Toutefois, pour combler ce déficit et pourvoir aux besoins croissants d’une population en augmentation, sa demande devrait augmenter d’environ 75% dans les vingt prochaines années. Une aubaine qui pourrait bien contribuer à débloquer le potentiel de croissance industriel.
Les ressources naturelles de l’Afrique: objets de toutes les convoitises
A cause de ses richesses minières, l’Afrique a été longtemps spoliée par les puissances étrangères. Terrain de jeu des puissances coloniales jusqu’au milieu du 20ème siècle, l’Afrique est aujourd’hui plus que jamais au cœur d’âpres batailles de contrôle et d’influence, entre puissances traditionnelles qui y perdent pieds et pays émergentes qui ambitionnent un rapprochement. Cette guerre de stratégie est un enjeu majeur des relations entre l’Afrique et puissances internationales.
"Il est temps que les richesses de l’Afrique profitent à l’Afrique." SM le Roi Mohammed VI
"Il est temps que les richesses de l’Afrique profitent à l’Afrique. Nous devons œuvrer afin que notre terre, après avoir subi des décennies de pillages, entre dans une ère de prospérité.
Certes le colonialisme n’est pas la seule cause des problèmes de l’Afrique. Toutefois, ses effets néfastes perdurent.
Pendant longtemps, nous avons tourné notre regard ailleurs, pour prendre une décision, un engagement.
N’est-il pas l’heure de faire cesser ce tropisme ? N’est-il pas l’heure de nous tourner vers notre continent ? De considérer ses richesses culturelles, son potentiel humain ?
L’Afrique peut être fière de ses ressources, de son patrimoine culturel, de ses valeurs spirituelles et l’avenir doit porter haut et fort cette fierté naturelle !
L’Afrique peut et doit valider elle-même ses processus électoraux, et cautionner ainsi le choix libre de ses citoyens.
Elle dispose des outils de régulation et des institutions judiciaires, telles que les Conseils constitutionnels et les Cours Suprêmes, à même de trancher les contentieux et les recours électoraux.
Ces organismes pourraient, le cas échéant, être renforcés. Mais ils existent ! Ils sont mis en œuvre ! Sinon à quoi servent-ils ?
L’Afrique est aujourd’hui dirigée par une nouvelle génération de Leaders décomplexés. Ils œuvrent en faveur de la stabilité, de l’ouverture politique, du développement économique et du progrès social de leurs populations.
Ils agissent avec détermination, fermeté et conviction, sans se soucier d’être « notés » ou évalués par l’occident.
Depuis plusieurs années, le taux de croissance de certains pays du Nord ne dépasse pas celui de certains pays africains ; la faillite de leurs sondages révèle combien ils ont perdu toute capacité de comprendre les aspirations de leurs peuples !
Et pourtant, ces pays à la situation sociale et économique défaillante, au leadership faiblissant s’arrogent le droit de nous dicter leur modèle de croissance !
Je le répète ! La notion de tiers-mondisme me paraît dépassée !
Ces agissements relèvent plutôt de l’opportunisme économique : la considération et la bienveillance accordées à un pays ne doivent plus dépendre de ses ressources naturelles et du profit qu’on en espère !" Extrait du Discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI devant le 28ème sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba.
Les gardiens de la République: Un virus parmi nous... L’ennemi de l’Afrique, c’est l’Africain lui-même
Une des manifestations flagrantes de ces réflexes hérités du passé se traduit par le sentiment éprouvé par de nombreux Africains, qu‘une carrière politique ne peut se faire en Afrique qu‘à travers le destin que l‘ancien colonisateur veut bien façonner à l‘homme qu‘elle a choisi pour l‘incarner (du moins dans les anciennes colonies françaises). D‘où la tentation fréquente chez ceux des Africains francophones nourrissant des ambitions politiques d‘aller chercher des appuis auprès des autorités françaises, avant même d‘avoir élaboré un programme politique, avant même d‘avoir une idée des choses à mettre en place si le destin les portait au pouvoir. Cette tendance aux rapports infantilisants entre la France et l‘Afrique francophone doit cesser. La classe politique et les milieux économiques en France ont aujourd‘hui conscience que la France n‘a sans doute plus les moyens de maintenir une telle dépendance.
Ils prennent également de plus en plus conscience que cette dépendance est dangereuse à long terme pour les intérêts de la France. Le moment est sans doute venu pour les Africains, de se défaire de certains liens incestueux et stériles liant l‘Afrique et l‘ancien colonisateur, afin de reconstruire une alliance basée sur des rapports équilibrés et profitables aux peuples des deux parties. L‘Afrique seul a le pouvoir de faire ce pas décisif de l‘indignation vers la reconstruction, de la consommation frénétique et passive de tout ce qui est importé de l‘extérieur vers la production, la consommation, l‘exportation de biens culturels et économiques de l‘Afrique vers le reste du monde.
L’état malheureux de l’Afrique aujourd’hui est exactement celui que quelques Africains eux-mêmes ont voulu. Le jour où les Africains voudront une Afrique bien meilleure que celle que nous avons aujourd’hui, ils l’auront.
L’ennemi de l’Afrique c’est l’Africain lui-même.
L’Occident quant à lui ne fait qu’en profiter.
"Je méditais sur cela et j’égrenais quelques larmes. L’Afrique, un continent supposé berceau de l’humanité et pourtant aujourd’hui ce n’est qu’une terre abandonnée.
Dans la vie, il semble que les ennemis sont plus nombreux que les amis. La différence c’est que les amis apparaissent au grand jour, tandis que les ennemis, un ou deux seulement peuvent se manifester. Mais attention : un seul ennemi qui se manifeste peut être la partie visible de l’iceberg, des millions d’autres agissent dans l’ombre. L’Afrique a ainsi des ennemis diurnes et nocturnes; et parmi eux, ses propres fils.
Là où les Occidentaux s’unissent et font bloc, les Africains sont toujours divisés. C’est comme si en Afrique tout est fait pour nous diviser. La gestion, les élections, l’argent, les frontières… tout nous divise." Jean-Hubert BONDO.
Souvent nous accusons l’Occident à tort, alors que c’est nous sommes à l’origine de nos maux. Nous avons détruit nos pays, et nous bradons les nombreuses richesses de notre continent. L’Occident quant à lui ne fait qu’en profiter.Par exemple:
Quand nos dirigeants détournent les deniers publics jusqu’à vider les caisses de l’État, est-ce sur ordre des Occidentaux ?
Le jeu machiavélique de l’Algérie en Afrique
Le jeu machiavélique de l’Algérie en Mauritanie
Mokhtar Ould Daddah , ex Président de la République islamique de Mauritanie, nous sommes victimes d'une agression de la part de l'Algérie
Après avoir dirigé le conseil depuis 1957, Moktar Ould Daddah devient président de la République islamique de Mauritanie lorsqu’elle obtient son indépendance de la France, le 28 novembre 1960. Les pouvoirs sont concentrés entre ses mains et celles du Parti du peuple mauritanien, seule formation reconnue par la Constitution de 1964. Ould Daddah est réélu sans opposition en 1966, 1971 et 1976.
« Nous sommes victimes d'une agression de la part de l'Algérie qui au lieu de nous agresser par ses forces armées régulières, nous agresse par l'intermédiaire de mercenaires qu'elle recrute et qu'elle arme. » Mokhtar Ould Daddah
l’Algérie, déclare la guerre à la Mauritanie. Elle y mène des opérations commandos et arme les milices du polisario.
Après quatre ans de combats, Nouakchott, très affaiblie économiquement, avait fini par se retirer du conflit et du territoire sur décision de la junte ayant renversé en 1978 le premier président mauritanien, Mokhtar Ould Daddah, fidèle allié du Maroc.
Le jeu machiavélique de l’Algérie en Libye
Mal élu et décrié, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a déclaré que son pays était prêt à « intervenir d’une manière ou d’une autre » en Libye.
L’Algérie était prête à «intervenir» en Libye….
Le « président » algérien Abdelmadjid Tebboune a affirmé mardi 8 juin que son pays était prêt à «intervenir d’une manière ou une autre» en Libye voisine pour stopper l’avancée des forces du maréchal Khalifa Haftar, lors de leur offensive lancée sur la capitale Tripoli en 2019-2020. Interrogé lors d’un entretien avec la chaîne qatarie Al-Jazeera, diffusé mardi soir, le président algérien a dit avoir songé à une intervention en Libye car «Tripoli est une ligne rouge». «Nous n’acceptons pas que la capitale d’un pays maghrébin et africain soit occupée par des mercenaires. Nous allions intervenir», a assuré Abdelmadjid Tebboune.
À la question de savoir s’il s’agissait d’une intervention «militaire», Abdelmadjid Tebboune a répondu que l’Algérie serait intervenue d’une «manière ou d’une autre: nous n’allions pas rester les mains croisées». «Quand nous avons dit »c’est une ligne rouge », le message est parvenu et Tripoli n’a pas été occupée», a-t-il ajouté à propos de l’offensive des forces de l’homme fort de l’Est libyen pour s’emparer de la capitale Tripoli, siège du gouvernement reconnu par l’ONU.
Le « président » Tebboune confirme ainsi le changement de doctrine de défense de l’Algérie. La réforme constitutionnelle, voulue par le « chef de l’État » et adoptée par « référendum » le 1er novembre 2020, ouvre en effet la voie à un possible déploiement de l’armée algérienne à l’étranger. Jusque-là, l’Algérie écartait toute intervention militaire hors de ses frontières au nom de l’anti-impérialisme. Mais elle autorise désormais son armée à prendre part à des opérations de maintien de la paix «dans le cadre du respect des principes et des objectifs des Nations unies, de l’Union africaine et de la Ligue arabe».
«Actes d’agressions» de l’Algérie vis-à-vis de la Libye
En Juin 2021, des unités des forces armées libyenne ont effectué des patrouilles de ratissage à la frontière algéro-libyenne. Des mouvements étranges et suspects ont été observés dans la région de Wadi Takhrhkouri, à l’entrée de Tadrart Acacus, et après enquête et surveillance les militaires libyens ont procédé procédé à l’arrestation des intrus, après avoir vérifiés leurs identités, il s’est avéré que les personnes arrêtés sont de nationalité algérienne.
La nouvelle mouture de la Constitution donne le droit au « président -chef suprême des forces armées et ministre de la Défense » – d’engager des troupes, avec l’aval des deux tiers du Parlement. Dans un récent entretien publié par l’hebdomadaire français Le Point, Abdelmadjid Tebboune avait déjà évoqué, à propos du Mali, la possibilité d’un engagement militaire de l’Algérie à l’extérieur car «la Constitution algérienne autorise désormais ce type d’intervention». Selon des analystes, Alger, soucieux des risques d’instabilité à ses frontières, entend ainsi peser davantage sur la scène régionale, en Libye et au Sahel.
الأسابيع الماضية قامت وحدات من القوات المسلحة بدوريات تمشيط على الحدود الجزائرية الليبية وفي لحظات تم رصد تحركات غريبة في منطقة تخرخوري مدخل جبال اكاكوس وبعد التحري والرصد وإلقاء القبض عليهم ثبتت انهم ذو جنسية جزائرية بعد التعرف على أوراق ثبوتيتهم ووجد بحوزتهم مستندات #يتبع 1 pic.twitter.com/LlEsHvePdd
— هاني المحجوب (@HaAbozguia) June 19, 2021
Peser davantage sur la scène régionale
« Rien ne saurait être décidé concernant la Libye sans l’Algérie… » menaçait le « Président » contesté par le peuple algérien Abdelmadjid Tebboune.
Ramtane Lamamra, s’est vu opposer un niet catégorique de la part des Américains.
A peine deux semaines après que les Etats-Unis d’Amérique ont défié Alger en bloquant, humiliation suprême, la participation algérienne par Conseil de sécurité interposé, au règlement de la crise libyenne, laquelle crise touche de près la sécurité algérienne. A l’occasion d’une réunion à huis clos sur la Libye, une responsable de l’ONU a annoncé au Conseil de sécurité qu’Antonio Guterres avait lancé des recherches pour trouver quelqu’un d’autre, a indiqué une autre source. Le secrétariat « travaille d’arrache-pied pour faire une proposition », a dit cette source sous couvert d’anonymat. Aucun commentaire n’a pu être obtenu auprès de la mission américaine auprès de l’ONU sur les raisons ayant motivé son opposition à l’ex-ministre algérien Ramtane Lamamra.
Ramtane Lamamra, ce mégaphone d’un régime algérien
Lamamra , un marocophobe impénitent, avait vu d’un mauvais œil que le Maroc, bien que non frontalier avec la Libye, ait été le premier pays à jouer un rôle diplomatique déterminant en vue de mettre fin à la guerre civile dans ce pays. En effet, dès 2015, et après plusieurs mois de tractations et de négociations sous l’égide de l’ONU, les différentes factions libyennes sont parvenues à signer, à Skhirat, un accord historique qui préconise la formation d’un gouvernement d’union nationale et le partage du pouvoir, en plus d’être unanimement salué par la communauté internationale.
Après Ramtane Lamamra, Sabri Boukadoum «Persona non grata»
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a proposé au Conseil de sécurité que l’ex-ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum devienne le nouvel émissaire de l’Organisation pour la Libye mais les Emirats arabes unis ont bloqué sa nomination, selon des diplomates.
Lors d’une réunion lundi du Conseil de sécurité consacrée à la situation libyenne, certains pays comme le Ghana ou la France ont une nouvelle fois réclamé que le poste, vacant depuis novembre, soit pourvu «dès que possible».
Depuis l’automne, le renouvellement de la mission politique de l’ONU [Mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul)] n’a pu s’effectuer que pour des périodes courtes de quelques mois, notamment en raison de l’impossibilité du Conseil à se mettre d’accord sur un nouvel émissaire. Le mandat de la Manul expire le 31 juillet.
La mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL ou est une mission de soutien politique des Nations unies en Libye faisant suite à la guerre civile libyenne de 2011. La MANUL n'est pas une mission militaire mais politique menée sous la direction du Département des affaires politiques des Nations unies. Le siège de la mission se trouve à Tunis (Tunisie).
La semaine dernière, le chef de l’ONU, après plusieurs tentatives vaines, a proposé aux 15 membres du Conseil le nom de M. Boukadoum. «Seuls les Emirats arabes unis ont refusé», a indiqué à l’AFP un diplomate ayant requis l’anonymat. Au Conseil de sécurité, les Emirats, un membre non permanent, représentent le monde arabe.
Deuxième rejet
C’est le deuxième rejet en moins de deux ans de la nomination d’un Algérien au poste d’émissaire de l’ONU pour la Libye. Après le mémorable veto opposé par les États-Unis d’Amérique en avril 2020 à la nomination de Ramtane Lamamra, c’est au tour des Émirats Arabes Unis de sortir le carton rouge contre Sabri Boukadoum, ex-ministre algérien de «l’Ingérence »!
L’État des Émirats Arabes Unis, qui a entamé en janvier dernier un mandat de deux ans en tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU, a expliqué cette décision par «l’opposition des pays arabes et des parties libyennes» à la nomination de l’ex-responsable algérien.
Selon plusieurs autres diplomates, les Emirats ont expliqué que «des pays arabes et des parties libyennes avaient fait part de leur opposition» à la nomination de l’ex-responsable algérien. Ces sources n’ont pas identifié les pays et parties en question.
Il y a une «préoccupation régionale» à l’égard de la nomination de Sabri Boukadoum, a indiqué l’un de ces diplomates, en soulignant que le choix d’un ressortissant d’un pays frontalier de la Libye pose problème. Son travail serait « impossible », a ajouté cette source, en expliquant la position émiratie.
En barrant la route à l’Algérie dans le dossier libyen, ….Que compte faire l’Algérie?
Lors d’une conférence de presse accordée aux médias nationaux et diffusée vendredi 1er mai par la télévision et la radio d’État l’ENTV » , le « président » algérien Abdelmadjid Tebboune a déclaré : «Nous étions sur le point de trouver une solution à la crise en Libye mais on nous a pas laissé faire car pour certains si l’Algérie parvenait à régler la crise libyenne cela constituerait une victoire diplomatique pour ce pays ».
Ce mot "certains" , il va falloir qu’Alger l’explicite un jour ou l’autre. Car se contenter d’en dénoncer les «alliés » des Etats-Unis que sont les Émiratis, les Saoudiens ou encore les Turcs, ne suffirait guère à écarter le péril qui guette à la porte de la (« grande-petite » Algérie). Aussi le « président » Abdelmadjid Tebboune a tenu à rappeler que l’Algérie ne soutenait «aucune partie en Libye« , ce qui signifie qu’elle revoie dos à dos Américains et Russes tout comme Français et Golfiens et que sa seule motivation était de "soutenir le peuple libyen" . Mais la partie du discours la plus significatif et la plus guerrière disons est celle-ci : "Rien ne saurait être décidé concernant la Libye sans l’Algérie. Les solutions existent et je les ai exposées aux envoyés spéciaux des présidents qui ont fait le déplacement à Alger ". Et Tebboun d’ajouter : "si le feu n’est pas éteint, il ravagera toute la Libye, les pays voisins et non voisins ". Déplorant, par la même, « les graves dérives » en cours dans ce pays, notamment en ce mois sacré.
« Qu’on laisse les Libyens régler leur problème et nous sommes disposés à les aider… C’est vrai que notre doctrine est que notre Armée ne sort pas au-delà des frontières mais techniquement, nous pouvons apporter aide et assistance, notamment en matière d’organisation », a-t-il proposé.
Cette mise en garde, des Américains et leurs alliés ont tout intérêt à en tenir compte. Car «l’Algérie a bien des moyens pour se faire entendre ». Il y a quelques temps, une délégation algérienne offrait à coopérer avec la Syrie contre le trafic de terroristes pro -turcs vers la Libye. C’est une perspective qui pourrait s’élargir. …
Le jeu machiavélique de l’Algérie au Mali
Comment peut-on vendre une partie d’un pays souverain à un autre pays ? Difficile d’y croire ! Mais lorsque cela a été publiquement affirmé et par un ancien ministre de surcroît, cela donne vraiment matière à réflexion. En tout cas, l’ex-ministre Seydou Traoré l’a affirmé au cours des échanges sur la problématique de sortie de crise organisée par le COREN dans la salle de réunion du Haut conseil des collectivités.
Avec cette déclaration, on comprend aisément pourquoi l’Algérie n’a jamais voulu être au premier plan dans la crise malienne de peur de voir ses intérêts (fictifs) au Mali lui échapper. Au cours de son exposé, le ministre n’est pas passé par quatre chemins pour affirmer haut et fort qu’une partie de la région de Kidal a été vendue à l’Algérie et que cette partie regorge de ressources naturelles telles que le gaz et le pétrole. «Oui, je faisais partie de ce gouvernement et j’assume mes propos…», ajoute l’ancien ministre Seydou Traoré sans frémir. Mais de quoi s’agit-il en fait ?
Les patrons algériens se frottent les mains
Si la crise malienne prenait une autre tournure, l’Algérie allait simplement crier sur tous les toits que le Mali lui doit de l’argent, à défaut de dire qu’il a déboursé une faramineuse somme pour un deal avec l’ancien régime. Les Maliens doivent des milliards de FCFA à l’Algérie. Et comme aucun Malien ne sait exactement ce qui se passe dans les couloirs de la diplomatie, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer les dégâts. Malgré la présence des terroristes sur le sol malien, le régime déchu n’avait pas daigné mettre la pression sur l’Algérie afin que ce pays s’implique davantage dans la rébellion touarègue du MNLA et l’aider à combattre les éléments d’AQMI qui, en réalité, ne sont que des Algériens de l’ex-GSPC (Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat) et du FIS (Front Islamique pour le Salut). Le silence entre les deux Chefs d’Etat (malien et algérien) pourrait se résumer dans ces propos de l’Algérie : «Nous sommes très contents de la collaboration entre nos deux pays parce que le Mali va nous faire gagner beaucoup d’argent et en contrepartie, nous lui fournirons des aides dans le volet humanitaire et des prêts en échange d’une partie de la ville de Kidal».
Quand l’ancien régime vend le Mali
Lorsqu’un ancien ministre tient de tels propos, cela donne à réfléchir. Est-ce une confession de sa part ou est-ce parce qu’en son temps, il était obligé de se taire pour…recevoir lui aussi sa «part du gâteau» issue de cette vente ? Ou bien l’ex- ministre trouve-t-il que le moment est enfin venu pour lui de dénoncer la mauvaise gestion dudit régime dont il a pourtant fait partie? Ce qui ne lui confère ainsi aucune crédibilité : c’est plutôt une trahison envers le peuple malien.
Mais au fait, quelles sont les motivations réelles qui ont poussé les autorités d’alors à céder cette partie de Kidal à l’Algérie ? Quelle était l’origine de ce deal entre les deux Chefs d’Etat malien et algérien ? On ose croire que l’ex-ministre Seydou Traoré aura à fournir plus de détails sur ces questions car avec sa «confession» du ministre, il est indiqué de revoir à fond les contrats de partenariat signés entre les deux pays à l’époque. Si cette affirmation de l’ex-ministre de l’Agriculture s’avérait fondée, ATT et ses collaborateurs doivent rendre des comptes aux Maliens à qui, ils n’ont jamais fait le bilan des précédentes privatisations.
Avant:
Après
Le jeu machiavélique de l’Algérie au Niger
Un scandale qui secoue l’Algérie: La mafia militaro-politico-financière algérienne tente d’influencer les élections présidentielles au Niger via son général-major Mohamed Bouzit chef de la (DGDSE).
Le général-major Mohamed Bouzit alias Youcef (le bouc émissaire) a été officiellement démis de ses fonctions, ce jeudi 7 janvier de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE)… Les détails
Algérie: Les scandales ne cessent de se multiplier dans ce pays. Profiter… à en crever!
La mafia militaro-politico-financière algérienne mobilise l’argent du contribuable algérien, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan maléfique.
Selon le site d’information d’information nigérien (aniamey.com):
Le général-major Mohamed Bouzit était myope sur le dossier libyen, puis sur celui du Sahara marocain, il tente de sauver son poste, en corrompant ouvertement le candidat favori à la présidentielle au Niger.
En faisant semblant de huiler la machine grippée des renseignements algériens, le général Mohamed Bouzit, dit «Youssef», chef de Direction générale de la Documentation et de la Sécurité extérieure (DGDSE), a finalement jeté de l’huile sur le feu.
Le site Algérie Part vient de faire étalage d’un «coup fourré» que ce général a maladroitement commis en intervenant, avec des moyens sonnants et trébuchants, dans l’élection présidentielle au Niger, dont le 2ème tour est prévu le 20 février prochain.
«Se trouvant sur un siège éjectable en raison de ses échecs criants et successifs en matière de renseignement dans les dossiers libyen et du Sahara Marocain, le général-major Youssef a tenté un dernier coup fourré dans l’espoir de sauver sa carrière et son poste», écrit le site algérien. Pour ce faire, le patron de la DGDSE n’a pas lésiné sur les (gros) moyens. Il a envoyé un avion militaire algérien à Niamey, en vue de convoyer quelque deux millions de dollars en petites coupures, en plus d’autres aides, en signe de soutien au favori de la présidentielle nigérienne, Mohamed Bazoum.
Celui-ci, qui a été l’ex-ministre de l’Intérieur du pays, puis celui des Affaires étrangères, est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle organisé le 2 janvier dernier, et croisera le fer au second tour avec son challenger, l’ancien président nigérien Mahamane Ousmane (1993-1996), le mois prochain.
Le pire, c’est que le deal passé entre Youssef et Mohamed Bazoum ne vaut pas la dilapidation de tout ce pactole. En effet, le chef du renseignement extérieur «a planifié tout bonnement une opération sensible visant à influencer les élections présidentielles au Niger», selon Algerie Part, et n’exige, en grande partie, que l’invitation du chef du Polisario, Brahim Ghali, à la future cérémonie d’investiture de Bazoum, en tant que nouveau président du Niger.
L’Algérie est rentrée dans une situation de grande vulnérabilité économique. En effet , pour faire face à la grave crise financière qui menace le pays , le gouvernement a décidé de réduire de 50 % le budget de fonctionnement de l’Etat et des institutions y afférant, à savoir que les recettes devraient atteindre 20 à 30 milliards de dollars en 2020 contre 36 milliards en 2019. Aussi, les réserves de change, très dépendantes de la rente pétrolière, pourraient tomber à 51 milliards de dollars à la fin de cette année et pourraient aussi s’épuiser à très court terme.
Même s’il a empoché les deux millions de dollars offerts par les «services» algériens, Bazoum aurait refusé de nombreuses conditions posées par ces derniers, n’acceptant finalement que le «point stratégique» aux yeux de Youssef: la présence du chef du Polisario à Niamey. En effet, aux yeux du chef des renseignements extérieurs algériens, le fait d’afficher Brahim Ghali à la cérémonie protocolaire d’investiture lui servira à se faire pardonner son fiasco à El Guerguerat et ses multiples approximations au sujet de la Libye.
Ce dernier baroud d’honneur au Niger constitue, à n’en point douter, un investissement à perte, comme sait très bien l’essuyer la diplomatie des pétrodollars qui a longtemps permis à l’Algérie de faire croire à son opinion publique qu’elle constitue une puissance incontournable sur l’échiquier régional, voire international.
Bouzit n’a même pas prévu qu’en cas d’échec de Bazoum au second tour de la présidentielle, les conséquences seraient désastreuses pour l’Algérie, car tout le Niger ne parle actuellement que de cette ingérence corruptive dans ses affaires intérieures. «Mais pour sauver sa petite tête et son avenir à la tête de la DGDSE, le général-major Youssef Bouzit est prêt encore une fois à tout. Il a plus que jamais besoin d’un petit succès pour effacer son inefficacité depuis son retour à la tête de la DGDSE à la fin avril 2020», conclut Algérie Part.
Il faut reconnaître que Bouzit est dans les mêmes sales draps que son collègue de la Direction générale de la sécurité intérieure, le général Abdelghani Rachedi, tout aussi inefficace. Adepte de la gestion sans partage et de la méthode du tout-répressif, ce dernier n’a réussi qu’à mettre l’Algérie au ban de la communauté internationale dans de nombreuses affaires de violations des droits de l’homme.
L’échec patent de ces deux hommes dans des postes aussi sensibles et stratégiques s’explique par le fait qu’ils y ont été nommés non pas en reconnaissance d’une quelconque compétence, expérience ou droiture, mais par le hasard des purges interminables au sein de l’armée algérienne. Néanmoins, contrairement à Rachedi, Bouzit fait contre mauvaise fortune bon cœur. Il avoue dans le privé être fatigué des luttes intestines au sein de l’armée, et ambitionnerait de prendre les commandes d’une compagnie qu’il affectionne particulièrement: Air Algérie.
Le jeu machiavélique de l’Algérie au Maroc
Le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran, accusé d'avoir facilité la livraison d'armes au Front Polisario par l'intermédiaire de son allié du Hezbollah libanais. Rabat avait déjà rompu ses relations avec Téhéran entre 2009 et 2014.
« L'Iran menace l'intégrité territoriale et la sécurité du Maroc, en fournissant au groupe [Front Polisario, Ndlr] des armes et en entraînant ses milices à attaquer le Maroc ».
Le Maroc avait annoncé, mardi 1er mai 2018, la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran, qu'il accuse d'avoir facilité une livraison d'armes au Front Polisario, mouvement indépendantiste au Sahara occidental, via son allié du Hezbollah libanais. Téhéran a démenti mercredi ces accusations, qualifiées de "mensongères".
Lors d'une conférence de presse à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a assuré qu'une "première livraison d'armes avait été récemment fournie au Polisario".
“Il n’est pire ennemi que ses proches.”
Victime de violations de son intégrité territoriale par les guérillas du Polisario, cible des mouvements terroristes internationaux, proie des mafias qui organisent l’émigration clandestine et des trafiquants de drogue et en prise avec les opérations de déstabilisation de puissances étrangères, le Maroc a réussi à créer son propre modèle pour protéger ses populations, ses frontières et ses intérêts à travers le monde.
Récit de l’édification d’une partie du dispositif sécuritaire marocain dont le niveau de maîtrise dérange suffisamment pour affoler certains services de pays pourtant « amis ». Désorientée par la modernisation et l’espérance de progrès portés par le modèle sécuritaire marocain, l’alliance islamo-gauchiste, constituée par Al Adl Wal Ihssane et Annahj Addémocrati et leurs soutiens, ne manque aucune occasion sur le terrain de la parole, pour tenter de discréditer la DGST et la DGSN, figures de proue de cette transformation. Les deux institutions présentent la singularité d’être gérées par une seule et même personne.
Depuis l’attentat de l’hôtel Atlas Asni à Marrakech en 1994 au cours duquel deux touristes espagnols ont été tués par un commando franco-algérien, le Maroc a dû payer un lourd tribut à la lutte contre le terrorisme. Celui du sang de dizaines de victimes d’attentats abominables que ce soit à Casablanca, Marrakech ou encore Imlil. Depuis 26 ans, ce sont des centaines d’opérations qui ont été avortées et autant de cellules neutralisées.
C’est grâce à une communauté de services du renseignement dont le niveau de professionnalisme a été substantiellement rehaussé et dont la modernisation s’est faite au pas de charge ces dernières années, que le Royaume chérifien réussit à repousser les menaces, et ce avec une feuille de route dont le Roi Mohammed VI a tracé lui-même les contours.
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